Netflix en passe de s’emparer de Warner Discovery et HBO Max, des négociations exclusives pour une fusion titanesque

Un véritable big bang se prépare : Netflix est à deux doigts de fusionner avec le gigantesque studio Warner Bros Discovery.

Netflix est entré en négociations exclusives avec Warner Bros. Discovery pour racheter le studio de cinéma et de télévision du groupe, ainsi que la plateforme HBO Max. L’information, confirmée par Variety, intervient à l’issue de plusieurs semaines de surenchère entre Netflix, Paramount Skydance et Comcast. La perspective d’une vente de Warner Bros. Discovery agite la sphère du divertissement depuis des mois. Paramount a été le premier acteur à se positionner, avec une offre évaluée autour de 27 dollars par action pour l’ensemble du groupe. Netflix et Comcast ont suivi, alimentant une compétition très serrée.

La bataille d’enchères a culminé en début de semaine, avec les propositions les plus élevées déposées lundi. Jeudi matin, Paramount a accusé Netflix d’irrégularités dans son offre, affirmant disposer d’éléments laissant penser que le processus de vente aurait pu être influencé par des conflits d’intérêts internes, notamment en vue de postes et de rémunérations après la transaction. Selon le journal américain, l’offre de Paramount était soutenue par trois fonds souverains du Moyen-Orient.

Une fusion entre Netflix et Warner Bros. Discovery serait un séisme dans l’industrie du divertissement. Leader mondial du streaming payant, Netflix affiche une capitalisation boursière de 437 milliards de dollars, bien devant Disney et ses 190 milliards. Le groupe s’est imposé sans rachat majeur, en partant d’un modèle fondé sur des contenus sous licence puis en développant ses propres productions, comme la franchise « Stranger Things ». Une acquisition donnerait à Netflix les droits du catalogue pour le moins très riche de Warner Bros. de « Casablanca » à « Friends » en passant par « Ted Lasso ainsi que des licences cultes comme Harry Potter, Game of Thrones…

Cependant, une telle opération se heurterait à un examen réglementaire particulièrement strict. Variety a révélé qu’un collectif de personnalités de premier plan a envoyé une lettre ouverte au Congrès pour s’opposer à un rachat, estimant qu’il « étranglerait le marché des sorties en salle » en réduisant le nombre de films proposés dans les cinémas et en comprimant les revenus liés à l’exploitation ultérieure. La lettre est signée anonymement par crainte de représailles, compte tenu de l’influence de Netflix.

Jeudi soir, la Directors Guild of America a exprimé publiquement ses inquiétudes. Le syndicat souligne que la diversité et la concurrence sont essentielles à la créativité et à la protection des carrières des équipes de réalisation, et précise qu’il rencontrera Netflix afin d’obtenir des garanties sur sa vision.

Les critiques s’amplifient également du côté des exploitants de salles. Cinema United, qui représente l’industrie de l’exhibition, estime que ce rapprochement représenterait « une menace sans précédent » pour les cinémas du monde entier. Son président, Michael O’Leary, insiste sur l’écart entre la stratégie de Netflix, centrée sur le streaming, et les exigences du marché des sorties en salle. Il rappelle aussi le rôle économique local des cinémas, qualifiés « d’industrie de centre-ville », où chaque dollar dépensé génère un impact positif sur les commerces voisins. Selon lui, une diminution du nombre de sorties entraînerait des fermetures de salles, une perte d’emplois et un affaiblissement des communautés locales.

Free Mobile : de nombreux abonnés se plaignent de ne plus pouvoir émettre et recevoir d’appels, Free confirme l’incident

Des abonnés Free Mobile affirment ne plus pouvoir passer d’appels ni en recevoir, alors même que les SMS continuent de fonctionner. En pleine réorganisation de son réseau, l’opérateur reconnaît le problème et assure que ses équipes sont mobilisées, tandis que les causes techniques et la durée des perturbations restent floues.

Depuis plusieurs jours, des remontées d’abonnés se multiplient autour d’un dysfonctionnement pour le moins handicapant sur le réseau Free Mobile : il leur est tout simplement impossible de passer des appels ou d’en recevoir. Contacté par Univers Freebox, le compte officiel Free_1337 confirme la situation et indique que « toutes les équipes sont mobilisées et travaillent quotidiennement sur le sujet », sans toutefois pouvoir fournir pour l’instant plus de détails ni de calendrier de résolution.

Dans les faits, plusieurs clients décrivent le même scénario : lorsqu’ils tentent de passer un appel, aucune tonalité ne se déclenche, la communication n’aboutit pas et leurs correspondants ne parviennent pas à les joindre. Certains tombent parfois directement sur la messagerie, d’autres ne voient même pas l’appel se déclencher. Paradoxalement, les SMS continuent d’être envoyés et reçus normalement, y compris les notifications d’appel manqué, sans possibilité d’accéder à la messagerie vocale ni rappeler.

Une bascule 3G–4G/VoLTE qui pourrait provoquer des couacs

Selon les informations relayées par Génération NT, ce problème pourrait être lié la grande évolution technique engagée par Free Mobile sur son réseau depuis le mois dernier. L’opérateur a en effet entamé une bascule progressive mais massive de son réseau 3G 900 MHz vers la 4G. Mais cette transition, présentée comme vertueuse à moyen terme, n’est pas sans conséquence sur la partie voix. L’opérateur ne l’a pourtant pas stipulé dans son mail envoyé fin octobre à ses abonnés pour prévenir de la modernisation de son réseau et des évolutions sur la 3G tout en mettant l’accent sur la VoLTE largement déployée qui permet de passer des appels  par le réseau 4G/5G, avec une qualité audio améliorée, un établissement d’appel plus rapide et la navigation Internet qui reste fluide pendant l’appel.

Alors d’où provient le problème ? Les smartphones plus anciens ( 3G-4G only) ou ceux dont la gestion de la VoLTE n’est pas prise en charge, seraient exposés à ces perturbations. À l’inverse, les abonnés bénéficiant d’une bonne couverture 4G ou 5G, et disposant surtout de terminaux plus récents (4G-5G), ne semblent pas impactés. Il pourrait donc s’agir d’un problème étroitement lié à la bascule de la 3G vers la 4G. Les abonnés devraient également possiblement pouvoir passer en itinérance Orange automatiquement et cela ne semble pas le cas. Tout cela reste flou pour le moment.

Une solution de contournement radicale : forcer la 2G

Pour les abonnés en difficulté, le service client de Free Mobile proposerait une solution de repli assez radicale, se rendre dans les paramètres réseau de son smartphone, forcer l’utilisation exclusive de la 2G d’Orange, puis redémarrer l’appareil. D’après les témoignages rapportés, cette manipulation permettrait de rétablir la possibilité de passer et recevoir des appels. Mais elle a une contrepartie majeure, à savoir la perte de l’Internet mobile.

Canal+ annonce offrir un cadeau en streaming à tout le monde, un appât idéal pour s’abonner

Canal+ offre les deux premiers épisodes de la saison 2 de Loups Garous sur son application. Mais pour voir la suite il faudra s’abonner.

Canal+ tente d’attirer le plus grand nombre pour le retour de l’un de ses programmes phares. Pour célébrer la saison 2 de Loups Garous, les épisodes 1 et 2 sont offerts à tout le monde sur l’app Canal+, sans condition d’abonnement.

Après une première saison plus que réussi avec 17 millions de visionnages au total, Loups Garous fait donc un retour très attendu. Canal+ entend capitaliser sur cet engouement en ouvrant l’accès à tous afin d’élargir encore l’audience du programme. Une façon pour le groupe audiovisuel privé de créer l’événement autour de cette nouvelle saison, avant la diffusion des épisodes suivants réservés aux abonnés. Voici le synopsis de la saison 2 : “Toujours imaginée par Fary et Panayotis Pascot, l’adaptation des Loups garous revient. Dans cette saison 2, quinze joueurs et joueuses aux aptitudes exceptionnelles vont disputer une partie grandeur nature et en temps réel du jeu iconique Les Loups-Garous de Thiercelieux. Des experts en stratégie et manipulation vont s’affronter lors d’une partie d’anthologie où ruse et dissimulation seront omniprésents, et l’esprit d’équipe mis à rude épreuve.”

La saison 2 réunit un ex-négociateur du RAID, une médium, un ingénieur aérospatial, une spécialiste de l’emprise, un philosophe, une thérapeute de couple, une psycho-criminologue, un spin doctor, une ingénieure de police scientifique, un expert en rhétorique, une maître d’échecs, un hacker, un champion international d’e-sport, une thanato-archéologue et le réalisateur Jean-Baptiste Durand.

Free balaie le risque d’une hausse de ses prix en cas de rachat de SFR, et assure vouloir préserver « l’intérêt de ses abonnés »

Alors que le possible passage du marché français des télécoms de quatre à trois opérateurs suscite des inquiétudes sur une éventuelle hausse des prix, Free se veut rassurant. Interrogée le 4 décembre sur BFM Business, Aude Durand, directrice générale déléguée d’Iliad (maison mère de Free), a rejeté l’idée d’une hausse tarifaire en cas de rachat de SFR.

Free réaffirme sa promesse de stabilité tarifaire. Les craintes d’augmentation des prix ont ressurgi après l’audition début novembre de deux professeurs en économie devant la commission des affaires économiques du Sénat, mettant en avant les risques d’un marché réduit à trois opérateurs. Mais Free rappelle son engagement historique envers le pouvoir d’achat.

Aude Durand, directrice générale d’Iliad, maison mère de Free insiste : « Cela fait 3 ans que Xavier Niel s’est engagé à ne pas augmenter le prix du forfait Free et du forfait à 2€ pour un quinquennat, sachant que cela faisait deux quinquennats que nous ne les augmentions pas. Donc nous sommes plutôt bien positionnés pour garantir que l’intérêt de nos abonnés soit conservé. » Autrement dit, Free compte maintenir sa politique tarifaire, quitte à court-circuiter toute velléité de hausse chez Bouygues Telecom et Orange.

Sans surprise, Free continue de défendre son projet de rachat de SFR, qui reste sujet à des négociations complexes et confidentielles. Aude Durand explique : « Si on a remis une offre, c’est que l’on croit que c’est la solution pour l’écosystème télécoms en France et pour assurer la continuité de service à tous les abonnés. »

France TV annonce le lancement d’ici Noël d’une nouvelle chaîne TV éphémère baptisée “Paris 31”

France Télévisions annonce que vous pourrez découvrir du 25 au 31 décembre une chaîne éphémère, “Paris 31”, entièrement dédiée à la capitale, mêlant documentaires, spectacles et grands événements pour célébrer Paris sous toutes ses facettes. 

France Télévisions lance “Paris 31”, une chaîne éphémère consacrée à la capitale. Du 25 au 31 décembre 2025, le groupe public proposera une semaine de documentaires, concerts, spectacles et événements pour célébrer l’histoire, le patrimoine et l’effervescence culturelle de Paris.

Avec “Paris 31”, France Télévisions entend mettre en lumière les lieux, les créations et les moments qui façonnent le rayonnement de Paris. Du 25 au 31 décembre, la chaîne proposera une sélection de programmes dédiés à son histoire, ses monuments et sa vitalité artistique. Plusieurs films retraceront les grandes épopées parisiennes : Notre-Dame de Paris, l’épreuve des siècles, Notre Dame résurrection, Tour Eiffel, le rêve d’un visionnaire, Les métamorphoses du Grand Palais, Au cœur des Jeux ou Laissez-vous guider : Ce Paris fou qui a failli exister.
D’autres offriront des chemins plus inattendus, comme Nus & Culottés : Objectif Paris ou Paris en chansons.

Une programmation culturelle riche

Concerts, danse, théâtre, cirque et opéra seront au rendez-vous cette semaine, avec comme spectacles annoncés : Maître Gims (Fondation Vuitton), La Fouine et NEJ (Accor Arena), Louane (Olympia), Aimé Simone (We Love Green), Hyuk Lee et Horizon (Palais Royal), Immortelle Barbara (Grand Rex), Möbius morphosis (Théâtre national de la danse), la compagnie Bouglione, Bungalow 21, Roméo et Juliette, Vissi d’Arte ou encore L’Olympiade d’Antonio Vivaldi.

La programmation s’articulera chaque jour autour de quatre temps :

  • le matin : rediffusion des documentaires de la veille
  • la journée : culture et magazines
  • le soir : documentaires et soirées événementielles

Avec quelques diffusions exceptionnelles, comme la diffusion de La Grande Soirée du 31 décembre de Paris 2024 le 30 décembre, ou le matin du 25, un lancement sur les Concerts de Paris de 2023 et 2024.

Concernant la disponibilité de “Paris 31”, cela reste encore assez flou. France TV affirme que sa chaîne sera disponible 24 h/24 sur “les environnements web, applications et téléviseurs connectés”, mais sans préciser de détails. Il faudra donc attendre le jour J pour savoir si une diffusion de la chaîne est prévue sur la plateforme France TV disponible sur Android TV par exemple, et donc sur les box de Free (pour les abonnés Ultra et Pop, ou ceux avec player Free TV 4K) ou Bouygues Telecom.

A la recherche de cash, France Télévisions prêt pour la première fois à revendre des droits du XV de France et d’autres rencontres

Face à un vaste plan d’économies, France Télévisions s’apprête à revendre une partie de ses droits sportifs phares. Selon des informations concordantes, le groupe public a déjà remis sur le marché plusieurs matches du Tournoi des Six Nations 2026, dont certains du XV de France, et cherche également à céder des rencontres de Coupe de France.

Engagé dans un plan d’économies de 150 millions d’euros d’ici 2026, France Télévisions doit réduire rapidement ses dépenses. Delphine Ernotte l’avait évoqué dès le 13 novembre dernier, admettant qu’une revente partielle de droits sportifs serait inévitable, sans en préciser la nature. Selon les informations recueillies par L’Équipe, le Tournoi des Six Nations, faisant pourtant partie de son portefeuille de droits sportifs depuis 92, figure en tête de la liste. L’événement, renouvelé l’été dernier pour quatre ans contre plus de 30 millions d’euros annuels, représente un levier immédiat d’économies. Le groupe public envisage donc un partage de diffusion dès l’édition 2026, impliquant la cession de certains matches du XV de France.

La stratégie repose également sur un contexte favorable : le rugby réalise d’excellentes audiences et conserve une valeur élevée sur le marché. Par ailleurs, la tenue simultanée des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina (6–22 février 2026) pousse France Télévisions à alléger sa grille sportive début février.

TF1, favori pour récupérer des matches

TF1 apparaît comme le candidat le plus naturel pour racheter une partie du Tournoi. Le groupe a renforcé sa présence dans le rugby avec l’acquisition du Championnat des nations et des tournées estivales et automnales jusqu’en 2029, en plus de la Coupe du monde 2027. Diffuseur des matches du XV de France durant la dernière tournée d’automne, il dispose déjà d’une légitimité sur ces rendez-vous. M6 reste également un acteur potentiel, ayant diffusé plusieurs rencontres lors de la Coupe du monde 2023, même si TF1 semble mieux placé.

Si certains droits sont intouchables comme les Jeux olympiques, Roland-Garros ou le Tour de France, le football n’est pas épargné. France Télévisions cherche en effet également à revendre des matches de Coupe de France dès cette saison. Le processus s’annonce toutefois plus délicat : les ventes devraient se faire match par match, en fonction de l’attractivité des affiches jusqu’à la finale. En 2018, France Télévisions avait déjà du envisager une solution similaire pour des matches de ballon rond.

Cette situation tombe au plus mauvais moment pour la Fédération française de football. L’appel d’offres concernant les quatre prochaines saisons est déjà lancé, et les propositions financières doivent être remises très prochainement. Le service public, qui verse actuellement 8 millions d’euros par an, soit les deux tiers du total, devrait participer, mais sans offrir un montant particulièrement compétitif.

IA : Scaleway (Iliad) en mode superpuissance avec l’activation des GPU Nvidia nouvelle génération, et l’intégration de Mistral AI et Holo 2

Scaleway profite d’ai-PULSE 2025, sa conférence dédiée aux bâtisseurs de l’IA, pour annoncer une série de nouveautés qui touchent à la fois les modèles, les capacités de calcul et le quantique.

A l’heure où l’Europe joue une partie décisive dans la course à l’IA et cherche plus que jamais des infrastructures cloud fiables, sobres et transparentes, la filiale d’Iliad, Scaleway, tend à répondre à cette exigence croissante en dévoilant ce qu’il présente comme la pile d’IA souveraine la plus complète du continent.

Cela passe par un écosystème élargi de modèles et de produits d’IA. Après avoir intégré Hugging Face en septembre, Scaleway propose désormais un large catalogue de modèles open source déployables en quelques clics sur son infrastructure. La plateforme donne désormais accès à Holo 2, le modèle développé par H, présenté comme particulièrement adapté à l’usage sur ordinateur grâce à sa forte capacité de raisonnement et sa compréhension avancée des interfaces utilisateurs, notamment pour les workflows agentiques appliqués au monde réel. L’ensemble de la suite Mistral AI est également disponible, couvrant la conversation, la compréhension documentaire, l’assistance au code et de multiples cas d’usage sectoriels. Scaleway revendique ainsi une pile de modèles capable d’accompagner aussi bien les phases d’exploration rapide que les applications d’IA les plus exigeantes.

Les premiers NVIDIA Blackwell Ultra en Europe chez un cloud souverain

Sur le volet matériel, Scaleway annonce la disponibilité, via sa plateforme, des GPU NVIDIA Blackwell Ultra (classe B300), une première en Europe. Conçus pour l’IA agentique et l’inférence à grande échelle, ces processeurs viennent renforcer le portefeuille GPU de l’opérateur cloud et offrir un accès anticipé à des capacités de pointe. Pour accompagner ces nouvelles générations de GPU, Scaleway étend aussi son calculateur d’empreinte environnementale appliqué aux charges de travail d’IA haute performance, afin de donner aux organisations une meilleure visibilité sur la consommation énergétique et l’empreinte environnementale de leurs projets.

Scaleway met également l’accent sur l’inférence continue en production, où les CPU restent un complément clé aux GPU pour garantir performances prévisibles, faible latence et efficacité énergétique. L’entreprise renforce par ailleurs sa collaboration avec Ampere Computing, en élargissant son portefeuille de CPU ARM destinés à fournir une puissance de calcul économique pour l’inférence longue durée. En parallèle, Scaleway travaille avec Fujitsu autour du futur CPU MONAKA, présenté comme capable d’apporter des gains significatifs en efficacité énergétique et en coûts sur les workloads d’IA.

Une plateforme de référence pour l’informatique quantique

Scaleway poursuit enfin la montée en puissance de sa plateforme d’informatique quantique. Après une première collaboration avec Quandela autour de l’émulation quantique, puis l’accès à ses unités de calcul photoniques, le cloud français ajoute deux nouveaux partenaires comme  Pasqal, et ses systèmes à atomes neutres, pour des simulations de haute fidélité dans des domaines comme la modélisation moléculaire, la chimie, la science des matériaux ou les réseaux énergétiques complexes, mais aussi IQM Quantum Computers, spécialiste des processeurs supraconducteurs pour ordinateurs quantiques universels, capables de traiter des problèmes d’optimisation et des simulations à l’échelle industrielle. Toutes ces ressources sont accessibles via des frameworks open source comme Qiskit, Pulser, Perceval ou PennyLane, avec une gestion unifiée depuis la plateforme Scaleway. De quoi positionner l’acteur français comme l’un des points de rendez-vous majeurs pour les projets d’IA et de calcul quantique souverains en Europe.

Plus d’une centaine d’extensions Chrome ont piraté des millions d’utilisateurs grâce à un redoutable plan sur le long terme

Des pirates ont transformé 145 extensions Chrome et Edge réputées sûres en outils d’espionnage, collectant discrètement les données de millions d’utilisateurs et révélant les failles du contrôle des mises à jour, à travers un plan s’étalant sur plusieurs années.

Pendant sept ans, un groupe baptisé ShadyPanda a réussi à transformer 145 extensions Chrome et Edge en véritables outils d’espionnage. Initialement légitimes lors de leur publication en 2018, ces extensions ont accumulé des millions d’installations et même obtenu pour certaines le label « Vérifié » de Google, avant de basculer discrètement dans la malware.

De vraies extensions… jusqu’en 2023

Selon Koi Security, toutes les extensions se comportaient normalement pendant plusieurs années, renforçant la confiance des utilisateurs et des boutiques officielles. Ce n’est qu’en 2023 que les comptes développeurs liés à ShadyPanda ont commencé à pousser des mises à jour malveillantes. Celles-ci ajoutaient une porte dérobée capable de collecter l’historique, les recherches, les cookies, les liens cliqués et des informations techniques, envoyées ensuite vers des serveurs contrôlés par les pirates.

Les mises à jour permettaient aussi d’injecter du code dans des pages HTTPS pour voler des identifiants ou manipuler des résultats de recherche afin de diriger les internautes vers des sites piégés. ShadyPanda s’est appuyé sur le mécanisme d’auto-mise à jour silencieuse de Chrome et Edge. Les extensions, installées depuis longtemps et considérées fiables, ont pu évoluer vers des versions malveillantes sans éveiller de soupçons. Koi Security critique un modèle où la vérification se concentre sur la mise en ligne initiale, sans suivi réel des versions suivantes.

Les chercheurs estiment que 4,3 millions d’utilisateurs ont été touchés. Parmi les modules épinglés figurent Clean Master, Speedtest Pro, BlockSite, plusieurs versions d’Infinity New Tab ou encore OneTab Plus. Alerté par Koi Security, Google a supprimé l’ensemble des extensions incriminées. Microsoft, en revanche, laisse encore certaines d’entre elles accessibles sur Edge Add-ons.

Cette affaire souligne une nouvelle fois les limites de la surveillance des extensions et la facilité avec laquelle des acteurs malveillants peuvent exploiter la confiance installée sur le long terme.

Bouygues Telecom, Orange et SFR lancent un nouvel outil pour “détecter en temps réel et rétablir immédiatement les connexions fibre coupées lors des interventions”

Le groupe du travail Interop’Fibre qui réunit les opérateurs télécoms d’envergure nationale pour améliorer les processus de commercialisation et d’exploitation de la fibre lève le voile sur e-intervention (lot 2). Orange et Bouygues Telecom sont les premiers à mettre en place cette solution dès aujourd’hui. SFR va suivre avant un déploiement plus large en 2026.

Dans un contexte où les coupures de connexion liées aux interventions techniques sur les armoires locales sont toujours une source majeure d’insatisfaction pour les abonnés, Interop Fibre dévoile un nouvel outil dont l’usage devrait améliorer la qualité de service des abonnés.

Baptisé “e-intervention(Lot 2)”, celui-ci a pour but de détecter en temps réel et rétablir immédiatement les connexions fibre coupées lors des interventions, que ce soit pour les clients de Bouygues Telecom, Orange, SFR ou d’autres opérateurs, annonce un communiqué. Conçu à partir de Check Voisinage, solution innovante créée par Bouygues Telecom et partagée proactivement avec tous les opérateurs, e-intervention a d’abord été expérimenté sur les réseaux d’Orange. Si depuis plusieurs années, grâce à un système d’information partagé (Lot 1), Bouygues Telecom, Orange et SFR étaient informés lorsqu’une intervention impactait l’un de leurs clients respectifs, cette fois l’outil va plus loin : “Aujourd’hui, grâce au déploiement d’e-intervention (Lot 2) et à son intégration dans l’interface mobile des techniciens terrain, ces derniers sont désormais alertés en temps réel. Avec l’accord préalable des opérateurs concernés, ils peuvent réaliser immédiatement toutes les opérations nécessaires pour rétablir la connexion, avant de quitter le site. Cette capacité d’action instantanée, associée à une mutualisation des moyens, permet de restaurer le service plus rapidement et de réduire significativement les désagréments pour les clients”, indiquent conjointement les trois opérateurs.

Le lancement de cette évolution est le fruit d’une collaboration entre Orange, Bouygues Telecom et SFR. e-intervention (Lot 2) a été testé en version pilote depuis le 29 septembre 2025 dans la région de Gironde, et étendu à plusieurs départements dès le 13 octobre dernier. La généralisation aux interventions de raccordement et SAV des techniciens Orange et Bouygues Telecom est entrée en vigueur le 4 décembre, et dans les prochaines semaines pour SFR, que ce soit sur les réseaux de l’opérateur d’infrastructure Orange ou les réseaux d’initiative publique opérés par Orange Concessions : “cette solution continuera à s’étendre en 2026 avec les autres opérateurs d’infrastructure pour renforcer la coopération dans le secteur.” L’objectif annoncé est clair, réduire les coupures liées aux interventions, ’améliorer de la satisfaction client et renforcer  la collaboration entre les opérateurs pour une meilleure qualité de service. Si Free n’est pas cité dans le communiqué, tout porte à croire qu’il pourra utiliser ce outil, l’opérateur étant lui aussi membre d’Interop’Fibre.

Au centre des convoitises, SFR Business lance le déploiement de son cloud souverain en duo

SFR Business poursuit sa stratégie d’accélération avant sa vente en annonçant un partenariat majeur avec Cloud Temple. Ensemble, les deux acteurs lancent une offre de cloud souverain qualifiée SecNumCloud, destinée à sécuriser les données les plus sensibles des entreprises et administrations françaises.

En tirer le meilleur prix possible en lançant des innovations de dernière minute, cela pourrait être une des stratégies actuelles d’Altice autour de la cession de SFR Business. Le groupe de Patrick Drahi aurait d’ailleurs décidé d’accélérer la vente de cet actif pour fluidifier les négociations en cours. L’activité B2B, qui représente 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires et un Ebitda estimé entre 200 et 250 millions, attire de nombreux acheteurs. Selon Les Échos, cinq offres non engageantes ont été déposées début novembre : deux fonds d’investissement, un opérateur télécom européen et deux acteurs du marché professionnel. Parmi eux, Altitude Infra, intéressé pour renforcer sa présence dans la fibre. En parallèle, une nouvelle offre de reprise de la part de Bouygues Telecom, Orange et Free est attendue avant la fin de l’année.

En attendant de connaître son avenir, SFR Business accélère sur tous les fronts. Après avoir renforcé ces dernières semaines son catalogue professionnel avec la 5G+, la fibre jusqu’à 8 Gb/s symétriques, le WiFi 7 et de nouvelles offres Pro, la branche B2B du groupe annonce aujourd’hui une initiative stratégique majeure : le lancement d’un cloud souverain opéré en partenariat avec Cloud Temple.

Un partenariat structurant pour un cloud souverain “SecNumCloud”

SFR Business s’associe officiellement à Cloud Temple pour proposer une offre de cloud souverain conforme aux plus hauts standards de sécurité exigés en France. L’acteur spécialisé apporte son infrastructure souveraine, localisée sur le territoire national et qualifiée SecNumCloud, le référentiel le plus strict délivré par l’ANSSI.

De son côté, SFR Business mobilise l’ensemble de ses atouts : son réseau très haut débit fibre et 4G/5G, ses solutions de cybersécurité, ainsi que son expertise reconnue dans l’accompagnement des entreprises et entités publiques, de la conception des projets numériques jusqu’à leur exploitation opérationnelle. Ce duo ambitionne de bâtir un pilier clé de la filière française du cloud souverain.

Ce cloud conjoint doit garantir la localisation, la protection et la maîtrise des données sensibles, une exigence renforcée par les politiques publiques comme le plan France 2030 et les recommandations de l’ANSSI. Il s’adresse aux entreprises, administrations, collectivités et opérateurs d’importance vitale soucieux de disposer d’un cloud de confiance en France.

Abonnés Freebox : de nouvelles offres promotionnelles sur plusieurs Smart TV Samsung

Les promos continuent chez Free, avec plusieurs modèles milieu de gamme concernés.

Bonne nouvelle pour les abonnés Freebox : Free propose actuellement des offres de remboursement allant jusqu’à 100 € sur une sélection de téléviseurs Samsung QLED 4K dans sa boutique en ligne. Ces offres permettent de s’équiper d’un grand écran à tarif réduit, tout en profitant du paiement en 30 fois sans frais. Valables jusqu’au 6 janvier 2025, elles concernent plusieurs modèles de la gamme Q7FA , avec la possibilité de régler à tout moment le reste à charge après l’achat.

  • TV QLED 55Q7FA : 50 € de remise immédiate
  • TV QLED 65Q7FA : 50 € de remise immédiate
  • TV QLED 75Q7FA : 100 € de remise immédiate

Ces modèles intègrent nativement l’application Free TV, qui donne accès aux chaînes incluses dans votre abonnement Freebox. Pour découvrir comment accéder à cette boutique de Smart TV, nous avons réalisé un tutoriel vidéo détaillé. Vous pouvez y accéder directement depuis votre espace abonné Freebox : connectez-vous, cliquez sur “Télévision”, puis sur “Smart TV Samsung”.

Quelques conditions sont à respecter pour profiter de ces offres avantageuses. Tout d’abord, il est nécessaire de posséder une carte bancaire pour effectuer le premier paiement de votre commande, les mensualités étant ensuite prélevées directement sur votre facture Freebox. Il est également impossible de passer commande si vous avez des impayés chez Free, ce qui reste assez logique.

Enfin, une condition moins connue s’applique : il faut être abonné Freebox depuis au moins 14 mois consécutifs pour que la section Smart TV apparaisse dans votre espace abonné. Autrement dit, si vous venez de souscrire à une Freebox, vous devrez patienter un peu plus d’un an avant de pouvoir bénéficier de ces offres.

 

5G : Free Mobile doit donner un dernier coup de collier sur la bande 3,5 GHz d’ici la fin du mois pour tenir ses obligations

Numéro 1 incontesté en nombre total de sites 5G, Free Mobile doit en revanche activer 340 sites supplémentaires en décembre sur la bande reine afin de respecter ses engagements auprès du régulateur.

Free Mobile accélère sur la 5G, mais il lui reste un dernier effort important à effectuer sur la bande 3,5 GHz, la plus stratégique pour les très hauts débits mobiles. Selon le nouvel observatoire de l’ANFR arrêté au 1er décembre 2025, l’opérateur compte désormais 10 160 sites 5G techniquement opérationnels sur cette fréquence en métropole. Il doit atteindre 10 500 sites d’ici la fin de l’année pour respecter les obligations fixées par l’Arcep : il lui manque donc 340 sites à mettre en service en décembre.

Pour les autres opérateurs, la marche à franchir est beaucoup plus limitée, Bouygues Telecom n’est plus qu’à 16 sites de l’objectif (10 484 vs 10 500) alors que SFR doit encore mettre en service 264 sites (10 236 vs 10 500). Orange, avec ses 13 311 sites 3,5 GHz, a largement rempli ses obligations depuis longtemps.

Sur le seul mois de novembre, Free Mobile a ainsi activé 203 nouveaux sites 5G en 3,5 GHz, soit la plus forte progression du marché devant Bouygues Telecom (+168), Orange (+100) et SFR (+72).  Malgré cette dynamique, l’opérateur reste en queue de peloton sur cette bande. Free doit donc réaliser, en un mois, un volume d’activations supérieur à celui de novembre pour atteindre son objectif. Mais rien d’impossible puisque l’année dernière, il a réussi à déployer 377 sites durant le mois de décembre pour atteindre la barre exigée des 8000 sites.

Free toujours largement en tête sur le nombre total de sites 5G

Ce retard relatif sur la bande 3,5 GHz ne doit pas masquer un autre indicateur, toutes fréquences confondues, Free reste nettement leader du nombre de sites 5G en service. Au 1er décembre, l’ANFR recense :

  • Free Mobile : 22 241 sites 5G techniquement opérationnels
  • Bouygues Telecom : 17 327
  • SFR : 15 691
  • Orange : 15 377

Cette avance, Free la doit en grande partie à son réseau très dense en 700 MHz, bande de basse fréquence qui assure une large couverture mais des débits plus modestes que le 3,5 GHz. L’opérateur n’utilise en revanche pas la bande 2,1 GHz en 5G, contrairement à Orange, SFR et Bouygues. Au 1er décembre, Orange reste d’ailleurs le seul à exploiter les trois bandes 5G autorisées (700, 2,1 et 3,5 GHz), quand Free se limite au 700 et au 3,5 GHz, et SFR/Bouygues au duo 2,1 + 3,5 GHz.

Piratage : l’Arcom, Orange, Free, SFR et Bouygues préparent la mise en place d’une mesure controversée pour début 2026

Le blocage dynamique d’IP pourrait être mise en place dès le premier semestre 2026, une mesure qui laisse certains sceptiques, mais que le régulateur de l’audiovisuel juge nécessaire pour lutter contre le piratage.

L’Arcom et les principaux fournisseurs d’accès à Internet français s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le piratage sportif. Selon le dernier rapport de l’Autorité, un dispositif de blocage dynamique en temps réel devrait être opérationnel d’ici au premier semestre 2026. Une mesure ambitieuse, soutenue par les ayants droit, mais déjà critiquée pour ses risques sur les libertés numériques et les éventuels effets de surblocage.

Une stratégie qui fait partie d’un vaste plan de lutte contre le streaming illégal annoncé mardi. L’un des tournants majeurs concerne donc le passage au blocage des adresses IP, un procédé déjà utilisé en Italie ou au Royaume-Uni. Contrairement aux noms de domaine, souvent plus stables, les adresses IP associées aux flux pirates peuvent être modifiées en permanence, parfois plusieurs dizaines de fois en une soirée.

Dans le système actuel, cette méthode serait impossible à appliquer. L’Arcom rappelle que les demandes de blocage IP se compteront en milliers par semaine, et nécessitent une validation en une à deux heures, c’est à dire durant la durée d’un événement sportif. Une scalabilité incompatible avec les pratiques actuelles de l’Autorité. Pour permettre ce passage au temps réel, la future loi sur l’organisation et le financement du sport professionnel prévoit notamment un changement du cadre juridique et des responsabilités de l’Arcom, qui deviendra un acteur central, avant, pendant et après les blocages.

L’Arcom deviendra responsable du contrôle du système

Le rapport précise que l’Autorité devra superviser les procédures techniques de collecte et de transmission des données utilisées par les ayants droit pour identifier les flux illicites. Les agents de l’Arcom recevront de nouveaux pouvoirs pour vérifier, suspendre ou recommander des modifications des blocages appliqués par le système automatisé.

La loi encadre strictement le dispositif, afin d’éviter les abus. Les blocages ne seraient applicables que durant les retransmissions sportives, ce qui exclut les blocages permanents observés en Italie. Un recours administratif sera également possible pour les sites victimes d’un blocage erroné. Le futur système français n’adoptera pas une automatisation totale comparable au Piracy Shield italien, jugé potentiellement inconstitutionnel dans le cadre français. Le modèle britannique, basé sur un signalement automatisé mais avec un contrôle humain possible, sert davantage de référence, explique le régulateur.

L’Arcom souligne toutefois que la mise en place de ces contrôles impliquera un renforcement important de ses compétences techniques. L’Autorité prévoit des recrutements spécialisés et des investissements pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ce n’est pas la première fois que l’idée émerge, l’Arcom travaillant à sa mise en place depuis longtemps. Plusieurs associations de défense des libertés numériques s’inquiètent du risque de surblocage. Le blocage IP peut en effet toucher des services légitimes partageant la même infrastructure que des sites illicites, surtout dans le cas d’hébergements mutualisés ou de CDN. La Cour européenne des droits de l’Homme a déjà condamné des dispositifs jugés insuffisamment proportionnés. L’Arcom insiste donc sur la nécessité d’un contrôle strict et d’une intervention humaine systématique pour éviter tout dérapage.

Déploiement prévu au plus tard pour mi 2026

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free travaillent déjà avec l’Arcom et les ayants droit à la mise en œuvre technique de ce dispositif. Un avenant signé en mai 2025 prévoit une mise en production complète avant la fin du premier semestre 2026, confirme le rapport de l’autorité. Une officialisation de ce qui avait déjà été révélé par la presse.

Ce système devrait profondément transformer la lutte contre le piratage en France. Il promet une réaction beaucoup plus rapide face à la diffusion illégale de matchs, mais représente en même temps l’une des mesures de censure de sites les plus strictes possible.

Free annonce la mise en clair pendant 1 mois sur les Freebox et Free TV d’une chaîne française musicale culte

Melody TV en clair chez Free pour les fêtes  avec un mois de programmes musicaux gratuits. De quoi se replonger dans les grandes heures de la scène française et internationale.

Bonne nouvelle pour les abonnés Freebox  amateurs de variété et de patrimoine musical, Melody TV est proposée en clair sur Freebox TV et l’application Free TV pendant 1 mois. Du 1er au 31 décembre 2025, la chaîne est disponible sans surcoût sur le canal 262, elle est habituellement facturée 4,50 €/mois.

Lancée en 2001, Melody TV  invite à un véritable voyage à travers plusieurs décennies d’archives des 60’s aux années 2000 avec des émissions cultes comme Champs-Élysées ou Numéro 1, des concerts mythiques, des clips emblématiques et des documentaires rarement rediffusés. Johnny Hallyday, Claude François, Dalida, Sheila mais aussi les Rolling Stones, Michael Jackson ou The Police rythmeront ainsi les soirées de décembre, avec une programmation renforcée en contenus spéciaux pour les fêtes.

Une chaîne en clair chez Free… mais qui s’efface chez Canal+

En parallèle de cette opération de découverte, Melody TV semble amorcer son retrait progressif des offres Canal+. La chaîne a déjà disparu des options à la carte ainsi que de l’option Canal+ Crescendo. Des signaux qui laissent envisager une sortie totale des offres Canal+ si cette trajectoire se poursuit.

Source : Portail Free

Ca s’est passé chez Free et dans les télécoms : la vaste manigance d’Orange, SFR et Bouygues, une Freebox unique, Free fait un choix critiqué…

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…


1er décembre 2005 : Freebox TV devient multiposte

20 ans auparavant, Free étendait son offre de télévision en permettant à tous ses abonnés de regarder Freebox TV sur un autre écran que leur téléviseur. L’opérateur de Xavier Niel a ainsi annoncé, le 1er décembre 2005, l’arrivée du multiposte, permettant la diffusion sécurisée des chaînes diffusées par ADSL sur un ordinateur par exemple.

Il assurait alors un flux de télévision sécurisé, pour protéger l’intégrité des chaînes diffusées par ADSL. Avec ce nouveau service, l’opérateur désirait toucher 5% des téléspectateurs français, soit un million d’utilisateurs réguliers du service de télévision sur Freebox.


1er décembre 2005 : SFR, Orange et Bouygues Telecom condamnés pour s’être trop bien entendu

Une victoire pour les abonnés. Les trois opérateurs ont été reconnus coupable par le Conseil de la concurrence de concertation à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Orange, Bouygues et SFR ont ainsi échangé, de 1997 à 2003, tous les mois, des chiffres précis et confidentiels concernant leurs nouveaux abonnés. Des échanges, qui, s’ils ne portaient pas sur les décisions de prix, étaient propres à réduire l’intensité de la concurrence sur le marché mobile.

SFR a écopé de 220 millions d’euros d’amende, Orange pour sa part a du payer 256 millions et Bouygues Telecom de 58 millions d’euros. S’ils ont tenté de faire appel, il a été rejeté par la justice en 2007. A l’époque, l’UFC-Que Choisir annonçait “un préjudice global estimé entre 1,2 et 1,6 milliards d’euros“.


1er décembre 2009 : Alice ADSL lance son offre triple-play

Il y a 16 ans, le défunt opérateur Alice ADSL refondait sa gamme d’offres internet + Téléphone + TV. Le 1er décembre 2009 a donc marqué la naissance d’AliceBox Initial, pour une première découverte des avantages du triple-play pour 19.99€/mois (60 chaînes de télévision, téléphonie illimitée vers les fixes de 60 destinations dont la France…), et AliceBox Plus avec un service triple-play enrichi pour 29.99€/mois. Cette version plus haut de gamme quant à elle proposait 160 chaînes, 100 destinations à l’international pour les appels et bien d’autres avantages…

Le saviez vous ? A l’époque, la box d’Alice avait ses propres boîtiers CPL, comme Free. Les abonnés AliceBox Plus pouvaient ainsi recevoir une paire… d’Aliceplugs.

Et comme d’habitude, on ne résiste pas à l’envie de vous mettre la musique en tête… Wou-hou ! ♪


1er décembre 2020 : Bouygues lance son réseau 5G

Un anniversaire bien particulier ! Si SFR a été le premier à lancer son réseau 5G en France, ce dernier était réservé à quelques habitants de Nice et c’était également le cas de son forfait. Le 1er décembre marque donc le premier lancement d’un réseau 5G à l’échelle nationale.

L’opérateur utilise deux bandes fréquences (3.5GHz et 2100 MHz) et annonçait donc l’ouverture de son réseau dans 20 villes de moyennes et grande tailles, en plus d’un forfait low-cost. Depuis, la couverture proposée a bien évolué et Bouygues affirme proposer sa 5G à trois habitants sur quatre.


2 décembre 2005 : Free lance un nouveau service de partage de fichier accessible à tous

Vous connaissez WeTransfer ? Free a lancé un service similaire… il y a 20 ans En effet, l’opérateur de Xavier Niel lançait un service similaire pour faciliter l’envoi de fichiers volumineux le 2 décembre. Sur la page dl.free.fr, tous les internautes (y compris les non-abonnés Free) pouvaient ainsi envoyer un lien de téléchargement à leur proche, pour un fichier de maximum 1 Go. Le tout autant de fois qu’ils le souhaitent ! Le service a depuis été remplacé par Free Transfert.


3 décembre 2013 : Free Mobile inclut la 4G dans son forfait

L’opérateur de Xavier Niel a enrichi il y a maintenant 12 ans son forfait mobile, en proposant l’accès à la 4G sans surcoût. Dans un premier temps, le réseau mobile ne sera disponible que pour les abonnés au forfait à 19.99€, qui à l’époque proposait 20 Go. Le forfait à 2€ suivra peu après cette annonce du 3 décembre 2013. Lors de son lancement, la 4G de Free utilisait la bande fréquence 2,6 GHz et l’opérateur annonçait un débit théorique maximum de 150 Mbit/s. Bien des choses ont changé depuis…

Voilà ce que proposait Free à l’époque. Le forfait a bien évolué depuis, mais pas son prix !


4 décembre 2018 : Free lance sa Freebox Delta

Une box qui aura eu le mérite de bousculer le marché et de trancher avec les anciennes. Le 4 décembre 2018, Free présentait en effet lors d’une conférence sa toute nouvelle Freebox, nommée Delta. Outre le 8 Gbit/s, une première en France, la Freebox Delta avait énormément de nouveautés à proposer : tout d’abord une offre comprenant de nombreux contenus inclus, notamment Netflix, mais aussi un player haut de gamme créé en partenariat avec Devialet qui proposait à la fois une enceinte assez puissante et deux assistants vocaux… La réception avait cependant été assez mitigée : la box paraissait folle mais c’était aussi la première fois que Free s’aventurait dans le premium, d’autant que les frais annoncés ont vite refroidis certains abonnés. Au point même que l’opérateur a changé de politique et lancé une offre sans le player à l’achat, quelques semaines après.


6 décembre 2012 : Free Mobile enrichit son forfait à 2€

Free avait déjà secoué la concurrence avec son forfait mobile à 2€ et il réitère l’opération en 2012 en proposant un forfait “4 fois moins cher” que la concurrence intégrant 2h d’appels au lieu d’une précédemment, SMS illimités et augmente même son option data en réduisant son prix afin d’obtenir les MMS illimités en France métropolitaine et 30 Mo de data pour 0.99€/mois en plus. Les abonnés avaient également, à compter du 6 décembre 2012, accès à FreeWiFi Secure, le réseau communautaire de Free pour internet illimité.

 Un spot publicitaire concis pour cet enrichissement d’offre.


6 décembre 2019 : Free lance son offre spéciale pour les amateurs de lecture et ça ne passe pas

Un gros couac chez Free. L’opérateur annonçait en effet, le 06 décembre 2019, l’intégration d’une offre en partenariat avec Youboox sur les forfaits mobiles et Freebox à partir du 1er février 2020. Le hic ici, est que cette offre allait engendrer une augmentation automatique du forfait des abonnés concernés pour 0.99€ supplémentaires.

Si l’offre peut être alléchante, avec plus de 50 000 livres accessibles depuis un support mobile, la pratique n’est cependant pas passée inaperçue. Face au mécontentement des abonnés, l’intégration de Youboox One a finalement été annulée, pour devenir une possible option à souscrire, si vous le désirez uniquement.


6 décembre 2021 : Amazon Prime offert 6 mois aux abonnés Freebox Révolution

Surprise pour tous les abonnés Freebox en cette fin d’année 2021, l’opérateur incluait dans son offre la plus mythique 6 mois d’abonnement offerts à Amazon Prime. Un service qui inclut énormément d’avantages et qui était déjà intégré aux offres Freebox Delta. L’offre a même été étendue aux abonnés Freebox Pop et même aux abonnés Freebox mini 4K ayant lié leur forfait mobile à leur offre fixe. Cependant, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

 

 

Radio France lance une toute nouvelle application, disponible sur les players Freebox Pop et Ultra mais aussi sur des Smart TV

Radio France franchit une nouvelle étape dans sa stratégie d’innovation en rendant sa plateforme accessible sur les téléviseurs Android TV. 

Radio France annonce que sa plateforme numérique est désormais accessible sur tous les téléviseurs équipés d’Android TV, une première pour un acteur radio français sur les TV connectées. « De plus en plus de Français utilisent la télévision pour écouter la radio. Toujours attentive aux évolutions des usages de ses publics, Radio France a développé une version de sa plateforme dédiée à ce nouvel espace d’écoute et devient ainsi le 1er acteur radio français à l’investir », explique le groupe.

Selon nos propres constatations, l’application est disponible sur le Player Free TV 4K, inclus dans les offres Freebox Pop et Ultra, depuis le PlayStore Le déploiement de l’application sera étendu progressivement à d’autres systèmes d’exploitation, notamment Tizen de Samsung. Radio France rappelle que « son déploiement se poursuivra progressivement sur les autres systèmes d’exploitation TV du marché notamment sur Tizen (Samsung) ».

Le groupe présente cette arrivée sur les téléviseurs connectés comme une étape supplémentaire dans sa stratégie d’innovation. Selon Radio France, « cette arrivée de la plateforme Radio France sur les TV connectées est une nouvelle illustration de l’esprit d’innovation du service public ».

L’interface a été pensée spécifiquement pour l’écoute sur téléviseur, et non comme une simple adaptation de la version web ou mobile. Comme le précise le communiqué : « Cette version pour TV connectées n’est pas une simple déclinaison de la plateforme web et mobile. Comme elle l’a fait pour les voitures connectées, Radio France a pensé l’interface de cette version pour qu’elle réponde au mieux aux usages spécifiques de l’écoute via télévision. »

Les flux radio et musicaux, particulièrement sollicités sur les TV connectées, ont donc été placés au cœur de l’expérience. « L’écoute des flux radio et de musique étant notamment privilégiée par les utilisateurs sur TV connectées, Radio France a pensé un accès direct à ces contenus spécifiques dans son catalogue. Les mélomanes pourront ainsi accéder gratuitement et sans publicité à la plus diversifiée des programmations musicales, quel que soit leur genre de prédilection (pop, rock, électro, hip-hop, classique…) », détaille le groupe.

Enfin, la continuité d’écoute fait partie des points d’attention : « Grâce au compte utilisateur, l’auditeur pourra bénéficier d’une continuité de son expérience audio sur l’ensemble de ses lieux d’écoutes, tout au long de sa journée : depuis sa voiture, sur son mobile, en passant par son enceinte et dorénavant depuis sa télévision. »

Free Mobile éteint massivement ses antennes 3G, et booste sans attendre sa 4G pour ses abonnés

8 937 sites 3G de moins en un seul mois, l’opérateur en compte encore 21 179.

Free Mobile vient de donner un sérieux coup d’accélérateur à l’extinction de son réseau 3G. Selon le dernier observatoire de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) arrêté au 1er décembre 2025, l’opérateur a désactivé en un mois un volume inédit de sites, tout en renforçant parallèlement sa 4G sur la bande 900 MHz.

Près de 9 000 sites 3G coupés en un mois

Au 1er novembre 2025, Free Mobile comptait 30 116 sites équipés de la 3G techniquement opérationnels en métropole. Un mois plus tard, au 1er décembre, ce parc tombe à 21 179 sites. Résultat : 8 937 sites 3G ont été désactivés en l’espace d’un mois.

L’opérateur, qui avait brièvement pris la tête du plus grand réseau 3G de France en nombre de sites, n’aura donc conservé ce statut que quelques semaines. Ce recul massif est directement lié à la stratégie de bascule de la bande 900 MHz, utilisée jusqu’ici pour la 3G, vers des technologies plus récentes. Sur le terrain, Free avait déjà commencé à éteindre la 3G dans certaines zones pilotes, notamment à Bordeaux et dans les Yvelines, où les clients sont invités à utiliser la 4G ou la 5G sur leurs terminaux compatibles. A défaut l’itinérance Orange prendra le relais.

Une 4G 900 MHz renforcée, mais pas encore partout

En parallèle de ces coupures, Free Mobile a bien activé de nouveaux sites 4G sur la même bande de fréquences. Sur le mois de novembre, l’ANFR fait état de 3 290 sites 4G 900 MHz supplémentaires mis en service chez Free Mobile pour un total de 12 201 sites désormais.

Le contraste est donc frappant : sur les 8 937 sites 3G désactivés, seuls 3 290 ont été migrés en 4G 900 MHz. La différence, soit 5 647 sites, n’est donc plus en service à ce stade. Il s’agit vraisemblablement de sites qui feront l’objet d’une bascule ultérieure.

Free Mobile a récemment prévenu ses abonnés par mail d’une importante bascule technique à partir du 15 décembre, avec la mise en avant de la 4G et de la 5G au détriment de la 3G. Le calendrier communiqué aux clients semble donc cohérent avec les premiers mouvements observés dès novembre sur le réseau.

Ce vaste chantier s’inscrit dans le mouvement général d’extinction progressive des réseaux 3G en France. En misant sur la 4G 900 MHz, bande particulièrement adaptée à la couverture large et à l’intérieur des bâtiments, Free cherche à améliorer la qualité de service tout en réallouant ses fréquences vers des usages plus efficaces.

 

Xavier Niel investit dans un tout nouvel assistant vocal made in France issu de Kyutai (Iliad)

Une première stat-up émerge du laboratoire cofondé par Iliad, avec pour ambition de développer une nouvelle IA conversationnelle.

Il y a deux ans, Kyutai voyait le jour à Paris. Ce laboratoire de recherche à but non lucratif s’est donné pour mission de relever les défis majeurs de l’intelligence artificielle en développant des modèles multimodaux open source capables de traiter texte, son, image et autres contenus. Financé par trois mécènes de poids, Rodolphe Saadé, Xavier Niel et Eric Schmidt, Kyutai a rapidement réuni une équipe reconnue dans le domaine.

Suite à plusieurs projets dévoilés,  Kyutai a« commencé à recevoir des marques d’intérêt de pas mal de grosses boîtes dont on n’aurait jamais imaginé qu’elles contacteraient une organisation à but non lucratif pour des solutions de voix », explique Neil Zeghidour, l’un des fondateurs.

Ces sollicitations ont convaincu le chercheur du potentiel commercial de ses modèles audio, ces audio large models développés au sein de Kyutai. Il a donc lancé sa propre entreprise, Gradium, qui vient de réaliser une levée de fonds de 60 millions d’euros en amorçage, l’une des plus importantes de l’année dans la French Tech.

Cette levée a été menée par FirstMark Capital et Eurazeo, accompagnés de DST Global Partners, Eric Schmidt, Xavier Niel, Rodolphe Saadé, Korelya Capital et Amplify Partners. Gradium développe un modèle de fondation destiné à intégrer l’IA vocale dans de nombreux usages: jeux vidéo, centres d’appels, applications d’apprentissage linguistique, etc. « C’est une évidence pour tout le monde que, la plupart du temps, l’interaction avec les machines doit être vocale », souligne Neil Zeghidour, rappelant que les solutions actuelles restent parfois coûteuses ou peu fiables.

La jeune pousse promet une IA conversationnelle fluide, personnalisable et proposée à un prix compétitif. Grâce à un simple prompt, il est possible de générer des voix variées, d’une intonation grave à un accent britannique, ou encore une voix aiguë et lente. Gradium fonctionne aujourd’hui en cinq langues: anglais, français, allemand, espagnol et portugais, avec d’autres à venir.

Comme de nombreuses entreprises du secteur, Gradium met en avant la rapidité de son développement. « En trois mois, nous avons entraîné des modèles, créé une infrastructure, acquis des clients, atteint un niveau où l’on est déjà compétitif avec des boîtes qui ont plusieurs années d’existence », précise son fondateur, passé par Meta et Google DeepMind. Le montant significatif de la levée s’explique par la crédibilité de l’équipe, les besoins en puissance de calcul, l’ampleur du marché visé et la concurrence forte dans l’IA vocale.

Les liens entre Gradium et Kyutai restent étroits. Les équipes de Gradium travaillent toujours dans les locaux du laboratoire, et Alexandre Défossez, directeur scientifique de la start-up, partage ses activités entre les deux structures. De manière inhabituelle, Kyutai détient même une part du capital de la jeune pousse, obtenue directement auprès des fondateurs, sans investissement financier. En cas d’acquisition ou de revente de parts, Kyutai pourra ainsi percevoir une partie des retombées. Pour Neil Zeghidour, ce modèle profite à tout l’écosystème. « Cela crée un écosystème où on peut avoir une recherche fondamentale pérennisée sur le long terme et des boîtes qui ont accès à de la technologie de haut niveau. »

Free révèle de nouvelles informations sur les enregistrements TV dans le cloud que les abonnés Freebox doivent absolument connaître

Free cherche à rendre son service d’enregistrement cloud plus lisible et plus transparent. Un système de paliers mis en place est désormais mieux documenté et assorti d’alertes claires, il doit permettre aux abonnés de suivre précisément leur consommation et de mieux anticiper une éventuelle facturation.

Free apporte de nouvelles précisions sur le fonctionnement des enregistrements TV dans le cloud via son service Free TV, désormais au cœur de l’expérience télévisuelle des abonnés. Accessible sur le Player TV Free 4K  ainsi que sur de nombreux supports compatibles ( mobile, Smart TV, Apple TV,  Fire TV, web etc), ce service permet d’enregistrer ses programmes sans support physique, avec une capacité incluse qui dépend de l’offre détenue.

Chaque abonné Freebox dispose en effet d’un quota d’heures d’enregistrement intégré : 320 heures pour les clients Freebox Ultra et Ultra Essentiel, et 100 heures pour les abonnés Freebox Delta et Pop, 40h pour la Freebox Révolution (en complément du disque dur) et 10 heures pour la mini 4K, Crystal et One. Une capacité qui peut être dépassée, mais qui peut alors entraîner une facturation supplémentaire. D’où l’importance de comprendre le mécanisme mis en place par l’opérateur.

Un système de paliers pour mieux suivre sa consommation

Free explique avoir introduit un système de paliers afin d’informer clairement l’utilisateur de sa progression dans son volume d’enregistrements. Lorsqu’un seuil est atteint, une notification apparaît dans Free TV pour indiquer le passage à une nouvelle tranche d’heures.

Les paliers suivis sont les suivants : 0 h, 8 h, 20 h, 40 h, 80 h, 160 h, 250 h, 320 h et 500 h. À chaque changement de palier, le service ajoute automatiquement un bloc d’heures supplémentaires, pouvant aller de 8 à 180 heures selon le niveau atteint. Cette mécanique, représentée par un schéma désormais disponible dans l’assistance, permet de clarifier un fonctionnement qui, jusqu’ici, pouvait rester opaque pour certains abonnés.

Dépasser les heures incluses sur Freebox Ultra, un exemple

Pour illustrer ce système, Free prend le cas d’un abonné Freebox Ultra ayant déjà consommé les 320 heures d’enregistrement incluses dans son offre. S’il décide d’ajouter un programme de 3 heures, son total atteint alors 323 heures, ce qui déclenche automatiquement le passage au palier suivant, fixé à 500 heures.

Free TV affiche alors un message prévenant que 180 heures supplémentaires vont être ajoutées. Au-delà des heures incluses dans l’offre, ces heures additionnelles sont facturées 0,02 € par heure et par mois, un tarif rappelé clairement dans la fenêtre d’avertissement. L’utilisateur peut alors choisir d’accepter ou d’annuler le passage de palier, ce qui lui donne la possibilité d’éviter tout dépassement involontaire.

Pour les utilisateurs souhaitant rester dans le cadre de leurs heures incluses, Free rappelle qu’il est toujours possible de supprimer des enregistrements directement dans Free TV afin de repasser sous le seuil prévu par leur offre. Une manipulation simple, mais essentielle pour maîtriser sa consommation.

Phishing : Google lance un nouvel outil qui scrute les messages frauduleux qui veulent vous piéger

Google renforce les capacités de son outil de recherche visuelle. Il est désormais possible d’utiliser Google Lens pour analyser les messages suspects et déterminer s’ils relèvent d’une tentative d’arnaque.

Lorsqu’un message provenant d’un expéditeur inconnu arrive dans une application de messagerie, il peut être difficile de savoir s’il est légitime. Pour aider les utilisateurs à y voir plus clair, Google permet maintenant de soumettre ces messages douteux à Google Lens.

Deux méthodes sont proposées pour détecter d’éventuelles escroqueries. Les utilisateurs de smartphones Android peuvent utiliser la fonction Entourer pour chercher. Il suffit de maintenir le doigt sur le bouton d’accueil, puis d’entourer le texte suspect afin de le soumettre automatiquement à Google Lens. Cette analyse est directement intégrée à l’outil.

L’autre option, disponible sur Android et iOS, consiste à passer par l’application Google. Il faut dans ce cas réaliser une capture d’écran du message, puis l’envoyer à Google Lens pour obtenir une évaluation.

Grâce à son IA et aux informations disponibles en ligne, Google Lens pourra indiquer si le message semble légitime ou s’il s’agit d’une tentative de fraude. Des conseils de prudence sont également affichés pour rappeler les bons réflexes à adopter en cas de doute. Google précise que cette fonction est en cours de déploiement et sera bientôt accessible à l’ensemble des utilisateurs dans Circle to Search et dans Google Lens.

Si cette nouveauté apporte un outil supplémentaire pour lutter contre les arnaques, l’absence d’intégration immédiate dans Gemini peut surprendre. L’assistant IA de Google serait en effet particulièrement adapté à cette tâche. Toutefois, Google travaille déjà à l’intégration d’une fonction de recherche visuelle similaire à Circle to Search directement au sein de Gemini, ce qui pourrait arriver prochainement.

Canal+ remet de la presse sans surcoût dans l’offre de ses abonnés avec le lancement de « La Presse by Prisma »

Près d’un an après avoir mis un terme à l’inclusion du kiosque numérique PassPresse dans ses abonnements, Canal+ fait discrètement revenir des magazines pour ses abonnés sous une nouvelle forme : « La Presse by Prisma ».

Fin 2024, Canal+ avait en effet annoncé le retrait du PassPresse, service lancé par Prisma Media et proposé sans surcoût aux abonnés Canal+ depuis septembre 2023. Les abonnés devaient alors se tourner vers l’abonnement payant facturé 9,99 €/mois afin de continuer à profiter du service. Bonne nouvelle, depuis aujourd’hui, un nouveau service de presse de la même filiale fait son apparition dans l’écosystème Canal+ : un corner  baptisé « La Presse by Prisma », accessible depuis l’application Canal+ dans la rubrique « Chaînes & apps » puis « Applications partenaires ». Le groupe n’a pas encore communiqué officiellement sur ce lancement, mais le service est d’ores et déjà visible pour les abonnés et propose des magazines en lecture numérique, sans surcoût.

Parmi les titres déjà mis en avant, on retrouve plusieurs marques fortes de Prisma Media et de ses partenaires : Prima, Cuisine Actuelle, Télé Loisirs, Femme Actuelle, Maison Côté Sud, Maison Côté Ouest, Voici, Ideat, Harper’s Bazaar, Capital, Ça m’intéresse, GEO, Cuisine AZ, Vivre Côté Paris ou encore The Good Life. L’accès est pour l’instant proposé sans surcoût aux abonnés Canal+ via ce nouvel espace dédié.

Free Mobile lance ses promos “Super Hottes” sur une vaste gamme de smartphones, il y en a pour tous les goûts

Pour les fêtes de fin d’années, Free lance une grande salve de promotions.

Pas une simple hotte, une “super hotte” ! Après les Black Free days, l’opérateur continue les promos de fins d’années avec une nouvelle sélection de smartphones bénéficiant d’offres intéressantes. Il peut s’agit de remises immédiates ou d’offres de remboursement, voir de bonus reprise d’un ancien smartphone, mais ces promos concernent une vaste gamme de 30 smartphones, pour tous les budgets.

Pour les amateurs de haut de gamme, on peut notamment trouver 100€ de remise immédiate sur le Pixel 10 Pro XL de Google, ou une ODR du même titre sur la version Pro, mais aussi une combinaison de 100€ remboursés et 100€ de bonus reprise sur le Galaxy S25 de Samsung par exemple.

Si vous souhaitez vous tourner vers de smartphones un peu moins onéreux, d’autres offres peuvent vous intéresser, comme les 70€ remboursés sur les packs Gaalxy A56 et Buds Fre ou celui comprenant le bracelet connecté Fit 3. Voire même les 100€ remboursés sur le Pixel 9a. Quant aux plus petits budgets, vous pouvez trouver des promosmêmle sur des téléphones plus entrée de gamme, comme une ODR de 80€  sur le Magic7 Lite 5G de Honor, ou 40€ remboursés sur un pack comprenant un Redmi 15C 5G et des écouteurs Buds 6 play. Les offres “Super Hottes” font d’ailleurs l’objet d’une catégorie à part sur le site web de l’opérateur.

 

 

Un pari discret de Xavier Niel dans les télécoms commence à lui rapporter gros, cela tombe à pic pour le rachat de SFR

La valorisation de la participation du fondateur de Free dans Milicom explose. Et une pluie de dividendes commence à tomber.

Xavier Niel reste très discret sur Millicom, opérateur télécoms présent en Amérique latine sous la marque Tigo, mais ce pari s’avère extrêmement lucratif. Via une holding de droit luxembourgeois cotée au Nasdaq, le fondateur de Free détient aujourd’hui 42,2 % du capital du groupe, actuellement présidée par son fidèle lieutenant Maxime Lombardini, tandis que son fils Jules Niel siège au conseil d’administration depuis un an. Il s’agit pour le fondateur de Free de l’une des plus opérations financières les plus rentables réalisé ces dernières années malgré l’échec de sa tentative d’OPA à plus de 4 milliards d’euros rejetée durant l’été 2024,

Quoiqu’il en soit, sa prise de participation en plusieurs étapes aurait coûté entre 1,35 et 1,4 milliard de dollars. Or, l’action Millicom a flambé de 124 % depuis le début de l’année grâce aux bons résultats opérationnels du groupe, révèle La Lettre de L’Expansion. Résultat : la part de Xavier Niel est désormais valorisée à environ 3,4 milliards d’euros, soit une plus-value potentielle de l’ordre de 2 milliards d’euros.

L’opérateur aux 50 millions d’abonnés qui opère dans 9 pays sud-américains (Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Bolivie, Paraguay), a commencé par ailleurs à distribuer à ses actionnaires près de 5,50 dollars de dividendes par action d’ici avril 2026, dont une part exceptionnelle issue de la récente cession de ses infrastructures passives en Amérique centrale.

Cette pluie de dividendes va s’organiser de cette manière, 3 dollars par action versés entre juillet dernier et avril prochain, auxquels s’ajoute un dividende exceptionnel de 2,50 dollars par titre, réglé pour moitié le 15 octobre dernier et pour autre moitié le 15 avril 2026. De quoi constituer une cagnotte bienvenue au moment où Xavier Niel se positionne pour reprendre, avec Iliad/Free, une partie des activités de SFR, indiquent nos confrères. Son groupe Iliad s’est vu refuser en octobre avec Orange et Bouygues Telecom une première offre de rachat à hauteur de 17 milliards d’euros. Le trio devrait rehausser son offre d’ici la fin de l’année.

Une poule aux oeufs d’or qui progresse

Si l’action Millicom a bondi cette année, c’est parce que l’opérateur sud-américain a signé l’une de ses meilleures années depuis une décennie. Les résultats des neuf premiers mois de 2025 démontrent une trajectoire solide, portée par une forte discipline financière et une accélération de la rentabilité. Si le chiffre d’affaires trimestriel atteint 1,344 milliard de dollars, quasiment stable sur un an (–0,5 %) dans un contexte de devises défavorables  c’est la rentabilité qui impressionne avec un EBITDA ajusté  de 695 millions d’euros, en hausse de +18,7 %. et une marge record de 48,9 %, contre 40,9 % un an plus tôt.

Cette explosion de la marge illustre une transformation interne réussie, à savoir la réduction des coûts, une meilleure productivité et montée des services mobiles et fixes haut débit. Et oui la croissance commerciale est soutenue, Millicom continue de gagner des clients à un rythme rapide soit 293 000 abonnés postpayés sur le trimestre (vs 68 000 un an plus tôt) et plus de 60 000 abonnés fixe lors du 3ème trimestre. Dans plusieurs marchés clés (Colombie, Guatemala, Panama), la croissance des revenus de services est forte, entre +5 % et +12 % , avec des marges EBITDA dépassant parfois 50 %, comme au Panama. Mais le véritable moteur de la valorisation de Millicom, c’est le cash : 638 millions de dollars  d’Equity Free Cash Flow (EFCF) générés sur les neuf premiers mois de 2025, soit +98 millions de dollars en un an. Le groupe vise 750 millions de dollars de EFCF sur l’année complète. Cette capacité à générer du cash permet au groupe de distribuer des dividendes massifs, dont profite directement Xavier Niel.

Face au fléau des arnaques téléphoniques, de nouvelles règles de l’Arcep obligent Orange, Free, SFR et Bouygues à sortir l’artillerie lourde

Contre les appels frauduleux, l’Arcep change les règles du jeu.

L’Arcep renforce son dispositif de lutte contre les usurpations de numéros de téléphone. Dans une décision publiée mardi, l’autorité détaille plusieurs mesures qui entreront progressivement en vigueur à partir du 1er janvier 2026, avec pour objectif de mieux authentifier les numéros affichés et de réduire les appels frauduleux.

Depuis janvier 2025, près de 18000 signalements d’usurpation ont été recensés sur la plateforme J’alerte l’Arcep, preuve que les fraudeurs parviennent encore à détourner des numéros, notamment mobiles. Ces pratiques provoquent une réelle inquiétude chez les abonnés concernés, souvent contactés par des personnes irritées par des appels qu’ils n’ont jamais passés.

L’Arcep rappelle que les opérateurs ont déjà l’obligation, depuis la loi du 24 juillet 2020, d’authentifier les numéros d’appelant grâce au mécanisme MAN. Ce système impose de couper les appels non authentifiés et permet de tracer l’origine des communications grâce à la coopération entre opérateurs.

La lutte contre les appels frauduleux s’intensifie

Dans sa nouvelle décision, l’autorité prévoit plusieurs évolutions. D’abord, les appels provenant de l’étranger avec un numéro mobile français non authentifié seront affichés en numéro masqué. Cette mesure vise à limiter les risques d’usurpation durant la transition vers de nouveaux protocoles d’authentification, qui doivent couvrir plus de 80 % des appels en itinérance d’ici fin 2025. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2026, sauf à Saint-Martin où l’échéance est fixée à 2028.

L’Arcep recommande également de masquer l’identifiant d’appelant lorsque des contraintes techniques empêchent la transmission correcte des informations d’authentification, notamment lors de renvois d’appels via des équipements anciens. Les opérateurs devront conserver la signature d’origine et informer l’Arcep des actions menées pour résoudre ces limitations.

L’autorité clarifie par ailleurs l’obligation de vérification des numéros utilisés par les clients : chaque opérateur devra lister contractuellement les numéros autorisés et limiter techniquement leur usage à cette liste. La décision met aussi en œuvre une disposition de la loi du 30 juin 2025, en créant une catégorie spécifique de numéros réservés aux appels automatisés liés à un objectif d’intérêt général et attribués à des organisations préalablement désignées par arrêté.

Enfin, l’Arcep annonce des mesures pour améliorer la gestion des numéros en Outremer, ainsi qu’une nouvelle règle imposant un délai minimum de 45 jours avant la réattribution d’un numéro résilié à l’initiative de l’opérateur. Ce délai doit permettre à l’abonné concerné de récupérer son numéro avant qu’il ne soit réutilisé.

Free Mobile lance des “bonus reprise” à durée limitée pour passer à l’iPhone à Noël tout en faisant un geste écologique

À l’approche des fêtes, Free Mobile met en avant une opération qui permet à la fois de réduire le prix de votre nouveau smartphone et de donner une seconde vie à votre ancien mobile. Grâce au service de reprise, assuré avec le partenaire Recommerce, vous profitez jusqu’à 100 € de bonus sur une sélection d’iPhone.

Changer de smartphone sans gaspiller, c’est la nouvelle incitation de Free Mobile avant les fêtes de Noël. Plutôt que de laisser un téléphone inutilisé dans un tiroir, Free mobile vous propose de le faire reprendre. Une fois envoyé, votre mobile est contrôlé, reconditionné ou valorisé. Un moyen simple de limiter les déchets électroniques et de favoriser l’économie circulaire. En retour, vous obtenez la valeur de reprise de votre ancien appareil et un bonus allant jusqu’à 100 €, déduit de vos prochaines factures ou appliqué en partie immédiatement en boutique.

Jusqu’à 100 € de bonus sur les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max

Du 2 au 10 décembre 2025, Free mobile propose une offre spéciale sur l’ iPhone 17 Pro et l’ iPhone 17 Pro Max; Pour toute souscription à un forfait Free mobile et la reprise d’un ancien smartphone (valeur min. 10 €), vous bénéficiez d’un bonus reprise de 100 €, en plus de la valeur de votre ancien téléphone. En ligne, il s’agit d’un bonus remboursé sous forme d’avoir sur facture alors qu’en boutique, l’opérateur procèdera à une remise immédiate partielle + avoir sur facture.

Toute la gamme iPhone 16 profite elle aussi d’un coup de pouce pour Noël. Du 2 au 29 décembre 2025 cette fois, Free mobile ajoute 50 € de bonus pour l’achat d’un iPhone 16, iPhone 16e et iPhone 16 Plus Les conditions restent les mêmes.

Pour profiter de la reprise Free mobile en ligne, il suffit de choisir votre nouveau mobile sur la boutique Free, d’estimer  la valeur de votre ancien téléphone en quelques questions, puis de finaliser votre commande et d’envoyer gratuitement votre ancien mobile. Vous recevrez enfin la  la valeur de reprise par virement + le bonus sous forme d’avoir sur facture.

Source : Portail Free

Le Sénat adopte une loi réclamée par les gros opérateurs taxant la bande-passante et l’utilisation des réseaux par les entreprises

Le Sénat a validé un amendement visant à instaurer une taxe destinée aux géants du numérique qui utilisent les infrastructures de télécommunications. Cette mesure pourrait toucher un nombre important d’entreprises.

Le principe du péage numérique, aussi appelé fair share, revient au premier plan. L’amendement prévoit en effet de faire contribuer financièrement les acteurs du numérique qui s’appuient massivement sur les réseaux télécoms. Une mesure qui est depuis longtemps réclamée par les gros opérateurs français (FFT) et européens.

Une taxe qui viserait aussi des entreprises françaises

Le texte adopté il y a quelques jours introduit une « contribution exceptionnelle sur les entreprises relevant du secteur des services numériques ». Selon l’amendement, cette taxe concerne « toutes les entreprises » du secteur, « quel que soit leur lieu d’établissement », dès lors qu’elles « utilisent directement ou indirectement les infrastructures numériques situées sur le territoire national ».

Des seuils ont toutefois été définis. L’entreprise doit enregistrer « un chiffre mondial consolidé supérieur à 750 millions d’euros et un chiffre d’affaires en France supérieur à 50 millions d’euros ». La contribution serait fixée à 1 % du chiffre d’affaires hors taxes réalisé en France.

À l’origine, la mesure ciblait surtout les groupes consommant énormément de bande passante, comme Netflix, Akamai, Google, Meta ou Amazon, qui représentent à eux seuls près de la moitié du trafic de données en France. Mais le texte s’applique finalement à toutes les entreprises du secteur numérique dépassant les seuils de chiffre d’affaires, y compris lorsque celui-ci est inférieur à un milliard d’euros au niveau mondial.

Cette portée large soulève des interrogations. Comme le souligne Nicolas Guillaume, dirigeant de l’opérateur Netalis : « Octave Klaba, OVHcloud, et d’autres vont se retrouver taxés au même titre que des GAFAM par exemple ? » OVHcloud serait effectivement concerné au regard des critères retenus. Le groupe a réalisé 993,1 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière, dont environ la moitié en France en 2022. Il pourrait ainsi être amené à verser près de 5 millions d’euros supplémentaires.

Source : Alloforfait

Canal+ resserre la vis, le partage des codes entre amis c’est fini, comme sur Netflix, Disney+ etc

Dans ses nouvelles conditions générales d’abonnement, Canal+ durcit le ton sur le partage de compte, l’usage est désormais limité au sein du même foyer.

D’un argument marketing au resserrage progressif, Canal+ change progressivement de ligne sur le partage de compte. Dans ses nouvelles conditions générales d’abonnement du 1er décembre, le groupe encadre beaucoup plus strictement l’utilisation d’un même compte, alors qu’il a longtemps mis en avant la souplesse de cet usage, notamment avec la campagne « Les codes » en novembre 2020 (« le plus simple pour partager ses codes, c’est d’en avoir ») avec Kad, Jamel ou encore Isabelle Nanty.

Canal+ rappelle d’abord que l’abonné est responsable de tout ce qui se passe sur son compte, même avec plusieurs connexions simultanées avant d’annoncer la couleur. Là où les anciennes CGA évoquaient un usage « au sein du cercle familial » rappelle le très informé @Anael_tw sur X, Canal+ parle désormais explicitement de « même foyer », ce qui exclut en pratique le partage de compte avec des proches qui ne vivent pas sous le même toit (enfants partis de la maison, famille éloignée, amis, etc.).

« L’abonné est responsable de toute activité sur son compte, y compris en cas d’Abonnement donnant droit à plusieurs connexions simultanées, et il lui appartient de contrôler l’accès à son compte, notamment pour s’assurer que l’usage reste à tout moment strictement privé et au sein du même foyer, et conforme ainsi au nombre de connexions simultanées autorisées et que personne n’accède aux informations rattachées à son compte (moyens de paiement, autres données personnelles…)», peut-on lire. Le groupe commence donc à s’aligner sur Netflix, Disney+ et HBO Max.

Interdiction de partager ses identifiants en dehors du foyer

Les conditions encadrent aussi très clairement la diffusion des identifiants : « Pour ce faire, l’abonné s’engage à contrôler l’ensemble des équipements utilisés pour accéder aux Abonnements et à ne communiquer à personne en dehors de son foyer son identifiant et son mot de passe et ce afin que l’ensemble des équipements utilisés ne permette pas un détournement du nombre de connexions simultanées autorisées. »

Autrement dit, le partage “bon esprit” des codes avec quelqu’un qui n’habite pas chez vous est désormais en frontal avec les CGA. Il est indiqué en outre : « Toute monétisation des droits sur l’Abonnement et/ou des connexions simultanées auxquelles l’Abonnement donne droit est interdite. » Une manière de viser aussi les reventes de “slots” de connexion sur des plateformes de partage payant.

Contrôles possibles et interdiction des VPN

Le groupe se donne aussi les moyens de vérifier l’utilisation réelle des comptes : « L’abonné est informé, prend acte et accepte que Canal+ se réserve le droit de procéder à tout moment à tout contrôle approprié pour vérifier l’utilisation des connexions simultanées, par toute mesure adéquate dans le respect des dispositions légales et des droits des ayants droit. » Enfin, Canal+ s’attaque aux outils de contournement géographique ou de localisation : « Dans le cadre de son Abonnement, l’Abonné s’engage à ne pas faire usage de tout outil, dispositif, mécanisme ou technologie tel que, par exemple, un réseau privé virtuel ou VPN qui dissimule ou altère l’adresse IP. »

Bouygues Telecom relance son Père Noël 2.0 sur le réseau de tous les opérateurs, et enrichit l’expérience avec des nouveautés

L’emblématique Père Noël de Bouygues Telecom est de retour sur WhatsApp pour cette fin d’année 2025. Entièrement gratuit et ouvert à tous les utilisateurs, quel que soit leur opérateur, le dispositif gagne cette année en accessibilité et en fonctionnalités, avec vidéos sous-titrées, contes personnalisés et rendez-vous quotidiens jusqu’au 25 décembre.

Lancé en 2019 en collaboration avec l’agence BETC, le Père Noël de Bouygues Telecom revient sur WhatsApp depuis ce 1ᵉʳ décembre 2025. Le principe reste le même : à partir d’un simple message écrit envoyé au compte WhatsApp du Père Noël, une vidéo personnalisée est générée, dans le décor choisi, avec le texte retranscrit par le personnage en personne. L’an dernier, 1,3 million de vidéos ont ainsi été produites via ce service. Ce dernier est gratuit (hors coût d’accès à internet) et accessible à tous, peu importe l’opérateur, via WhatsApp ou via le RCS (Rich Communication Service) intégré aux applications de messagerie natives Android et iOS.

Des vidéos désormais sous-titrées pour les personnes sourdes ou malentendantes

Grande nouveauté cette année : les vidéos du Père Noël sont désormais sous-titrées. Une évolution pensée pour rendre l’expérience accessible au plus grand nombre, notamment aux personnes sourdes ou malentendantes.  Bouygues Telecom met ainsi l’accent sur l’accessibilité de son dispositif, en ajoutant des fonctionnalités qui permettent de profiter pleinement de la magie de Noël, quel que soit le profil des utilisateurs. Le service de contes de Noël fait lui aussi son retour. Les familles peuvent demander au Père Noël d’inventer une histoire sur mesure à partir de deux mots de leur choix et nouveauté cette année,  d’un ou plusieurs prénoms d’enfants ou de proches.

Ces récits, générés grâce à l’intelligence artificielle, transforment les enfants en héros de leur propre histoire. En 2024, environ 150 000 contes avaient été créés via ce dispositif.  Pour aller plus loin en matière d’inclusion, il est désormais possible de demander une transcription écrite du conte, là encore pensée pour les personnes sourdes ou malentendantes.

24 surprises à découvrir jusqu’au 25 décembre

Autre nouveauté de cette édition 2025 : le Père Noël se transforme en véritable calendrier de l’Avent numérique. Chaque jour jusqu’au 25 décembre, les utilisateurs peuvent recevoir une nouvelle activité via notifications ou sur la chaîne WhatsApp du Père Noël : recettes, mots croisés, origamis et autres contenus ludiques pour patienter en famille avant le réveillon.

Orange cède officiellement sa filiale Océan à un mastodonte européen

Comme prévu, Shiftmove muscle son leadership européen dans la gestion de flotte avec l’acquisition de la filiale d’Orange Business.

Orange poursuit la transformation de son activité B2B : l’opérateur historique vient de finaliser la vente de sa filiale de gestion de flotte Océan à Shiftmove, spécialiste européen du fleet management. Une étape clé pour le recentrage d’Orange Business sur ses priorités stratégiques, et un accélérateur pour les ambitions européennes de Shiftmove.

Annoncée fin avril et prévue “d’ici fin 2025”, l’opération est désormais bouclée. Shiftmove confirme ce 2 décembre l’acquisition d’Océan, détenue depuis dix ans par Orange Business. Avec ce rachat, le groupe revendique plus de 500 collaborateurs, 27 000 entreprises clientes et 730 000 véhicules gérés à travers l’Europe. Son objectif est clair : devenir d’ici 2027 le numéro un européen des solutions digitales de gestion de flotte, en pilotant plus d’un million de véhicules.

Un marché sous pression, un consolidateur assumé

Dans son communiqué, Shiftmove souligne le contexte très tendu pour les gestionnaires de flotte : hausse du coût du carburant, des primes d’assurance et des réparations, durcissement des réglementations environnementales, alors que “seules 30 % des entreprises européennes ont adopté une solution logicielle dédiée”. L’enjeu : moderniser des flottes encore gérées de manière obsolète.

« Les flottes européennes sont sous pression, et pourtant, beaucoup s’appuient encore sur des outils dépassés. Shiftmove veut changer la donne. L’arrivée d’Océan renforce notre écosystème et accélère la transition vers des opérations de flotte connectées, intelligentes et largement automatisées », déclare Francine Gervazio, CEO de Shiftmove, qui voit dans l’accord une nouvelle étape de la consolidation du marché européen.

Créée en 2003 et certifiée ISO 9001, Océan s’est imposée comme un acteur solide de la géolocalisation et de la télématique embarquée : 154 collaborateurs, plus de 8 000 entreprises clientes et 180 000 véhicules et engins supervisés en France, avec des solutions adaptées à de nombreux secteurs (BTP, maintenance, dépannage, gestion de tournées, traçabilité des engins…).

L’entreprise s’est aussi positionnée sur l’accompagnement RSE des entreprises, avec par exemple le diagnostic de flotte pour identifier les véhicules pouvant passer à l’électrique ou à l’hybride rechargeable, le suivi avancé des véhicules à faibles émissions, des modules d’écoconduite ou encore des solutions d’autopartage avec clé dématérialisée.

« Rejoindre Shiftmove ouvre une nouvelle page de notre histoire. L’envergure de Shiftmove, sa puissance technologique et sa vision ambitieuse renforcent naturellement le rôle d’Océan sur le marché français. Ensemble, nous serons en mesure d’apporter plus d’innovation, des analyses de données plus riches et des solutions capables de s’adapter aux enjeux futurs des flottes », explique Stéphane Peycelon, directeur général d’Océan.

Un recentrage confirmé pour Orange Business

Pour Orange, cette cession s’inscrit dans la continuité du plan stratégique “Lead the Future” présenté en 2023, qui vise à concentrer les investissements sur son cœur de métier télécoms et sur les solutions de connectivité de nouvelle génération, tout en accélérant dans la cybersécurité et en optimisant le portefeuille d’activités entreprise.

Le forfait data illimitée de NRJ Mobile a en fait ses limites, l’opérateur bloque après un certain seuil, un bug technique dans l’air ?

Quand l’illimité coince pour certains abonnés NRJ Mobile… 

En octobre dernier, NRJ Mobile célébrait ses 20 ans avec un forfait 5G inédit : une série spéciale sans engagement à 17,49 € par mois offrant 500 Go renouvelables gratuitement par palier, ce qui équivaut dans les faits à de la data illimitée, accompagnée des appels, SMS et MMS illimités ainsi que 42 Go utilisables en Europe et dans les DOM.

Avec ce renouvellement par pallier, certains utilisateurs ont ainsi sauté sur l’occasion pour profiter d’un forfait illimité plus qu’intéressant, malgré la contrainte de devoir demander le renouvellement dès les 500 Go passés. Cependant, selon plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux, certains clients de l’offre, particulièrement gourmands en data, se sont retrouvés dans l’impossibilité de renouveler leur enveloppe de data. Dans un cas, c’est notamment après 1500 Go consommés, dans un autre, l’abonné concerné affirme avoir atteint les 2 To sur un réseau mobile.

Face à cette limitation, forcément, les abonnés s’agacent puisque c’est bien un “rétablissement gratuit du débit tous les 500 Go (en France métropolitaine) de manière illimitée depuis l’Espace Client” qui a été promis dans les mentions légales de l’opérateur. D’autant que même sur la page d’assistance indiquant la procédure pour renouveler son enveloppe, aucune forme de limite de data n’est évoquée.

Cependant, un autre témoignage, en réponse au premier, indique qu’après des échanges avec le service client et s’être retrouvé dans une situation similaire, il pourrait simplement s’agir d’un bug. Dans une capture du message posté sur X, l’assistance affirme en effet qu’un “dysfonctionnement temporaire a perturbé la fonctionnalité de rétablissement de débit” et que le service spécialisé en charge de cela a été notifié. Il reste à voir si cela se confirme à termes et si l’incident sera vite résolu.

Piratage : l’Arcom pousse vers davantage de lutte contre les sites illégaux, avec de meilleurs outils et davantage de pouvoir

L’Arcom alerte sur l’essor du piratage culturel et sportif et appelle à renforcer d’urgence les outils de blocage et ses propres pouvoirs pour mieux lutter contre ce phénomène en forte progression.

Un nouveau rapport de l’Arcom remis lundi à l’Assemblée nationale affirme qu’il est urgent de renforcer la lutte contre le piratage des contenus culturels et sportifs. Le régulateur de l’audiovisuel et du numérique demande un élargissement de ses prérogatives afin d’améliorer l’efficacité des mesures déjà en place.

Selon ce document consulté par l’AFP, l’Autorité recommande d’engager une évolution des méthodes d’action, notamment en simplifiant certaines procédures administratives, en mobilisant davantage les acteurs volontaires du secteur et en renforçant les pouvoirs du régulateur. L’enjeu est majeur : pour l’année 2023, le manque à gagner lié au piratage est estimé à 1,5 milliard d’euros, dont 1,2 milliard pour l’audiovisuel et 290 millions pour le sport.

Depuis 2022, l’Arcom a été saisie de plus de 10 800 demandes de blocage de sites diffusant illégalement des événements sportifs et de plus de 2 300 demandes visant des sites miroirs, avec un volume qui double presque chaque année. Malgré ces efforts, les dispositifs actuels restent jugés insuffisants pour assurer une lutte réellement efficace contre la diffusion illicite de contenus.

Le rapport explore plusieurs pistes déjà évoquées dans certaines propositions de loi et en ajoute de nouvelles. Parmi elles figure la mise en place d’une automatisation partielle des blocages, en particulier pour les retransmissions sportives en direct. Ce système permettrait un blocage quasi immédiat sous supervision de l’Arcom, sans intervention humaine systématique. Le régulateur recommande également un allègement des procédures concernant les sites de téléchargement de contenus culturels. Il appelle en parallèle à une coopération volontaire renforcée entre les acteurs clés de l’écosystème numérique, comme les services d’hébergement, les registres de noms de domaine, les moteurs de recherche ou les magasins d’applications.

Enfin, l’Arcom demande la création de nouvelles infractions pénales ciblant spécifiquement les responsables de sites retransmettant illégalement des compétitions sportives. Le président de l’Autorité, Martin Ajdari, doit être auditionné mercredi par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, à l’origine de cette saisine.

Bouygues Telecom frappe fort avec un nouveau forfait mobile 250 Go 5G avec Deezer inclus pour moins de 20 euros

Bouygues Telecom propose une nouvelle offre exceptionnelle incluant un abonnement à Deezer Premium à son forfait 250 Go.

L’opérateur lance un nouveau forfait plutôt alléchant pour cette fin d’année. Le nouveau forfait B&You Deezer Edition propose une formule complète mêlant connectivité et divertissement : pour 19,99€/mois sans engagement, il inclut 250 Go en 5G en France métropolitaine ainsi que 35 Go en Europe et dans les DOM, tout en offrant l’accès à Deezer Premium, avec des millions de titres, albums, playlists et podcasts disponibles en illimité.

Depuis le début de l’année, les opérateurs mobiles tentent de nouvelles façons de rendre leurs offres plus attractives en intégrant ou en offrant des services annexes. Ce fut le cas par exemple lorsque Free Mobile a proposé un an d’abonnement offert à Le Chat pour tous ses abonnés, une offre qui a cependant pris fin plus tard. Bouygues pour sa part continue de proposer un an offert à Perplexity avec certaines de ses offres, dont ce nouveau forfait. Mais il s’agissait d’offres à durée limitée, davantage des cadeaux que composants réels du forfait.  Plus récemment, ce sont désormais des services inclus qui semblent être privilégiés pour séduire les abonnés. Free a par exemple intégré son VPN gratuitement dans ses offres et donc maintenant, Bouygues Telecom propose un forfait mobile alliant data et streaming musical, sans limite de temps.

Si d’autres forfaits ont pu exister incluant Deezer, comme par exemple les forfaits Origami Jet et Play chez Orange, c’était il y a plus de 10 ans et pour des offres particulièrement onéreuses. Dans cet exemple, les offres concernées tournaient autour de 70€/mois et se voulaient ultra premium. Les partenariats avec des plateformes de streaming ne datent pas non plus d’hier, on a pu voir des offres avec plusieurs mois offerts ou de réduction sur Spotify ou Deezer, que ce soit chez Bouygues ou chez Orange. Mais les services inclus étaient jusqu’ici plus souvent l’apanage de certaines offres box. Il reste à voir si la concurrence suivra, avec des partenariats en ce sens, pour développer une nouvelle attractivité des offres mobiles.

 

 

Freebox Ultra Stranger Things : c’est fini pour tout le monde, le stock est officiellement épuisé

La nouvelle Freebox Ultra Edition Limitée de Free n’est plus disponible pour les nouveaux abonnés.

Cinq jours après avoir retiré l’édition limitée Freebox Ultra Stranger Things pour les abonnés souhaitant migrer, Free annonce que l’offre n’est désormais plus disponible non plus pour les nouveaux clients. Sur son site web, l’opérateur indique que le stock est épuisé, mettant ainsi un terme définitif à cette édition spéciale lancée début novembre aux couleurs de la dernière saison de la série phénomène de Netflix dont le volume 1 est disponible depuis le 27 novembre.

Canal+ annonce lancer un calendrier de l’Avent rempli de “24 surprises exclusives” pour ses abonnés

Canal+ met ses abonnés à l’honneur en cette fin d’année. L’éditeur active dès ce 1er décembre un calendrier de l’Avent au sein de CANAL+ Le Club, son programme de fidélité, avec un cadeau à tenter de gagner chaque jour.

Accessible aux abonnés Canal+ hormis beIN CONNECT, Ciné+ OCS, TV+, Freelive, Extended, TV by Canal et Famille by Canal,  CANAL+ Le Club permet de participer chaque semaine à des jeux et concours afin de gagner des invitations exclusives à des événements cinéma, sport, musique ou famille. Le 1er décembre, Canal+ a ajouté une nouvelle brique à ce programme avec un calendrier de l’Avent dédié.

Le groupe explique que le Calendrier de l’Avent CANAL+ Le Club s’ouvre avec la promesse de « surprises exclusives, cadeaux qui font plaisir, et d’expériences uniques ». Les abonnés éligibles sont invités à se rendre sur l’espace CANAL+ Le Club pour découvrir, chaque jour pendant 24 jours, le nouveau cadeau mis en jeu et tenter leur chance.

1er décembre : un téléviseur Samsung 65’’ Mini LED en jeu

Pour inaugurer ce calendrier, Canal+ met en jeu un téléviseur Samsung 65QN90F. Ce modèle 65 pouces est équipé d’une technologie Mini LED annoncée comme offrant une image profonde avec des noirs intenses, pour renforcer l’immersion dans les films et séries. Cette Smart TV est pensée pour les joueurs et dispose d’un filtre antireflet censé limiter les perturbations lumineuses. et d’un accès direct à l’application myCANAL / App CANAL+.

Le saviez-vous : les abonnés Freebox font face à une limitation méconnue sur l’enregistrement via Free TV, contournable avec une simple astuce

Free applique une durée maximale pour chaque enregistrement réalisé depuis Free TV.

L’enregistrement dans le cloud est l’un des avantages réservés aux abonnés Freebox dans leur offre Free TV+. Cette fonctionnalité permet de conserver des programmes plus longtemps que le replay, par exemple, et peut donc être très appréciable pour les gros consommateurs du petit écran. Les abonnés Free TV, Free TV+ payant sans Freebox et Free Mobile n’en bénéficient pas.

Bien sûr, cet enregistrement dans le cloud a ses limites. Il n’est ainsi malheureusement pas possible d’enregistrer une journée complète d’un seul bloc via l’application Free TV. La plateforme impose en effet une durée maximale de 4 heures par enregistrement. Une contrainte logique, sachant que peu d’émissions ou d’événements télévisés dépassent ce format.

Free propose toutefois une solution simple si vous souhaitez capturer une longue plage de programmes : enchaîner plusieurs enregistrements successifs. Il suffit pour cela de procéder comme suit :

  • Ouvrir l’application Free TV
  • Se rendre dans l’onglet Ma Liste
  • Choisir Ajouter à ma liste
  • Sélectionner Programmer un enregistrement
  • Choisir la chaîne souhaitée
  • Définir le jour
  • Indiquer une heure de début et une heure de fin
  • Valider

Répétez ensuite l’opération en ajustant les heures pour qu’elles se suivent. Vous obtiendrez plusieurs enregistrements séparés couvrant l’ensemble de la plage souhaitée. Cependant, il est important de rappeler que les abonnés Freebox ne disposent pas d’un espace illimité pour stocker leurs enregistrements dans le cloud via Free TV. Chaque offre inclut un nombre d’heures précis ; au-delà, un surcoût de 0,02 € par heure et par mois s’applique. Voici les quotas indiqués par Free :

Tableau des droits en heures d’enregistrement sur Free TV par abonnement Freebox 

Abonnement

Nombre d’heures d’enregistrement incluses et sans frais

Ultra 320h
 Ultra Essentiel 320h
Delta 100h
Pop 100h
 Révolution Light 40h
Révolution 40h
One 10h
Crystal 10h
Mini 4K 10h

Pop S

0h
Delta S sans option TV 0h

Netflix désactive sans prévenir une fonctionnalité très pratique pour beaucoup de ses abonnés

Le géant du streaming a supprimé sans prévenir la fonction Cast depuis son application mobile, empêchant désormais la diffusion vers la plupart des Chromecast et smart TV, sauf rares exceptions.

Netflix a discrètement retiré la possibilité de diffuser ses contenus depuis un smartphone vers un appareil Chromecast ou Google TV. Une décision passée inaperçue lors de son déploiement, mais qui impacte désormais tous les utilisateurs de cette fonctionnalité.

Le bouton Cast a disparu de l’application mobile

Depuis plusieurs semaines, ceux qui cherchaient à envoyer une série ou un film de leur téléphone vers leur téléviseur via le bouton « Cast » ont constaté son absence. La plateforme a bien confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un bug : la fonction a été volontairement supprimée de l’application mobile Netflix. Jusqu’ici, de nombreux abonnés utilisaient cette option pour naviguer plus facilement depuis leur smartphone avant de lancer la lecture sur leur TV. Désormais, cette solution n’est plus possible.

Sur sa page d’assistance, Netflix explique clairement le changement : « Netflix ne prend plus en charge la diffusion de programmes depuis un appareil mobile vers la plupart des TV ou appareils de streaming TV. Pour naviguer dans Netflix, il vous faudra utiliser la télécommande fournie avec votre TV ou votre appareil de streaming TV. »

Même réponse du côté du support client, cité dans un commentaire sur Reddit repéré par 01net: « Si l’appareil a sa propre télécommande, vous ne pouvez pas caster ». Le service évoque un ajustement destiné à « améliorer l’expérience client ». Cette évolution n’est pas la première. Plus tôt dans l’année, Netflix avait déjà limité la fonction Cast aux seuls abonnés sans publicité, privant les offres financées par la pub de cette option. Cette fois, la restriction s’applique à tous les utilisateurs, quel que soit leur abonnement.

Quelques exceptions subsistent

La plateforme maintient toutefois la diffusion pour certains anciens appareils Chromecast et TV utilisant encore Google Cast. Dans ces cas précis, et uniquement ceux-là, le Cast reste possible, à condition d’être abonné à une offre sans publicité.  A noter que la liste détaillée n’est pas donnée, mais que les Freebox ne sont pas citées dans les exceptions.

Fin du cuivre : Free est confiant, il y a “assez peu” de réfractaires et les premières expérimentations se sont bien déroulées

La fin de l’ADSL approche. D’ici 2030, le réseau cuivre sera totalement coupé au profit de la fibre optique. Un chantier sans précédent que Free aborde avec sérénité. Selon son directeur général, Nicolas Thomas, les premières vagues d’extinction menées depuis 2025 montrent que la transition se déroule bien et que les clients réfractaires restent une minorité.

La fibre est aujourd’hui disponible pour 90% des foyers. Une prouesse saluée par Nicolas Thomas, qui rappelle l’ampleur du travail accompli : “Il s’agit de déployer une nouvelle infrastructure au niveau national, et aujourd’hui, vous avez 90% des foyers qui sont raccordables à la fibre. C’est assez génial en fait, car à part en Espagne, il n’y a pas d’autres pays européens qui sont aussi avancés que ça.”

Free, qui a investi plus de 10 milliards d’euros depuis 2006, estime que cette bascule est désormais incontournable, notamment parce qu’”opérer deux réseaux en parallèle, ça n’a pas beaucoup de sens, d’autant plus que l’un d’eux est vieux.” L’opérateur a déjà passé un cap important en Nouvelle-Aquitaine, désormais couverte à 93%. Cette région fera partie des premières où l’ADSL s’arrêtera dès début 2026.

85% des abonnés Free sont déjà en fibre

Free bénéficie d’un public plus technophile que la moyenne. Résultat : “On a 7,5 millions d’abonnés box et 85% d’entre eux sont déjà en fibre optique. Il y a donc une bonne partie du chemin qui est déjà fait.” Pour les 15% restants, l’opérateur mise sur un argument simple : passer à la fibre ne coûte rien de plus. “Un abonné qui est aujourd’hui en ADSL a de très bonnes chances d’avoir une box compatible fibre optique, et le tout, sans augmentation. C’est du meilleur pour le même prix”.

Free observe par ailleurs que les résistances à la fibre restent limitées. Il y a “assez peu” de réfractaires, note Nicolas Thomas. Les freins sont connus : absence d’intérêt pour le très haut débit, résidences secondaires, ou simple appréhension du changement. “Il y a aussi la question d’abonnés qui s’inquiètent de l’inconnu et qui repoussent” reconnaît-il.

Selon lui, une date de coupure claire permet même de faciliter le passage à l’acte. Il cite l’exemple de ses propres parents, installés dans une petite commune : “En moins de 48 heures, tout s’était très bien passé.” Les premières extinctions confirment cette dynamique : “Lors des extinctions précédentes, il n’y avait plus que moins de 1% de nos abonnés qui n’avaient pas migré.” Et ce dernier pourcentage correspond “le plus souvent à des personnes ayant des résidences secondaires et qui sont donc absents la plupart du temps“, des situations qui peuvent être traitées à posteriori, affirme l’opérateur.

Pour limiter les inquiétudes, Free s’appuie sur un dispositif de terrain, notamment Free Proxi. Dans ces centres de proximité, chaque salarié couvre une zone donnée, peut se déplacer chez les abonnés et devient un interlocuteur attitré. “Il y a ce sentiment d’appropriation qui est super important, en plus de créer un lien avec les abonnés.”

Un tiers des effectifs de Free est mobilisé sur la fibre, renforcé par le réseau de boutiques, les mails et les SMS d’information. Objectif : rendre la transition simple, identifiable et rassurante pour tous. Free, qui a contribué à populariser l’ADSL dans les années 2000, ne nourrit aucune nostalgie du cuivre. “Free a toujours été en mouvement. La mission qu’on mène depuis le début, c’est rendre le numérique accessible au plus grand nombre.” L’opérateur se dit “optimiste” et même “ravi” de faire face à cette transition, qui est une occasion également de tenter de séduire ceux qui se trouveront dans une situation où ils devront changer de box pour passer à la fibre.

Source : Tech&Co

Freebox : 7 chaînes Paramount incluses vont disparaître d’un seul coup, l’offre TV de Free impactée à son insu

Clap de fin pour Game One, J-One, Paramount Network, BET et les chaînes musicales MTV.

Paramount poursuit sa grande cure d’amaigrissement en Europe après sa fusion avec Skydance : au total, neuf chaînes du groupe, dont sept incluses sur les Freebox, cesseront d’émettre chez l’ensemble des distributeurs en France d’ici au 31 décembre 2025.

Contrairement à ce que certains abonnés pourraient penser, Free n’y est pour rien : cette vague d’arrêts résulte exclusivement des décisions prises par la gouvernance de Paramount, engagée dans une restructuration profonde de son pôle TV européen.

Game One, chaîne iconique et pourtant largement rentable, a confirmé son extinction au 31 décembre. Même calendrier pour J-One, Paramount Network et BET. Canal+ a déjà officialisé leur retrait de ses offres, confirmant qu’il s’agit bien d’un arrêt de diffusion à la source, et non d’une suppression propre à un opérateur en particulier.

S’ajoute à cela la disparition simultanée de MTV Hits, MTV 80s, MTV 90s, MTV 00s et Club MTV, cinq chaînes musicales dont trois sont également incluses dans l’offre Freebox, MTV 00s et MTV 80s étant toutes les deux proposées à 0.49€ à l’unité ou dans un pack dédié. Selon des sources internes chez Paramount, ces chaînes ne sont plus considérées comme prioritaires au regard de leur audience en forte érosion. Le flou subsiste toutefois autour de la chaîne principale MTV, qui devrait continuer d’émettre en France, recentrée toujours plus sur le divertissement. Cette stratégie laisse envisager que Paramount puisse, à terme, recycler ces marques ou leurs contenus sous forme de chaînes FAST gratuites sur Pluto TV, son service AVOD qui se développe rapidement en Europe. Pour l’heure, aucune information ne va dans ce sens.

Un coup dur pour l’offre TV de Free… malgré plus de 300 chaînes incluses

Même si l’offre TV de Free reste de loin la plus généreuse du marché avec plus de 300 chaînes incluses, la disparition d’un bloc de 9 chaînes premium, présentes depuis longtemps dans l’univers Freebox, constitue un coup dur pour les abonnés. Pour atténuer l’impact, Free a toutefois lancé le 18 novembre l’intégration directe de Paramount+ sur ses Freebox, avec un mois offert, après avoir conclu un nouvel accord de distribution avec le studio américain.

Fibre optique : une loi proposée pour une caisse commune afin de soutenir les zones rurales

Une nouvelle proposition de loi veut créer une sorte de caisse commune pour soutenir les réseaux fibre les plus coûteux, surtout en zones rurales. L’objectif : éviter que certains territoires se retrouvent avec des infrastructures en difficulté pendant que d’autres s’en sortent sans effort.

Face aux difficultés financières des réseaux d’initiative publique (RIP), Patrick Chaize annonce une proposition de loi visant à instaurer une péréquation nationale. Le texte, conçu comme le complément de la future grille tarifaire de l’Arcep, intervient dans un contexte de tensions entre opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux.

Préparée avec Départements de France, la loi doit être examinée en janvier 2026. Elle prévoit un fonds de péréquation inspiré afin de compenser les réseaux dont les coûts dépassent les moyennes définies par l’Arcep. Concrètement, les réseaux qui coûtent moins cher à exploiter versent une contribution, et cet argent sert à aider les réseaux où l’exploitation est plus coûteuse, souvent en zones rurales.

Selon l’Avicca, 80 % des RIP supportent des coûts d’exploitation supérieurs à ceux des zones privées, notamment en raison d’un génie civil plus coûteux. Lors d’une table ronde animée, Nicolas Guérin (Orange) a demandé « d’arrêter d’opposer les RIP et les autres territoires » et assuré que les câbles aériens ne représentent que « des pouillèmes ». Axione et Altitude ont au contraire détaillé des surcoûts importants liés aux contraintes locales, aux dégradations ou au mode Stoc, parfois évalués à « entre 60 et 70 centimes d’euro par accès et par mois ».

L’Arcep poursuit l’analyse des contributions reçues. Olivier Corolleur souligne que le coût des câbles aériens pèse peu, contrairement à la distance au point de branchement ou au nombre de clients. Laure de La Raudière confirme une nouvelle grille tarifaire d’ici fin 2025, tout en avertissant : « Nos outils de régulation à eux seuls ne pourront pas couvrir l’ensemble des difficultés. »

Parallèlement, l’Avicca alerte sur le retard des zones denses en matière de FttH. À ce rythme, la couverture totale n’interviendrait qu’en 2032, loin de l’objectif de 2025. Environ 500 000 logements restent non raccordés, y compris dans de grandes métropoles. L’association critique le choix de 2009 qui n’imposait aucune complétude aux opérateurs privés et demande d’interdire la fermeture du cuivre avant 100 % de couverture, ainsi qu’une révision urgente des règles d’utilisation des poteaux Enedis.

Source : La Banque des Territoires

Canal+ lance une nouvelle offre inédite incluant sa chaîne seule et son replay avec publicité, largement disponible mais pas sur les box des rivaux de Free

L’accès à Canal+ et un replay courte durée avec pub, c’est la proposition de la nouvelle offre Canal+ La Chaîne lancée ce matin. 

Elle était attendue de pied ferme, elle est désormais une réalité. L’offre Canal+ La Chaîne est désormais disponible, après plusieurs indices apparus dès le mois d’octobre ayant mené à attendre son lancement. La proposition est simple : l’accès à la chaîne Canal+ en direct seule, mais aussi à son replay courte durée (30 jours) avec “un peu de publicité”, pour 15.99€/mois sans engagement. L’offre inclut également l’accès aux 25 chaînes de la TNT en direct en replay, affirme Canal sur son site. Cette formule inclut un utilisateur seulement, mais le groupe indique que “vous pourrez si vous le souhaitez souscrire une option utilisateur supplémentaire sur votre espace client“.

Une offre accessible sur la majorité des supports de l’application Canal+, à savoir PC/Mac, tablettes, smartphones et consoles compatibles (Android, iOS, Xbox…) mais aussi sur TV connectées Samsung depuis 2018, LG depuis 2018, Hisense depuis 2020, Philips sous OS Titan depuis 2023, Thomson sous OS Tivo depuis 2025, clefs, boitiers, lecteurs sous Android tv/Google tv, Apple TV, Amazon Fire tv (Cube, Stick)…. Cependant, la liste ne présente pas toutes les box des opérateurs.

En effet, pour l’heure, seul Free propose un accès direct à Canal+ La Chaîne, incluse pour les abonnés Freebox Ultra, offerte pendant trois mois aux abonnés Freebox Ultra Essentiel et Pop. Lorsque vous tentez de réaliser une souscription sur le site de Canal+, il vous est proposé de créer un compte puis de payer, sans opportunité de sélectionner un opérateur, comme c’est le cas pour d’autres offres Canal comme “La Totale”, lancée récemment. Il faudra ensuite utiliser vos identifiants pour vous connecter aux applications compatibles.

 

Free lance la nouvelle offre “Canal+ La Chaîne” et l’inclut sur les Freebox Ultra avec une nouveauté majeure

Free intègre le replay à Canal+ La Chaîne en Live, la formule change nom.

Free annonce une nouveauté appréciable pour les abonnés Freebox Ultra mais aussi pour les abonnés Freebox Pop et Ultra Essentiel qui ont souscrit à l’option Canal+ La Chaîne en Live. La formule devient à présent « Canal+ La Chaîne » et s’enrichit désormais d’un service de replay intégré. Cette évolution est disponible sans aucun coût supplémentaire. Free reste d’ailleurs le seul opérateur à inclure ou proposer cette offre particulière dans une offre fixe.

Grâce à ce replay courte durée, les abonnés pourront revoir facilement les programmes phares diffusés sur Canal+ La Chaîne. Parmi les contenus mis en avant figurent des films récents comme Minecraft, Mickey 17, Dragons dès le 25 décembre, Mission Impossible The Final Reckoning dès le 1er janvier et bien d’autres.

Côté séries et divertissements, les abonnés retrouveront la saison 3 de Validé, L’heure zéro adaptée d’Agatha Christie, Les Sentinelles ou encore la saison 2 de Loups Garous dès le 5 décembre. Le catalogue inclut aussi plusieurs émissions et productions originales diffusées sur Canal+ comme Tsamere, Lecaplain, Ferrari La Tournée du Trio, Hot Ones, En Aparté ou encore le documentaire Thomas Ramos Point par Point.

Pour profiter du replay, Free explique qu’il faudra passer par l’application Canal+, disponible sur les Freebox et en mobilité (smartphones, ordinateurs, tablette…) ainsi que sur les téléviseurs compatibles. La chaîne en direct quant à elle reste disponible sur le player Free Devialet, le player Free TV 4K (Pop) sur les supports Free TV déjà éligibles comme Google TV, Fire TV, Android, iOS…

Qui peut en profiter ?

Le replay est disponible dès aujourd’hui pour les nouveaux abonnés Freebox Ultra, pour qui l’offre est incluse dans l’abonnement, annonce l’opérateur. Il s’ouvre également aux abonnés Freebox Ultra Essentiel et Freebox Pop ayant souscrit à l’option Canal+ La Chaîne. Les abonnés déjà existants recevront l’accès dans les prochains jours et seront informés par email. Pour rappel, l’option est offerte pendant 3 mois puis facturée 15.99€/mois, dans un délai maximum de deux mois après l’activation de la ligne Freebox.