Si vous avez l’intention de prendre un nouvel iPhone, il vous reste encore un peu de temps pour profiter de l’activation ou le transfert de l’eSIM gratuitement avec l’achat de tout nouvel iPhone chez Free Mobile, une option habituellement facturée 10 €.
Il ne reste que quelques heures pour en profiter : jusqu’à ce 30 septembre 2025 inclus, Free Mobile offre l’activation ou le transfert d’une eSIM pour tout achat d’un nouvel iPhone. Habituellement facturé 10 €, ce service devient gratuit, que vous soyez déjà abonné ou que vous ouvriez une nouvelle ligne.
Avec cette opération, Free facilite le passage à la carte SIM virtuelle intégrée aux smartphones, qui remplace la carte physique et permet une activation rapide. Plusieurs cas sont prévus :
Déjà en eSIM : transfert instantané de l’ancien iPhone vers le nouveau via Apple et sa fonctionnalité QuickTransfert.
Ancienne SIM physique : conversion gratuite et immédiate en eSIM au premier démarrage du nouvel appareil. Au démarrage du nouveau sur votre réseau Wi-Fi, un message s’affiche pour confirmer que la conversion vers l’eSIM est gratuite et immédiate.
Dans le cas d’une nouvelle ligne mobile Free, l’eSIM est offerte dès l’activation, sans surcoût.
Dans l’Espace Abonné, une option dédiée permet de convertir ou transférer facilement la ligne. En boutique Free, les conseillers accompagnent gratuitement le transfert ou la conversion.
La chaîne “Mieux” de Michel Cymes débarque sur France.tv
Fondée par Michel Cymes, la chaîne Mieux, dédiée à l’information santé et au bien-être, est désormais disponible sur la plateforme France.tv, sur navigateur et application iOS.
Mieux continue de se déployer un peu partout, pour être de plus en plus accessible, avec une intégration récente à la plateforme France.tv, au côté de chaînes partenaires comme Arte, INA, ou LCP… Le média, lancé le 1er septembre 2025 sur les box de Free et Orange, ambitionne de rendre la santé compréhensible pour toutes et tous. Avec une grille composée à 100 % de contenus originaux, Mieux aborde des thématiques larges : alimentation, santé mentale, prévention, sexualité, climat, sport, handicap ou encore santé animale. La chaîne propose également cinq flashs d’information quotidiens et une émission hebdomadaire de décryptage de l’actualité.
Positionnée comme une « safe zone » face à la prolifération des fake news en matière de santé, Mieux entend offrir des repères fiables et concrets pour mieux comprendre les grands enjeux contemporains. Derrière cette initiative se trouvent le plus connu des docteurs Michel Cymes, Valérie Bruschini, Pierre Fraidenraich, Franck Cymes et Franck Papazian. La chaîne a su attirer dès son lancement des partenaires stratégiques tels que Carrefour, AÉSIO Mutuelle, Veolia, Malakoff Humanis ou encore Oui Care.
Initialement disponible chez Orange (canal 115), Free (canal 253) et sur les réseaux sociaux, Mieux poursuit son déploiement et arrivera progressivement dans les bouquets de base des autres opérateurs d’ici octobre. Son intégration à France.tv marque une étape clé dans sa stratégie de diffusion multi-supports.
Collecte de données et pubs masquées : Orange échappe finalement à une amende “record” de la CNIL
La CNIL a annoncé la clôture de l’injonction prononcée contre Orange. Après une amende record de 50 millions d’euros en 2024, l’opérateur a corrigé ses manquements en matière de publicité et de cookies, évitant ainsi une astreinte de 100 000 € par jour.
La CNIL a annoncé, le 18 septembre, la clôture de l’injonction prononcée contre Orange. L’opérateur télécoms, sanctionné en novembre 2024 d’une amende de 50 millions d’euros pour manquements liés à sa messagerie et à la gestion des cookies, a apporté les correctifs nécessaires dans les délais impartis.
À l’automne 2024, la formation restreinte de la CNIL avait lourdement sanctionné Orange. Les contrôleurs avaient constaté que l’opérateur affichait des publicités sous forme de faux courriels dans les boîtes de réception de ses clients, sans consentement préalable. Par ailleurs, même lorsqu’un utilisateur refusait le dépôt de cookies sur le site orange.fr, certains traceurs continuaient d’être lus, en violation de la loi Informatique et Libertés.
En plus de l’amende de 50 millions d’euros, la CNIL avait ordonné à Orange de mettre fin rapidement à ces pratiques. Faute de quoi, l’entreprise risquait une astreinte pouvant atteindre 100 000 € par jour de retard. Mais la situation a évolué, puisque Orange a transmis à la CNIL des éléments démontrant qu’elle avait respecté l’injonction dans le délai de trois mois fixé. L’entreprise a mis en place un script supprimant automatiquement les cookies liés à son propre domaine (« first-party cookies ») lorsque l’internaute retire son consentement.
Concernant les cookies tiers déposés par ses partenaires, Orange a bloqué toute nouvelle opération de lecture ou d’écriture après retrait du consentement, même si les cookies déjà stockés dans le navigateur ne pouvaient pas être supprimés techniquement. La CNIL a estimé que cette responsabilité relevait désormais des partenaires publicitaires, et non plus de l’opérateur. Orange a d’ailleurs indiqué avoir pris contact avec eux pour qu’ils mettent en place des solutions adaptées. Dans ces conditions, la CNIL a jugé que les obligations imposées avaient été respectées et a décidé de clore l’injonction, sans liquider l’astreinte. Orange évite ainsi une sanction supplémentaire qui aurait pu lui coûter très cher.
Les abonnés Freebox face au choix de la modernité, pourquoi s’en prendre à Free Mobile ? Vos meilleures réactions à l’actualité de Free et des télécoms…
Univers Freebox traite de l’actualité de Free et des télécoms et a toujours été un espace sur lequel la communauté pouvait s’exprimer. Parfois, les réponses sont très drôles, ou très pertinentes, mais il faut se plonger dans les commentaires pour découvrir les bons mots de nos lecteurs. Nous vous proposons alors notre petite sélection dans ce “Best-Of”…
Pourquoi s’en prendre uniquement à mVPN ?
Free Mobile est dans le viseur de l’Arcom à cause de son VPN, le régulateur affirme disposer de moyens d’actions. L’intégration de ce nouveau service gratuit a en effet suscité de vives réactions, notamment d’un député et de plusieurs associations de protection de l’enfance, du fait qu’il puisse être utilisé pour contourner les mesures de vérification d’âge sur les sites X. Mais alors, pourquoi seulement se tourner vers Free, alors que d’autres acteurs proposent des VPN gratuits qui peuvent permettre exactement la même chose ?
Quitter son opérateur à cause d’une fuite de données, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
La base de données issue de la cyberattaque contre Bouygues Telecom en août a été ajoutée ce 24 septembre 2025 à Have I Been Pwned. Vous pouvez maintenant vérifier si votre adresse e-mail fait partie de 5,7 millions d’identifiants exposés. En un peu plus d’un an, les 4 opérateurs nationaux ont été victimes de fuites de données importantes, de quoi rendre certains très cyniques.
Free pousse ses abonnés à se moderniser et ça ne plaît pas à tout le monde
Chez Free, la modernisation s’accélère : l’opérateur pousse ses clients vers des équipements et offres plus récents jusqu’au WiFi 6E et WiFi 7 via des parcours de migration simplifiés et, selon les cas, des frais offerts. En parallèle, les Freebox Crystal et Freebox One tireront leur révérence au 31 décembre 2025, avec des bascules prises en charge. Mais certains ne voient cependant pas forcément cela d’un bon oeil, considérant qu’ils se retrouvent à payer plus cher sans avoir rien demandé… La solution : partir pour mieux revenir, peut-être ?
L’eSIM cristallise la problématique de l’équilibre entre le confort de l’utilisateur et celui de l’entreprise
En supprimant la carte à puce physique, la carte SIM virtuelle simplifie la vie des utilisateurs… mais menace le modèle économique du secteur sur plusieurs points. Alors oui, l’eSIM, c’est beaucoup plus simple, mais est-ce que ça vaut le risque de voir notamment des géants de la tech se mettre à proposer leurs propres forfaits, comme le craignent certains opérateurs ? La question reste ouverte.
Passer à un nouveau WiFi ça a un prix, même pour des vieux abonnés.
Après l’ouverture le 25 septembre des migrations vers le Server Freebox Delta en Wi-Fi 6E pour les clients Freebox Delta avec WiFi 5, des retours confirment que les abonnés Delta S sont également éligibles. La demande s’effectue depuis l’Espace abonné ; des frais de migration de 49 € sont indiqués par l’opérateur. Des frais qui sont critiqués, mais pas forcément pour leur nature, surtout pour leur montant.
Canal+ annonce avoir réparé son application TV pour la plupart des abonnés privés d’accès depuis 5 jours
Bonne nouvelle pour les abonnés concernés : après près de cinq jours de privation, l’incident d’écran noir à la connexion sur l’application Canal+ semble en grande partie résolu. La panne touchait principalement les clients Bouygues Telecom utilisant une Smart TV Samsung ou LG.
Depuis le 25 septembre, de nombreux abonnés Canal+, en très majorité clients de Bouygues Telecom, se plaignaient d’un écran noir systématique lors de la connexion à l’application sur téléviseurs connectés Samsung et LG. Canal+ confirme le retour à la normale dans une communication publiée ce 30 septembre : « l’incident est désormais résolu pour la plupart d’entre vous ». La plateforme remercie les abonnés pour leur patience et pour avoir partagé de précieuses informations techniques, indispensables à l’identification du défaut.
Canal+ précise toutefois que certains utilisateurs rencontrent encore des difficultés. Les équipes techniques poursuivent leurs investigations pour un retour complet à la normale. En attendant, trois solutions de contournement restent possibles : modifier le DNS de sa connexion en suivant les instructions de ce fil, passer par une connexion Ethernet ou utiliser le partage de connexion d’un smartphone (en tenant compte de la consommation de données).
Amazon envoie un mail “au hasard” aux abonnés Freebox Ultra et Delta pour leur offrir 3 mois d’abonnement à l’un de ses services
Une nouvelle campagne promotionnelle d’Amazon pour les abonnés Prime, Audible est offert pendant 3 mois.
Des abonnés Freebox Ultra et Freebox Delta reçoivent de la part d’Amazon, un e-mail leur proposant 3 mois gratuits à Audible, son service spécialisé dans les livres audio, séries audio et podcasts avec un catalogue riche de plus de 500 000 titres . Cette opération s’adresse plus généralement aux clients Amazon Prime : si vous êtes membre, vous pouvez être parmi les destinataires de cette offre ciblée. Celle-ci est “réservée aux nouveaux abonnés sélectionnés au hasard, et pour les anciens abonnés qui n’ont pas eu d’abonnement Audible.fr depuis 12 mois”, explique le géant américain.
L’e-mail renvoie reçu par certains abonnés renvoie vers une page Audible annonçant 3 mois à 0,00 €, puis 9,95 €/mois au-delà, une résiliation possible à tout moment, 1 livre audio par mois à choisir dans un catalogue de plus de 500 000 titres, les livres restent par ailleurs dans votre bibliothèque même après résiliation.
Utiliser la bande 6 GHz du WiFi des box directement sur les réseaux mobile des opérateurs, l’Arcep dit oui et explique pourquoi
De nombreuses interrogations gravitent autour de la bande 6 GHz, une étude commandée par l’Arcep conclut que son attribution aux opérateurs pourrait réduire significativement l’empreinte carbone des réseaux, tout en soutenant la croissance du trafic et la préparation de la 6G.
Alors que la bataille fait rage entre les partisans du WiFi et ceux du mobile pour s’approprier la précieuse bande 6 GHz, une étude commandée par l’Arcep vient rebattre les cartes. Selon ses conclusions, l’attribution de cette portion du spectre aux réseaux mobiles pourrait avoir un effet très positif sur leur empreinte carbone, tout en facilitant la montée en puissance de la 5G et, demain, de la 6G.
Une ressource convoitée
La bande haute 6 GHz (6 425 – 7 125 MHz) est au cœur d’un affrontement stratégique. D’un côté, les industriels du WiFi plaident pour l’utiliser afin de répondre à l’explosion des usages domestiques et professionnels, notamment avec le déploiement du WiFi 7 et du futur WiFi 8. De l’autre, les opérateurs mobiles défendent son intégration à leurs réseaux pour absorber la croissance exponentielle du trafic cellulaire et préparer la transition vers la 6G.
Longtemps, un partage de cette bande semblait impossible à cause du risque de brouillage. Mais les travaux de la CEPT avaient ouvert la voie à un compromis inédit : réserver l’utilisation à l’intérieur des bâtiments au WiFi et limiter l’usage mobile à l’extérieur, avec des puissances d’émission adaptées. De son côté, Orange avait pour sa part pris les devants en réalisant des tests en juillet montrant de réelles améliorations de performances pour les utilisateurs.
L’étude de l’Arcep : un gain carbone mesurable
Dans ce contexte, l’Arcep a mandaté le cabinet Analysys Mason pour évaluer l’impact de l’ajout de la bande 6 GHz sur l’empreinte carbone des réseaux mobiles. Résultat : le bilan est positif dans tous les scénarios étudiés, et peut même s’avérer très significatif dans les cas de forte croissance des usages numériques.
Scénario de sobriété des usages : l’apport de la bande 6 GHz est quasi nul, les besoins en sites supplémentaires restant marginaux (au maximum trois par opérateur et par an).
Scénarios de demande moyenne à forte : la bande 6 GHz permet d’économiser entre 53 et près de 4 000 nouveaux sites par opérateur et par an d’ici 2035.
Scénario d’usages disruptifs (explosion des services immersifs, cloud gaming, IA générative) : sans 6 GHz, chaque opérateur devrait déployer 1 927 sites par an ; avec la 6 GHz, ce chiffre tombe à 1 188 sites, soit une économie annuelle de 3 millions de tonnes de CO₂ équivalent par opérateur, affirme l’étude.
L’enjeu est donc clair : en réduisant le besoin en nouveaux sites, très consommateurs d’énergie et de ressources matérielles, l’intégration de la bande 6 GHz contribuerait à limiter l’empreinte carbone du secteur. L’étude rappelle cependant que, dans tous les scénarios, plus de 85 % des émissions carbone proviennent des terminaux (smartphones, tablettes, objets connectés), et non des infrastructures. L’apport du 6 GHz ne règle donc pas tout : il réduit l’empreinte liée au réseau, mais l’essentiel des efforts devra aussi porter sur la durabilité et le cycle de vie des équipements.
TF1+ va s’enrichir d’une nouvelle chaîne TV et consolide son positionnement d’agrégateur gratuit
La plateforme du groupe TF1 va accueillir LCP dans les prochaines semaines.
LCP (La Chaîne Parlementaire) débarquera bientôt sur TF1+. L’annonce a été faite son directeur général Emmanuel Kessler lors de la conférence de rentrée de la chaîne et rapportée par le journaliste Romain Colas (La Correspondance de la Presse). Aucune date précise n’a été communiquée, seulement une disponibilité “dans quelques semaines”.
Une plateforme qui continue de s’étoffer
Cette arrivée s’inscrit dans la stratégie d’agrégation de TF1+, déjà renforcée ces derniers mois par l’intégration de chaînes et de services tiers comme L’Équipe accessible en direct sur la plateforme, tout comme Arte et plus récemment Figaro TV. Ces dernières s’ajoutent aux chaînes gratuites du groupe (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films et LCI).
En accueillant LCP, TF1+ consolide son positionnement d’agrégateur gratuit autour de l’information et des contenus. C’est un pas de plus vers une plateforme française regroupant médias d’info, divertissement et chaînes thématiques. Pour LCP, c’est intégration va lui permettre d’adresser un nouveau public après avoir rejoint en juin dernier la plateforme france.tv.
Alors qu’Altice France finalise la réduction de sa dette colossale, son PDG Arthur Dreyfuss assure que le groupe examinera sans distinction toute offre de rachat concernant SFR, qu’elle vienne de France ou de l’étranger, sur fond de débat croissant autour de la souveraineté européenne dans les télécoms.
Quand des informations continuent de paraître autour d’une éventuelle cession de SFR, son PDG Arthur Dreyfuss temporise. Dans un entretien accordé à l’AFP le 25 septembre, le patron d’Altice France assure qu’aucune offre n’a été reçue, tout en affirmant que le groupe « étudiera chaque proposition de la même manière », qu’elle émane d’un acteur français ou étranger. Une position qui place la question de la souveraineté européenne au cœur du débat.
“Notre responsabilité fiduciaire est d’étudier chacune des offres que nous aurons à recevoir ou que nous pourrions recevoir de la même manière. ( … ) Le débat sur la souveraineté est un débat européen. Et la réflexion sur les enjeux de souveraineté est très associée à la réflexion sur la nécessité d’avoir des acteurs européens forts” affirme-t-il ainsi. Il faut dire que plusieurs acteurs ont été indiqués comme intéressé par le rachat éventuel de SFR, avec évidemment les trois autres opérateurs français, mais aussi d’autres acteurs étrangers.
Une déclaration qui n’intervient pas à un moment choisi au hasard. Altice France franchira une étape décisive le 1er octobre en finalisant la restructuration de sa dette, passée de 25 à un peu plus de 15 milliards d’euros. Une opération qui réduit ses frais financiers de 400 millions d’euros par an et repousse les principales échéances à l’horizon 2028-2033. En contrepartie, les créanciers détiendront 45 % du capital. « Les vents contraires sont derrière nous », assure Arthur Dreyfuss, qui insiste sur l’absence d’impact pour l’organisation, l’emploi ou les clients.
Free Mobile lance un nouveau forfait Série Free avec TV incluse à 8,99€/mois, mais avec moins de data
Ue offre Série Free 110 Go à 8,99€/mois est désormais disponible sur le site web de Free.
Après avoir lancé fin juillet une offre 120 Go à 8,99€/mois avant d’augmenter son prix d’un euro début août, Free Mobile dégaine aujourd’hui une nouvelle formule moins généreuse en data mais à un prix revu à la baisse. L’offre Série Free est désormais affichée à 8,99€/mois avec 110 Go de données à consommer mensuellement en France métropolitaine et 25 Go de data depuis l’Europe/DOM contre 30 Go précédemment.
Seuls les nouveaux abonnés qui souscrivent sur le web peuvent profiter de cette offre, rien ne change pour les anciens clients qui eux conservent leur formule. Point port de ce forfait, l’application Oqee by Free est incluse, il est donc possible de profiter de plus de 260 chaînes sans surcoût et des replays sur son smartphone en mobilité ou chez soi via les autres supports compatibles du service TV de Free.
Du côté de la concurrence, Bouygues Telecom propose un forfait 80 Go à 8,99€/mois avec autant de data en roaming, alors que Red by SFR affiche une offre 100 Go à 8,99€/mois avec 1 Go de plus à l’étranger, quand Sosh apparaît moins attractif avec 80 Go à 9,99€/mois.
Free Mobile divise par 4 la data du grand booster du forfait 2€, mais baisse son prix et s’aligne sur Bouygues Telecom
Les opérateurs proposent des offres moins attractives qu’à l’accoutumée. La preuve en est, Free Mobile ajuste une nouvelle fois son « grand booster » du forfait 2€. Après l’avoir revu fin juillet, l’opérateur change de stratégie dès ce 30 septembre avec une baisse significative de la data incluse, mais aussi du tarif mensuel.
Depuis juillet dernier, l’opérateur proposait aux abonnés de son forfait à 2€ un booster à 20 Go en France (dont 10 Go en roaming Europe/DOM) avec appels illimités pour 5,99€/mois, soit un forfait global facturé 7,99€/mois.
Désormais, le booster perd en volume : il passe à 5 Go seulement en France, mais avec 5 Go utilisables également en Europe et dans les DOM, soit une division par 4 de l’enveloppe nationale. En contrepartie, Free revoit son tarif à la baisse. Le booster est désormais facturé 3,99€/mois, soit deux euros de moins. Le forfait revient ainsi à 5,99€/mois
Cette nouvelle formule est réservée aux nouveaux abonnés au forfait 2€. Les clients déjà titulaires de l’option avec 20 Go pour 5,99€/mois ou d’un booster plus attractif comme la formule 40 Go à 5,99€/mois conservent leur offre. Free Mobile réplique ici à Bouygues Telecom qui propose une offre 5 Go à 5,99€/mois. Sosh affiche lui une offre 5 Go à 6,99€/mois quand Red by SFR propsoe encore un forfait 20 Go à 6,99€/mois.
Free condamné à verser plusieurs dizaines de millions d’euros au fondateur de Jaguar Network, devenu Free Pro
La cour d’appel de Paris a donné raison à Kevin Polizzi, fondateur de Jaguar Network, en condamnant Iliad à lui verser 22,6 millions d’euros supplémentaires. En cause : la revente sous-évaluée de ses parts dans l’entreprise marseillaise, devenue Free Pro, après son éviction contestée en 2021.
L’opérateur télécoms a été rattrapé par la justice dans son différend avec Kevin Polizzi, fondateur de Jaguar Network (aujourd’hui Free Pro). La cour d’appel de Paris a confirmé, le 16 septembre, la condamnation d’Iliad, maison mère de Free, à indemniser l’entrepreneur à hauteur de 22,6 millions d’euros.
En 2019, Iliad avait déboursé près de 100 millions d’euros pour acquérir 75 % de Jaguar Network, société marseillaise spécialisée dans les services aux entreprises. L’objectif affiché : se positionner face à Orange et SFR sur le marché professionnel, notamment via une Freebox dédiée aux TPE. À l’époque, Iliad saluait l’expertise de Kevin Polizzi, présenté comme un partenaire clé de ce développement.
Mais l’alliance tourne court. En 2021, l’entrepreneur est révoqué de ses fonctions de directeur général pour « faute grave ». Une décision lourde de conséquences financières : le contrat de cession prévoyait qu’en cas de départ fautif, la valeur de ses parts restantes (25 % du capital) serait amputée de 30 %. Résultat : au lieu de 57,7 millions d’euros, il ne touche que 35,17 millions. Contestant cette sanction, Kevin Polizzi attaque en justice.
Pour justifier la faute grave, Iliad avançait neuf griefs, réduits à trois lors du procès : la location par Jaguar d’un appartement appartenant à Polizzi à un prix jugé excessif, des travaux réalisés par un proche à des tarifs supérieurs au marché et l’hébergement gratuit d’une société où il détenait 50 % des parts. Des arguments balayés aussi bien en première instance qu’en appel : les juges ont estimé qu’Iliad était informé de ces opérations et n’apportait pas la preuve d’une faute de gestion. L’opérateur est donc condamné à verser 22,6 millions d’euros supplémentaires au fondateur de Jaguar Network.
L’ancien dirigeant réclamait également que la valorisation de ses parts soit recalculée sur la base des résultats 2023-2024, beaucoup plus favorables que ceux de 2021. La valeur de Jaguar Network aurait alors pu atteindre 500 à 600 millions d’euros. Mais la cour d’appel a rejeté cette demande, rappelant que seule Iliad pouvait activer une telle clause. De fait, la société – rebaptisée Free Pro et dirigée depuis par Denis Planat – a connu une forte croissance. Son chiffre d’affaires a presque triplé depuis 2019, atteignant 151,8 millions d’euros en 2024, pour un bénéfice net de 12 millions. Elle a multiplié les innovations, notamment avec une offre de location de téléphones (Loc+) et une nouvelle Freebox Pro enrichie de services de cybersécurité.
La régulation s’intensifie autour de l’accès des mineurs aux contenus pornographiques. Et le gendarme de l’audiovisuel n’entend pas reculer.
Cet été, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) avait marqué un tournant en causant le blocage de plusieurs géants du X, dont Pornhub et YouPorn, accusés de ne pas protéger efficacement les mineurs. Malgré leurs campagnes médiatiques et la hausse massive de l’usage de VPN, l’accès à ces plateformes reste coupé en France depuis plusieurs semaines.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Après avoir frappé les leaders de l’industrie, l’Arcom prévoit désormais d’étendre son action aux sites pornographiques de moindre envergure. Objectif : généraliser les procédures de vérification de l’âge avant la fin de l’année et faire peser la même pression sur l’ensemble de l’écosystème. Jusqu’ici, seuls quelques mastodontes comme Pornhub, YouPorn, XVideos, XNXX, xHamster ou encore TNAFlix étaient concernés par les injonctions du régulateur. La stratégie est désormais claire : multiplier les enquêtes, adresser des mises en demeure, puis bloquer ou déréférencer les sites non conformes.
Les effets sont déjà visibles : la majorité des plateformes ciblées ont fini par suspendre volontairement leur service en France ou se mettre en conformité, même si ces cas restent rares. L’offensive française s’appuie sur la loi SREN (Sécurité et Régulation de l’Espace Numérique), mais elle ne fait pas l’unanimité à l’échelle européenne. Plusieurs acteurs étrangers, comme Hammy Media (propriétaire de xHamster), ont contesté l’application de ces règles aux sites domiciliés dans d’autres pays de l’UE.
Si la justice administrative parisienne leur avait donné raison dans un premier temps, le Conseil d’État a finalement validé la position française. Le 18 septembre dernier, un nouvel avis est venu renforcer cette orientation : l’avocat général de la Cour de Justice de l’Union européenne a estimé que les autorités françaises pouvaient bien exiger des sites étrangers qu’ils respectent les obligations locales de contrôle de l’âge. Avec ce nouvel élargissement, la régulation prend une autre dimension. L’Arcom mise sur un effet dissuasif : la menace de blocage, de sanctions ou de déréférencement incite de nombreux sites à quitter d’eux-mêmes le marché français ou à mettre en place des systèmes plus solides, comme le double anonymat.
Fibre optique : une nouvelle aide est disponible, qui peut profiter de jusqu’à 1200€ pour son raccordement ?
Une aide de 400 à 1 200 euros pour faciliter le raccordement des foyers et petites entreprises à la fibre vient d’être lancée.
Depuis ce lundi 29 septembre, un nouveau dispositif de soutien est officiellement lancé pour accompagner les particuliers et très petites entreprises dans leurs travaux de raccordement à la fibre optique. L’objectif est clair : permettre à tous d’accéder au très haut débit, même lorsque le raccordement implique des frais importants.
Cette aide forfaitaire, comprise entre 400 et 1 200 euros selon la complexité du chantier, est destinée à alléger le coût de l’installation. Trois paliers ont été définis par l’Agence de services et de paiement (ASP) : 400 euros pour les interventions les plus simples, 800 euros pour les travaux intermédiaires (comme du perçage ou des aménagements muraux), et jusqu’à 1 200 euros pour les chantiers les plus lourds.
Qui peut en bénéficier ?
Deux profils principaux sont éligibles :
les particuliers propriétaires de leur résidence principale,
les très petites entreprises (moins de dix salariés et un chiffre d’affaires annuel inférieur à deux millions d’euros).
Du côté des foyers, des critères de ressources sont également pris en compte : le quotient familial du foyer fiscal doit être inférieur à 29 316 euros, un seuil qui concernerait environ 80 % de la population selon Le Monde. Dans tous les cas, il est impératif d’avoir souscrit une offre fibre et d’avoir essuyé un échec d’installation. L’opérateur délivrera alors une « attestation d’échec » précisant la nature des travaux nécessaires, véritable sésame pour activer la demande d’aide auprès de l’ASP. Le dispositif concerne dès à présent 3 139 communes réparties sur le territoire, en particulier dans les zones où le réseau cuivre doit être définitivement fermé d’ici janvier 2027, conformément au calendrier de transition numérique piloté par Orange. Les zones rurales et mal desservies sont ainsi directement visées.
Une fois la demande validée, le bénéficiaire pourra choisir l’entreprise de son choix pour effectuer les travaux, l’opérateur pouvant aussi recommander des prestataires de confiance. L’aide sera directement déduite du montant de la facture, limitant le reste à charge pour les particuliers ou les entreprises. Ce coup de pouce reste pour l’instant expérimental. Son enveloppe budgétaire s’élève à 14,8 millions d’euros, soit de quoi financer environ 17 000 raccordements, sur les quelque 34 000 foyers et locaux potentiellement éligibles. Si le programme rencontre le succès escompté, il pourrait être prolongé et élargi à d’autres territoires dans les prochaines années.
Free dans le viseur de l’Arcom à cause de son VPN, le régulateur affirme disposer de moyens d’actions.
À peine quelques mois après l’interdiction d’accès des sites pornographiques aux mineurs, Free a lancé un VPN gratuit intégré à ses forfaits mobiles. Un service présenté comme une garantie de confidentialité… mais qui permet aussi de contourner les nouvelles restrictions d’âge. La problématique a été portée sur la place publique par le député Thierry Sother, qui s’est indigné le 18 septembre sur les réseaux sociaux en affirmant que « le VPN gratuit offert par Free à ses abonnés permet aux mineurs de contourner les restrictions d’âge en ligne. Un danger pour leur sécurité et leur santé ». Une inquiétude également relayée par plusieurs associations de protection de l’enfance. Le régulateur du numérique n’exclut pas d’intervenir.
Saisi, l’Arcom rappelle que son pouvoir d’action se limite habituellement au blocage ou au déréférencement de sites. En principe, elle ne peut pas encadrer directement les services de VPN. Mais dans une déclaration au média Contexte, l’autorité laisse entendre qu’elle dispose malgré tout de leviers, en particulier lorsque ces outils sont proposés par les opérateurs eux-mêmes. C’est précisément le cas du VPN de Free, conçu et maintenu directement par l’opérateur. Présenté comme fonctionnant « au cœur du réseau », il pourrait donc être assimilé à un service que l’Arcom est en mesure de réguler. Le parallèle avec la lutte contre le piratage de contenus sportifs est évoqué : dans ce domaine, l’autorité peut déjà demander des actions ciblées aux fournisseurs d’accès.
Pour l’heure, l’Arcom indique suivre « avec attention » l’essor des VPN, qui compliquent les politiques de blocage et de filtrage. Elle relativise néanmoins le risque immédiat, estimant que leur usage reste encore marginal chez les mineurs. Reste que l’opérateur pourrait se voir rappelé à l’ordre, son service étant perçu comme une porte d’entrée vers des contournements trop faciles.
La Fondation Free et l’école 42 proposent une immersion gratuite en Intelligence Artificielle pour les 18-25 ans
La Fondation Free, en partenariat avec l’école 42, propose aux jeunes âgés de 18 à 25 ans de plonger au cœur de l’Intelligence Artificielle grâce à une expérience unique : la Piscine Discovery IA. Pendant deux jours intensifs et gratuits, les participants auront l’occasion de découvrir les bases de l’IA, de manipuler ses principaux outils et de développer des compétences clés qui pourraient s’avérer précieuses pour leur avenir académique et professionnel. L’initiative vise à démocratiser l’accès aux technologies de pointe tout en donnant un premier aperçu des opportunités offertes par ce domaine en pleine expansion.
L’IA occupe désormais une place centrale dans de nombreux secteurs – de la santé au divertissement, en passant par la finance ou encore l’éducation. En initiant les jeunes à ces enjeux, la Fondation Free et l’école 42 souhaitent leur offrir un bagage pratique et théorique qui pourrait les aider à mieux comprendre ces mutations et, pourquoi pas, éveiller des vocations. Les inscriptions à cette immersion sont ouvertes jusqu’au 10 octobre via le site de la Fondation Free. Les places étant limitées, les organisateurs incitent les intéressés à déposer rapidement leur candidature sur ce site.
Avec le développement de l’eSIM, les opérateurs craignent pour l’équilibre du secteur et d’être relégués au second plan
En supprimant la carte à puce physique, la carte SIM virtuelle simplifie la vie des utilisateurs… mais menace l’équilibre du secteur.
À première vue, l’eSIM peut sembler n’être qu’un simple gadget. Pourtant, cette innovation est en train de bouleverser l’univers de la téléphonie mobile. Contrairement à la carte SIM traditionnelle qu’il faut insérer dans son smartphone, l’eSIM est directement intégrée à l’appareil. Plus besoin de se rendre en boutique ni d’attendre une puce par courrier : un simple QR code suffit à activer son forfait.
Cette dématérialisation apporte aussi une flexibilité inédite. Les utilisateurs peuvent activer plusieurs forfaits en parallèle sur un même appareil et basculer de l’un à l’autre en quelques secondes. Une avancée séduisante pour les consommateurs, mais qui fragilise le modèle économique des opérateurs. Arrivée sur le marché il y a environ six ans, l’eSIM peinait jusque-là à s’imposer. En 2023, elle ne représentait que 10 % des connexions mobiles dans le monde, selon Roland Berger. Mais la tendance s’accélère : le cabinet estime que 75 % des smartphones utiliseront ce format d’ici 2030. Les fabricants jouent un rôle clé dans cette transition. Apple a déjà annoncé que son prochain iPhone Air serait vendu dans le monde entier sans port SIM physique. Google suit le même chemin avec son Pixel 10, pour l’instant limité aux États-Unis. Le cabinet CCS Insight anticipe un triplement du nombre d’appareils compatibles d’ici la fin de la décennie, passant de 1,3 milliard en 2025 à plus de 3 milliards.
Plusieurs conséquences à l’eSIM
Pour les opérateurs, l’eSIM ouvre des possibilités commerciales inédites. Orange a par exemple lancé en septembre une offre test gratuite de 20 Go en eSIM pour 50 000 clients, espérant attirer de nouveaux abonnés. Mais cette même technologie abaisse les barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs. Dans le domaine du roaming, de nombreuses start-up exploitent déjà cette brèche. La plus connue, Airalo, propose depuis 2019 des forfaits eSIM locaux ou internationaux dans plus de 200 pays, avec 20 millions d’utilisateurs revendiqués. Holafly, son concurrent espagnol, affirme avoir franchi la barre des 10 millions de ventes. Même des acteurs inattendus, comme Revolut ou NordVPN, se lancent sur ce marché en forte croissance, estimé à 4,4 milliards de dollars d’ici 2030.
Ces services séduisent particulièrement les voyageurs : au lieu de payer des frais d’itinérance souvent exorbitants, il suffit de souscrire un forfait eSIM temporaire à bas prix, activable en quelques clics.
Si le roaming est aujourd’hui le terrain de jeu favori des nouveaux entrants, les opérateurs craignent un scénario bien plus redouté : que les géants du numérique s’imposent comme intermédiaires directs entre les utilisateurs et les réseaux mobiles. « Apple ou Google pourraient un jour proposer à leurs clients de choisir directement leur forfait depuis leur smartphone », redoute un cadre français du secteur. Dans ce cas, les opérateurs risqueraient de se transformer en simples fournisseurs d’infrastructure, relégués à l’arrière-plan. Une perspective qui rappelle la vague des messageries instantanées, comme WhatsApp, qui avaient fait disparaître une grande partie des revenus liés aux SMS au début des années 2010.
Pour l’instant, les opérateurs tentent de limiter la casse en nouant des partenariats avec les constructeurs et en lançant leurs propres offres eSIM internationales, comme Bouygues Telecom avec InternationalSIM. Mais beaucoup craignent que la bascule ne soit inévitable : si les géants du Web décident d’acheter en gros des capacités réseaux pour revendre eux-mêmes leurs forfaits, l’équilibre du marché pourrait être totalement renversé.
L’opérateur télécom Orange est de nouveau devant la justice face au fonds américain Assia, qui l’accuse de contrefaçon de brevets. Après avoir vu ses demandes astronomiques rejetées en 2023, le plaignant tente un appel… qu’Orange veut faire annuler, faute d’exécution des condamnations financières.
Orange s’apprête à contre-attaquer dans le feuilleton judiciaire qui l’oppose au fonds californien Adaptive Spectrum and Signal Alignment (Assia). L’opérateur télécom compte demander la radiation de l’appel formé par son adversaire, dont l’audience est fixée au 9 octobre. En cause : l’absence d’exécution par Assia d’une précédente condamnation financière.
L’affaire remonte à 2019, quand Assia, propriétaire d’un portefeuille de près de 500 brevets high-tech, a accusé Orange d’avoir enfreint deux de ses brevets sur des logiciels de gestion de réseaux haut débit dits DLM (Dynamic Line Management). Ces technologies étaient utilisées dans le cadre d’un contrat signé en 2007 entre Orange et Nokia (ex-Alcatel-Lucent France). Nokia Networks France figure d’ailleurs dans la procédure en tant que partenaire.
En première instance, Assia avait réclamé la somme astronomique de 20 milliards d’euros à Orange, calculée sur la base des marges brutes supposées de l’opérateur sur dix ans. Mais le tribunal judiciaire de Paris avait balayé cette estimation jugée « totalement irréaliste », rappelant que la prescription était limitée à cinq ans et pointant les révisions successives des demandes — passées de 20 milliards à 13 milliards, puis à 1 milliard d’euros. Les juges avaient dénoncé une volonté manifeste de mettre Orange sous pression.
En septembre 2023, Assia avait donc été débouté de toutes ses demandes, et condamné pour abus de procédure à verser 50 000 € de dommages-intérêts ainsi qu’1 million d’euros au titre des frais de justice (article 700 du Code de procédure civile), soit 500 000 € pour Orange et autant pour Nokia. Le tribunal avait aussi annulé plusieurs procès-verbaux, estimant que les huissiers mandatés par Assia avaient outrepassé leur rôle en se comportant comme des enquêteurs.
Malgré ce revers, Assia a choisi de faire appel sans avoir payé les sommes dues. Une imprudence dont Orange entend profiter : lors de l’audience du 9 octobre, ses avocats devraient demander la radiation de la procédure d’appel. Si cette demande aboutit, Assia pourrait certes réitérer son recours, mais seulement après s’être acquitté des montants fixés par la justice.
Source : La Lettre
Le saviez-vous : Free Mobile offre la TV en illimitée à la majorité de ses abonnés
Certains ne le savent pas et pourtant, l’application TV OQEE by Free est incluse sans surcoût avec le Forfait Free 5G et la Série Free mais aussi via les offres Veepee. Seuls les clients du forfait 2 € n’y ont pas droit.
Oqee c’est l’application de Free disponible sur de nombreux supports qui donne accès à la TV en direct et aux services de replay de plus 260 chaînes incluses, avec des fonctions comme le contrôle du direct ou le retour au début. Si tous les abonnés Freebox y ont accès, sont également éligibles tous les abonnés au Forfait Free 5G ainsi que ceux à la Série Free et de nombreuses Veepee. En revanche, les abonnés au forfait 2 € (y compris la version à 0 € pour les clients Freebox) ne bénéficient pas de l’accès à OQEE.
L’usage est illimité côté visionnage : il n’existe pas de quota d’heures dans l’app, même si la data mobile consommée est décomptée de l’enveloppe Internet de votre forfait. On y trouve aussi OQEE Ciné, le service gratuit financé par la publicité, qui propose environ 600 films et séries accessibles directement depuis l’application. Il est aussi à noter que les abonnés Free Mobile ont uniquement accès aux chaînes incluses, et non aux flux payants. Aujourd’hui, Free Mobile compte 15,5 millions de clients dont 3,6 millions au forfait 2 €.
Les nouveautés de la semaine chez Free : bonne nouvelle pour les abonnés Freebox Delta, Free Mobile lance une offre limitée etc…
C’est parti pour les nouveautés de la semaine dernière ! Nous faisons un point sur les derniers événements marquants chez Free et Free Mobile. Si vous avez manqué l’arrivée d’un nouveau service ou une promotion au cours des sept derniers jours, c’est certainement ici que vous les retrouverez.
Nouveautés Free
Les abonnés Freebox Delta en WiFi 5 peuvent désormais migrer vers le serveur WiFi 6E depuis leur espace abonné, les clients Freebox Delta S aussi.
Abonnés Freebox et Amazon Prime : servez des cafés ou chassez des fantômes avec 2 nouveaux jeux PC à récupérer gratuitement. Plus d’infos…
Free lance de nouveaux films sur Oqee Ciné, et c’est inclus pour les abonnés Freebox et Free Mobile 5G. Plus d’infos…
Freebox Pop, Ultra et mini 4K : Pluto TV relance une chaîne TV gratuite un peu trop tôt. Plus d’infos…
Nouveautés Free Mobile
À l’occasion des French Days, Free Mobile s’associe une nouvelle fois à CertiDeal, spécialiste du reconditionné, pour proposer une offre exclusive à ses abonnés. Mais attention, cette opération est limitée dans le temps. Plus d’infos…
L’arrivée de la voix et des SMS sur 5G+ sur les Pixels de Google se précise, Free Mobile dévoile les modèles concernés. Plus d’infos…
Les nouveaux Xiaomi 15T et 15T Pro sont désormais disponibles chez Free Mobile, avec jusqu’à 200€ d’économies. Plus d’infos…
Les annonces de la semaine
Free lance la Journée des Communautés 2025 : posez vos questions les plus pressantes à Xavier Niel. Plus d’infos…
Free accélère la modernisation : Freebox Révolution, mini 4K, One, Pop, et Delta… comment quitter sans douleur votre box WiFi 5 pour beaucoup mieux
Chez Free, la modernisation s’accélère : l’opérateur pousse ses clients vers des équipements et offres plus récents jusqu’au WiFi 6E et WiFi 7 via des parcours de migration simplifiés et, selon les cas, des frais offerts. En parallèle, les Freebox Crystal et Freebox One tireront leur révérence au 31 décembre 2025, avec des bascules prises en charge.
Comment passer à une Freebox plus récente avec notamment un meilleur WiFi quand on est abonné de longue date ? Free multiplie les incitations depuis de nombreux mois. Si l’opérateur a par exemple officialisé la fin de service des Freebox Crystal et One d’ici la fin de l’année. Les abonnés concernés on reçu des messages les invitant à migrer sans frais vers des offres actuelles (Pop, Ultra, Delta), et Free a même baissé le prix de l’offre Delta pour encourager les clients One à passer le cap en migrant vers cette box. Objectif : faire disparaître les dernières box WiFi 5 et homogénéiser le parc autour de matériels plus performants.
De Freebox Révolution et mini 4K à mieux
Pour les abonnés Révolution et mini 4K, Free propose diverses offres ciblées : opérations avec frais de migration offerts et prix promo la première année pour basculer vers la Freebox Ultra ; campagnes ciblées “Exclusivement pour vous” dédiées par exemple aux abonnés Freebox mini 4K pour passer gratuitement à la Freebox Pop, Delta ou Ultra. Ces gestes commerciaux, visibles directement dans l’Espace abonné des clients éligibles, s’ajoutent à un déblocage de la migration vers la Freebox Pop WiFi 7 pour les abonnés Révolution avec TV by Canal (frais standard 49 € ). Certains d’entre eux se voient également offerts les frais de migration vers la Freebox Ultra.
Les échanges de serveur
Autre voie, plus simple encore si vous restez sur la même offre : l’échange du Server uniquement. Les détenteurs d’une Freebox Pop en Wi-Fi 5 ou 6 peuvent demander le Server Pop Wi-Fi 7 (bi-band) depuis l’Espace abonné. Free annonce un Wi-Fi jusqu’à deux fois plus rapide qu’en Wi-Fi 6, la connexion de 64 appareils, un bouton marche/arrêt et un mode veille totale. L’échange est réservé à la fibre et facturé 49 € lorsqu’aucune remise n’est appliquée.
Enfin, Free pousse aussi vers le haut de gamme en offrant les frais de migration depuis la Freebox Pop et Delta vers la Freebox Ultra Essentiel, sans changement de prix d’abonnement pour les clients Delta ciblés. Là encore, tout se passe dans l’Espace abonné, et l’éligibilité dépend des campagnes de fidélisation en cours.
Free lance la Journée des Communautés 2025 : posez vos questions les plus pressantes à Xavier Niel
Le vendredi 3 octobre prochain, Free accueillera sa fidèle communauté au sein de son siège social à Paris pour une journée dédiée à son bilan de l’année, sa stratégie du moment et ses futures nouveautés.
Comme chaque année, Univers Freebox sera présent à la Journée des Communautés Free. Le rendez-vous est fixé vendredi 3 octobre 2025 à partir de 10h30, au siège de Free, 16 rue de la Ville l’Évêque, Paris 8e. À cette occasion, une session de questions-réponses avec Xavier Niel, Nicolas Thomas et plusieurs intervenants est prévue. Nous invitons nos lectrices et lecteurs à déposer leurs questions en commentaires de cet article : nous en relayerons un maximum pendant l’échange sur place.
Ce qu’annonce Free
L’invitation adressée aux communautés précise la date, le lieu et l’heure du rassemblement, avec la possibilité d’indiquer en amont les métiers/intervenants que nous souhaitons entendre. Free indique que ses dirigeants partageront les projets de l’année et répondront comme à chaque fois à nos questions les plus précises, en toute transparence mais en partie en “off”.
Freebox Pop, Ultra et mini 4K : Pluto TV relance une chaîne TV gratuite un peu trop tôt
C’est parti pour La chaîne Téléfilms de Noël by Pluto TV.
Après “Ciné 666 by Pluto TV” mi-septembre, la plateforme AVOD de Paramount Skydance Corporation, enrichit à nouveau son offre en relançant ce 26 septembre La chaîne Téléfilms de Noël by Pluto TV, soit 3 mois avant les festivités.
Il n’est jamais trop tôt pour se mettre dans l’ambiance de Noël, diront certains au vu des températures actuelles. Vous pouvez ainsi vous poser avec un chocolat chaud, seul ou en famille, pour regarder une sélection de films se déroulant durant la période des fêtes.
Déjà disponible en France sur le web, sur mobile et via de nombreux supports (Apple TV, Android TV, Freebox Pop, Ultra et Mini 4K…), Pluto TV compte aujourd’hui plus d’une centaine de chaînes gratuites couvrant tous les genres : cinéma, séries, animation, documentaires, télé-réalité, humour, musique et désormais, horreur et paranormal. Une section “à la demande” permet également de retrouver à tout moment un large catalogue de films et séries thématiques.
Il y a des news qui donnent le smile.
La chaîne Téléfilms de Noël by Pluto TV, c’est de nouveau disponible ! pic.twitter.com/7VQDS3vWEN
Amazon s’apprêterait à franchir une étape décisive avec ses Fire TV : le géant du e-commerce pourrait abandonner Android dès cette semaine pour lancer Vega OS, son propre système d’exploitation, ouvrant ainsi une nouvelle ère pour ses appareils connectés.
Les Fire TV d’Amazon pourraient bientôt connaître un tournant majeur. Selon plusieurs sources concordantes, le groupe s’apprêterait à remplacer Android par son propre système d’exploitation, baptisé Vega OS. L’annonce officielle pourrait intervenir dès le 30 septembre, lors de l’événement organisé par l’entreprise. Un choix stratégique qui marquerait une rupture nette avec l’écosystème de Google.
Depuis plusieurs années, des rumeurs circulaient autour du développement d’un OS maison. Dès 2023, des rapports avaient évoqué le projet, mais Amazon semble avoir accéléré les choses récemment. La société aurait même déjà engagé des discussions avec de grands éditeurs afin d’assurer la compatibilité de leurs applications avec Vega OS. Une offre d’emploi publiée il y a peu, mentionnant explicitement le nouvel OS avant d’être modifiée, a renforcé les soupçons. Elle laissait entendre un lancement progressif à partir de 2025.
Le basculement vers Vega OS ne devrait cependant pas concerner les appareils déjà en circulation. Amazon réserverait ce nouveau système à ses futurs Fire TV, tandis que les modèles actuels continueraient de recevoir des mises à jour basées sur Android. Cette transition en douceur permettrait d’éviter une coupure brutale pour les millions d’utilisateurs existants.
La stratégie adoptée pour les tablettes Fire pourrait être différente. Amazon miserait sur une expérience Android plus « pure » pour ses prochains modèles, tout en envisageant d’équiper certaines gammes d’entrée de Vega OS. Ce dernier, plus léger, pourrait convenir à des appareils moins puissants, même si ce choix soulève déjà des interrogations sur la logique de la répartition entre tablettes et Fire TV.
Avec Vega OS, Amazon semble vouloir renforcer son indépendance face à Google et reprendre la main sur l’évolution de son écosystème. Reste à voir comment les utilisateurs accueilleront ce changement et si les éditeurs de contenus suivront le mouvement.
Orange connecte les paiements de l’Orange Vélodrome à sa 5G+.
Les grands rassemblements dans un stade comme l’Orange Vélodrome entraînent souvent une saturation du réseau mobile, avec à la clé des ralentissements, voire des blocages, sur les terminaux de paiement. Pour éviter ces désagréments lors des matchs ou concerts accueillant plus de 70 000 spectateurs, Orange et Mars 360, société gestionnaire du stade marseillais, ont mis en place une nouvelle solution connectée à la 5G+.
Concrètement, l’opérateur a déployé des Flybox 2, des boîtiers qui permettent aux terminaux de paiement de se connecter directement à la 5G+ via le network slicing. Ce découpage du réseau mobile en “tranches” offre aux paiements une bande passante dédiée, prioritaire et sécurisée, même lorsque le stade est saturé par des dizaines de milliers de connexions simultanées. Résultat : les transactions passent désormais de façon fluide, sans attente ni échec de validation.
Les tests réalisés lors des concerts de l’été au Vélodrome se sont révélés concluants. Fort de cette réussite, le dispositif devrait rapidement être élargi aux contrôles d’accès, et pourrait même inspirer d’autres déploiements dans des environnements très fréquentés : festivals, gares, ports ou aéroports. Autre atout : cette solution est rapide à mettre en place et ne requiert pas d’investissements lourds, ni en matériel ni en abonnement. Un moyen simple et efficace d’améliorer l’expérience des spectateurs, tout en facilitant la gestion logistique des organisateurs d’événements. Et l’opérateur entend utiliser cette technologie pour d’autres usages, notamment autour de la sécurité.
En Italie, un renouvellement de fréquences se prépare et Iliad pourrait tirer son épingle du jeu
Le régulateur italien des télécoms se retrouve face au dilemme du renouvellement des fréquences mobiles et Iliad est au centre du jeu.
L’Autorité italienne des communications (Agcom) a clos lundi sa deuxième consultation publique sur l’avenir des fréquences mobiles, dont près de 70 % expireront le 31 décembre 2029. Une échéance cruciale, puisque ces bandes — principalement en 4G (LTE) — constituent encore aujourd’hui le socle des services de téléphonie mobile. Les opérateurs concernés disposent de volumes très inégaux : WindTre (250 MHz), Vodafone-Fastweb (200), Tim (180), tandis qu’Iliad n’en détient que 70, bien loin de ses concurrents.
Cette disparité place directement Iliad au cœur du débat. L’opérateur français, qui a bouleversé le marché italien depuis son arrivée en 2018, milite pour un rééquilibrage des ressources. À ce titre, l’Agcom envisage deux scénarios :
Un modèle mixte, avec une partie des fréquences renouvelées aux acteurs historiques, et une autre réservée spécifiquement à Iliad et aux éventuels nouveaux entrants, afin de corriger les déséquilibres actuels.
Un renouvellement généralisé du statu quo, mais accompagné d’obligations d’accès pour les grands opérateurs, qui devraient alors ouvrir davantage leurs réseaux à Iliad et à d’autres challengers.
La question centrale reste celle du coût : les fréquences seront-elles réattribuées contre paiement ou gratuitement, en échange d’engagements d’investissement ? Le secteur pousse en bloc pour la seconde option, marqué par le traumatisme de l’enchère 5G de 2018 (6,5 milliards d’euros) et par des marges toujours plus serrées. Selon Asstel, les opérateurs investissent déjà environ 7 milliards d’euros par an, soit 26 % de leur chiffre d’affaires, et réclament une attribution « non onéreuse » pour ne pas freiner le déploiement de la fibre et du 5G.
L’exemple français alimente leurs arguments : en 2020, l’Arcep avait renouvelé les fréquences 4G sans frais directs, mais avec de lourds engagements d’investissement et une redistribution plus équitable entre les quatre opérateurs. Une approche de level playing field dont Iliad espère bénéficier en Italie.
Le calendrier est serré : l’Agcom veut finaliser son projet d’ici fin 2025 pour lancer la procédure officielle en 2027, deux ans avant l’échéance. Mais la décision finale appartiendra au gouvernement, qui devra trancher entre deux visions : maximiser les recettes immédiates pour l’État, ou favoriser la compétitivité et les investissements à long terme — un choix qui pourrait redessiner durablement l’équilibre du marché, et offrir à Iliad une occasion unique de réduire l’écart avec ses rivaux.
Après l’ouverture le 25 septembre des migrations vers le Server Freebox Delta en Wi-Fi 6E pour les clients Freebox Delta avec WiFi 5, des retours confirment que les abonnés Delta S sont également éligibles. La demande s’effectue depuis l’Espace abonné ; des frais de migration de 49 € sont indiqués par l’opérateur.
C’est confirmé par des retours de Freenautes, les abonnés Freebox Delta S ont désormais, tout comme les clients Delta classique, la possibilité d’échanger leur box WiFi 5 contre la version WiFi 6E.
Commentaire d’abonné sur Univers Freebox.
La procédure est la même que pour les abonnés Delta : Espace abonné, puis rubrique Ma Freebox, Gestion Freebox et “Commander un serveur WiFi 6E”. La livraison s’effectue en relais colis et les frais affichés sont de 49 €. L’échange ainsi consiste à remplacer le Server Delta Wi-Fi 5 lancé en 2018 par le Server Delta Wi-Fi 6E commercialisé la première fois en juin 2022.
Lancée fin 2018 à 39,99 €/mois, la Delta S est la variante sans player TV et sans services TV de la Freebox Delta : elle vise les abonnés qui n’avaient pas besoin du très onéreux Player Devialet ni des bouquets intégrés, et souhaitaient uniquement l’accès Internet fixe et la téléphonie. Elle avait été introduite pour répondre à la demande d’un server seul, dissocié du player.
Canal+ annonce un écran noir à ses abonnés sur son application via les TV Samsung et LG
Depuis le 25 septembre, le groupe audiovisuel privé indique qu’un incident dès la connexion empêche l’accès aux contenus et à l’interface de l’application Canal+ des téléviseurs Samsung et LG. Le groupe explore une piste liée aux DNS des fournisseurs d’accès et teste des contournements.
Privés d’accès… Un fil infos incident a été ouvert le 25 septembre sur le site d’assistance de Canal+, le groupe y confirme des écrans noirs à la connexion sur TV Samsung et LG. Les équipes demandent aux abonnés touchés de remonter des informations (marque/année du téléviseur, réinstallation de l’app, FAI, date d’apparition).
Un édit publié hier soir évoque un lien avec le DNS du fournisseur d’accès et propose une manipulation de test. Canal+ précise poursuivre l’investigation. Des abonnés SFR et Bouygues Telecom semblent particulièrement concernés. Les équipes Canal+ indiquent par ailleurs que désactiver l’IPv6 sur les Smart TV LG semble efficace selon les retours collectés.
Réseaux sociaux : l’Arcom veut pousser les géants du web à changer en profondeur pour protéger les mineurs
Face à l’usage massif des réseaux sociaux par les mineurs, l’Arcom passe à l’offensive. Le régulateur impose de nouvelles obligations aux plateformes, avec des contrôles renforcés et un suivi plus strict, afin de mieux protéger les jeunes face aux risques du numérique.
Alors que l’usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes ne cesse de croître, l’Arcom a décidé de renforcer son action pour mieux protéger les mineurs. Selon une étude menée par l’autorité auprès de 2 000 adolescents, 83 % des 11-17 ans utilisent ces plateformes chaque jour, et 62 % des enfants de 11 ans y accèdent déjà quotidiennement. « Le statu quo n’est plus acceptable », a insisté jeudi son président, Martin Ajdari, en appelant les plateformes à « assumer leurs responsabilités légales » et à revoir la conception de leurs services destinés aux mineurs. Le régulateur fixe deux priorités : garantir le respect effectif de l’âge minimum d’inscription et obliger les plateformes à proposer des environnements adaptés, débarrassés des contenus les plus risqués.
Concrètement, dès la fin de l’année, les plateformes devront présenter à l’Arcom leurs plans de mise en conformité. Des contrôles renforcés, des campagnes de tests et la consultation d’un panel de jeunes seront mis en place au printemps 2026. Un « espace de transparence » en ligne, avec bons et mauvais points attribués aux plateformes, est également prévu. Cette montée en puissance s’inscrit dans un contexte politique marqué. Emmanuel Macron a fait de l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans une priorité nationale, tandis que la France a obtenu à Bruxelles l’intégration du contrôle de l’âge dans le règlement européen sur les services numériques (DSA). Un projet de loi pourrait être présenté d’ici la fin de l’année. De leur côté, les députés proposent non seulement une interdiction pour les moins de 15 ans, mais aussi un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans.
La pression s’est accrue à la suite de la mort en direct de Jean Pormanove sur la plateforme Kick, à l’été dernier. Ce drame a mis en lumière les failles du système de régulation et conduit le gouvernement à saisir la justice contre le service australien. L’Arcom reconnaît elle-même qu’une « nouvelle phase de régulation du numérique » est désormais indispensable. L’étude publiée par l’autorité souligne à quel point les jeunes sont exposés aux risques : hyperconnexion, contenus inadaptés, cyberharcèlement. La quasi-totalité des adolescents a déjà été confrontée à au moins un danger en ligne, ce qui a des conséquences sur leur sommeil, leur confiance en eux et leur bien-être.
S’ils se montrent conscients des risques, notamment sur TikTok, les jeunes estiment néanmoins que les plateformes restent trop peu protectrices. Ils attendent davantage de contrôles, mais aussi plus d’accompagnement de la part des parents et de l’école, en particulier sur la prévention et la gestion du cyberharcèlement.
Amazon Prime Gaming accueille cette semaine deux nouveaux titres à découvrir gratuitement : un jeu de gestion pixel art teinté de roman visuel, et une enquête surnaturelle remplie de mystères.
Comme chaque semaine, Amazon enrichit son catalogue Prime Gaming, inclus sans frais supplémentaires pour les abonnés Amazon Prime. Deux nouveaux jeux rejoignent l’offre et resteront disponibles pendant au moins 33 jours. Une fois récupérés, ils demeureront accessibles indéfiniment, même après la fin de cette période. Pour rappel, Prime Gaming est inclus avec les Freebox Delta et Ultra, offert pendant trois mois aux abonnés Pop et Ultra Essentiel, et disponible en option pour les autres via Amazon Prime (6,99 €/mois).
Mystical Riddles: Ghostly Park vous entraîne dans une enquête surnaturelle autour d’un parc d’attractions devenu lieu de cauchemars. Chargé de découvrir ce qui est arrivé aux victimes de mystérieuses disparitions, vous serez guidé par Allison, à la recherche de sa sœur. Résolvez des énigmes, affrontez des esprits hostiles et levez le voile sur les secrets de ce lieu hanté. Une aventure où le destin de nombreuses âmes repose entre vos mains.
Ce jeu est disponible via la plateforme Legacy Games. Il vous suffit de télécharger le launcher depuis le site de la plateforme et de vous créer un compte. Une fois ce dernier installé, récupérez le jeu depuis la page Prime Gaming dédiée. Un code vous est alors indiqué, il vous suffit de le copier-coller sur cette page en vous connectant à votre compte. Une fois cela fait, vous pourrez jouer au jeu directement depuis le launcher.
Pixel Cafe vous plonge dans un univers en pixel art où se mêlent gestion du temps façon arcade et récit narratif riche en émotions. Aux commandes de Pixel, vous devrez servir les clients dans dix cafés différents, perfectionner vos talents de barista et de cuisinier, tout en découvrant une histoire familiale s’étendant sur trois générations. Entre personnalisation de la maison de votre grand-mère, bande-son originale signée Arkadiusz Reikowski et ambiance urbaine colorée, Pixel Cafe combine gameplay rythmé et narration sensible.
Pour y accéder, il faudra télécharger Amazon Games, disponible en cliquant sur ce lien, il suffit ensuite de vous connecter avec vos identifiants Amazon Prime. Vous retrouverez ainsi, sur une même interface, vos jeux gratuits à récupérer et la possibilité de les installer. Il faudra ensuite cliquer sur “installer” et une fois la procédure terminée, vous pouvez jouer à votre jeu.
Réseaux fixes et mobiles : l’Arcep pose les premières briques du « numérique désirable » et vous place au cœur du débat
Désormais, le régulateur des télécoms étend la focale : des impacts écologiques… aux attentes sociales et démocratiques vis-à-vis des réseaux.
Après le numérique durable, place au désirable : L’Arcep publie ce 26 septembre la 4ᵉ note de son cycle prospectif « Réseaux du futur », intitulée « Choisir son numérique : les réseaux télécoms au regard des usages du numérique ». Objectif : mettre l’utilisateur au centre des décisions techniques et politiques, au-delà du seul prisme environnemental, et ouvrir le débat lors d’un webinaire public organisé ce 26 septembre.
Une société du « Gigabit »… et des attentes qui changent
La note rappelle l’accélération des usages : fin 2024, 75 % des abonnements internet en France sont en fibre et le trafic mobile continue de croître à un rythme d’environ + 20 % par an depuis trois ans. Mais cette intensité numérique s’accompagne d’un rapport plus critique : temps d’écran, protection des données, santé mentale, désinformation… autant d’enjeux que les réseaux devront intégrer.
Côté génération de téléphonie mobile, un sujet est plus que jamais d’actualité aux yeux de l’Arcep. Le lancement de la 5G en 2019 a marqué un tournant : des voix citoyennes se sont élevées, transformant un progrès technologique perçu comme « évident » en sujet de débat public. À l’heure où l’on prépare la 6G, le régulateur veut anticiper ces controverses en interrogeant les usages permis par les futures générations mobiles autant que les performances réseau.
Vers un numérique… désirable
Dans ce contexte, le gendarme des télécoms plaide pour une co-construction plus systématique : consultations en amont des déploiements, dialogue avec collectivités, associations, opérateurs et experts, et inclusion des utilisateurs finaux dans la définition des priorités. Sa promesse : alimenter le débat public et alerter sur les problématiques émergentes pour créer les conditions d’un numérique réellement désirable, pas subi.
Cette note s’inscrit dans la continuité des travaux « numérique soutenable » de l’Arcep (enquête annuelle, élargie cette année via une consultation pour renforcer la collecte d’indicateurs environnementaux). Désormais, l’Autorité étend la focale : des impacts écologiques… aux attentes sociales et démocratiques vis-à-vis des réseaux.
4G partout et pour tous : les opérateurs l’ont fait, les sites non équipés se comptent sur les doigts de 10 mains
Dans sa nouvelle publication trimestrielle arrêtée au 30 juin 2025, le régulateur des télécoms affine ses cartes, ouvre de nouveaux jeux de données et dresse un bilan très favorable : la 4G est désormais généralisée sur presque tous les sites, la 5G poursuit sa montée en puissance et le New Deal mobile continue d’avancer.
Où en est le New Deal et le dispositif de couverture ciblée en France ? Bonne nouvelle selon l’Arcep, la 4G est quasi généralisée : il ne reste que quelques dizaines de sites à migrer chez les opérateurs pour atteindre le 100% de supports équipés. Dans le détail, Free Mobile compte 34 sites non 4G sur un total de 28 954 sites, alors que Orange doit encore équipés 49 sites sur les 31 936 dont il dispose. SFR, lui, n’a plus qu’à intégrer la 4G sur 29 sites contre 40 pour Bouygues Telecom
Le dispositif de couverture ciblée affiche quant à lui 3 805 sites en service (sur 5 122 arrêtés) ; 311 sont en attente de déploiement, 319 doivent être allumés sous 6 mois, et 687 sous 6 à 24 mois. Côté 4G Fixe, 818 sites sont opérationnels. Un document de suivi détaille par ailleurs les indicateurs région par région.
Axes de transport : la 4G frôle les 100 %
La couverture des axes routiers prioritaires atteint ~99–100 % selon les opérateurs (jusqu’à 99,9 % pour Bouygues Telecom et SFR). Sur le réseau ferré régional, Orange culmine à 99,5 %, SFR à 99,4 %, Bouygues à 99,2 % et Free à 98,0 %.S’agissant du déploiement de la 5G, au 30 juin 2025, l’Arcep dénombre enviropn 66 000 sites 5G en métropole, dont 41 000 de plus sur la bande cœur 3,5 GHz. Nouveauté utile aux analyses locales : des données départementales 5G rejoignent les cartes départementales, aux côtés des sites 240 Mbit/s. Les cartes départementales (voix/SMS et 4G en intérieur, axes routiers et ferrés, avancement couverture ciblée) seront mises à jour dans les prochains jours avec les volets 5G et 240 Mbit/s.
« Mon réseau mobile » s’étoffe, l’Outre-mer mieux couvert
L’outil Mon réseau mobile mobile récemment relooké et enrichi, permet aux utilisateurs de connaître la couverture et la qualité des services de chaque opérateur mobile sur le territoire. Les cartes et taux de couverture 2G/3G/4G à plusieurs niveaux, ainsi que la localisation des sites 5G ouverts commercialement et les données de crowdsourcing sont ainsi mis à jour, en métropole comme en Outre-mer avec, cette fois, l’intégration de Mayotte. Les points de mesures QoS 2025 en Antilles-Guyane sont désormais également consultables, et l’ensemble des données est disponible en open data.
Destructions de pylônes d’Orange, SFR et Bouygues Telecom : des saboteurs risquent jusqu’à 6 ans de prison
Quatorze prévenus sont actuellement jugés pour avoir détruit neuf pylônes, le parquet réclame des sanctions impressionnantes.
Le tribunal correctionnel de Mulhouse a examiné jeudi le dossier de 14 personnes liées au mouvement des Gilets jaunes, poursuivies pour avoir incendié neuf pylônes téléphoniques dans le Haut-Rhin entre janvier 2019 et janvier 2020. Les faits, qui ont entraîné des dommages évalués entre cinq et neuf millions d’euros, avaient provoqué d’importantes perturbations sur les réseaux SFR, Bouygues Telecom et Orange, tous constitués parties civiles.
Âgés de 26 à 68 ans, les douze hommes et deux femmes comparaissaient pour “destruction du bien d’autrui par moyen dangereux” et “participation à une association de malfaiteurs”. Tous ont reconnu leur implication, tout en minimisant l’existence d’une organisation structurée. L’enquête a pourtant mis en lumière l’existence de meneurs, certains revendiquant un passé militaire, et un partage précis des rôles : guetteurs, chauffeurs, logisticiens ou suiveurs.
Selon l’un des prévenus, c’est lors de réunions que le projet de s’en prendre aux infrastructures de téléphonie a émergé, avec l’idée de “créer une résonance au plus haut niveau de l’État”. Le parquet a souligné la gravité potentielle de ces actions, qui pouvaient priver la population d’un accès aux communications en cas d’urgence.
Le représentant du ministère public, Jean-François Assal, a requis des peines allant jusqu’à six ans d’emprisonnement, dont cinq avec sursis probatoire, ainsi que des amendes et des peines aménageables pour la majorité des prévenus. Une peine plus lourde, quatre ans de prison dont trois avec sursis probatoire et un mandat de dépôt différé, a été demandée contre le propriétaire de la grange où le groupe se réunissait. Le verdict est attendu le 3 novembre.
Source : AFP
Altitude lorgnerait le rachat des réseaux fibre de SFR mais aussi de l’entité SFR Business malgré un bras de fer en justice
Endetté à hauteur de 3,26 milliards d’euros et en pleine bataille juridique face à la filiale d’Altice, l’opérateur d’infrastructures français, Altitude, serait malgré tout intéressé par deux actifs de SFR, sa fibre et son activité Business.
Qui pour mettre sur la table les 10 milliards d’euros tant espérés par Patrick Drahi pour s’emparer de XpFibre? Après un ultime feu vert judiciaire validant la restructuration d’Altice France, Altice a remis en vente XpFibre. Si des fonds d’investissement comme KKR, GIP, Ardian, et IFM ont déjà manifesté leur intérêt, un nouvel acteur serait prêt à entrer en lice.
Selon les informations de L’Informé, Altitude, n°3 français de la fibre, étudierait le rachat d’actifs clés de SFR : les réseaux FTTH en zones denses et peu denses, dont XpFibre (détenu à 50,01 % par SFR), ainsi que SFR Business (tout comme Free et Bouygues Telecom). Cette offensive intervient alors que SFR doit sceller, d’ici au 1er octobre 2025, un accord de restructuration de dette (prise de 45 % du capital par les créanciers contre 8,6 milliards d’euros d’allègement), et que l’option d’un partage entre Orange, Free et Bouygues tarde. D’éventuelles exigences de l’antitrust pourraient ouvrir une fenêtre à Altitude, qui cherche à lever des fonds pour se positionner.
Le dossier est toutefois plombé par un contentieux opposant Altitude à SFR depuis 2023, lié aux cessions imposées après le rachat de Covage : Altitude réclame 336 millions d’euros pour manquements contractuels présumés. Une décision n’est pas attendue avant l’automne 2026, un aléa qui pèse sur XpFibre et tout repreneur. XpFibre juge ces actions « totalement infondées » et « manifestement irrecevables ». Côté chiffres, Altitude (groupe familial Rivière) a réalisé l’an dernier 817 millions d’euros de chiffre d’affaires (+13 %), pour près de 3 millions d’euros de bénéfice net et 3,26 milliards d’euros de dettes financières brutes ; l’opérateur revendique 13 millions de foyers raccordables et 1,6 million d’entreprises clientes.
C’est parti pour les migrations vers le WiFi 6E pour les abonnés Freebox Delta
Les abonnés Freebox Delta peuvent désormais migrer vers le serveur WiFi 6E
Nous vous annoncions hier la disponibilité imminente de la migration vers un serveur WiFi 6E pour les abonnés Freebox Delta qui disposent actuellement du Wifi 5, c’est désormais effectif. Pour en bénéficier il suffit de faire la demande depuis votre espace abonne dans la rubrique “ma Freebox” puis “gestion Freebox” et enfin cliquez sur “Commander un serveur WiFi 6E”
Les frais de migration indiqués par l’opérateur sont bien de 49€ comme initialement annoncé. La livraison se fera en relais colis et il vous sera proposé de choisir le relais qui vous arrange le plus.
Ce que le Wi-Fi 6E apporte aux abonnés Delta
Le passage au Wi-Fi 6E ajoute la bande 6 GHz, moins encombrée, pour des connexions plus stables et fluides quand de nombreux appareils sont connectés. À la clé : une latence réduite, moins d’interférences et des débits théoriques pouvant atteindre jusqu’à 2,5 Gb/s (équipement compatible requis). Idéal pour les foyers très connectés (streaming 4K, cloud gaming, domotique…).
La Poste Mobile profite de son changement de réseau pour offrir la 5G à ses nouveaux abonnés
À partir du 29 septembre, les nouveaux abonnés La Poste Mobile basculeront sur le réseau Bouygues Telecom et profiteront gratuitement de la 5G, marquant une première étape dans l’évolution progressive de l’opérateur pour l’ensemble de ses clients.
La Poste Mobile s’apprête à tourner une page importante de son histoire. Dès le 29 septembre, les nouveaux abonnés de l’opérateur virtuel quitteront le réseau SFR pour rejoindre celui de Bouygues Telecom, une évolution logique après le rachat de la marque. À cette occasion, plusieurs nouveautés sont au programme, dont l’intégration gratuite de la 5G dans les forfaits.
Le changement de réseau ne se limite pas à la connectivité. Les nouveaux clients pourront également profiter de fonctionnalités jusque-là absentes chez La Poste Mobile, comme la messagerie enrichie (RCS), la possibilité d’organiser des conférences à trois ou encore le renvoi d’appel. Des services qui rapprochent l’opérateur de l’expérience proposée par ses concurrents directs.
L’un des points forts de cette transition reste toutefois la 5G. Alors qu’elle était jusqu’ici réservée au forfait 300 Go à 19,99 € par mois et facturée en supplément (5 €/mois) pour les offres 200 Go et 130 Go, elle sera désormais incluse sans surcoût pour les nouveaux abonnés.
En revanche, les clients actuels ne basculeront pas immédiatement. Leur migration vers le réseau Bouygues Telecom s’étalera sur plusieurs étapes, avec une bascule majoritaire prévue en 2026 et une finalisation d’ici fin 2027. Ceux qui changeront de forfait après cette date passeront automatiquement sur la nouvelle infrastructure. En attendant, les offres disponibles sur le site de La Poste Mobile demeurent encore rattachées au réseau SFR, même si l’opérateur continue de mettre en avant ses promotions avec quatre mois offerts sur ses forfaits.
Fibre optique : une nouvelle aide au raccordement arrive d’ici quelques jours, jusqu’à 1200€ pris en charge
Dès la fin septembre, un coup de pouce financier attend ceux qui doivent raccorder leur logement ou leur entreprise à la fibre optique. Avec une aide forfaitaire pouvant atteindre 1 200 euros, l’État entend alléger la facture des travaux parfois coûteux liés à l’abandon progressif du réseau cuivre.
À partir du 29 septembre 2025, les particuliers et petites entreprises qui souhaitent raccorder leur logement ou leurs locaux à la fibre optique pourront bénéficier d’un coup de pouce financier de l’État. Une aide forfaitaire, pouvant atteindre jusqu’à 1 200 euros, a été mise en place pour alléger le coût des travaux de raccordement.
Le dispositif, dévoilé par un arrêté paru au Journal officiel, repose sur trois niveaux de financement, établis par l’Agence de services et de paiement (ASP). Les interventions les plus simples donneront droit à une aide de 400 euros. Pour des travaux plus conséquents, nécessitant par exemple des aménagements muraux ou du perçage, l’enveloppe passera à 800 euros. Enfin, les chantiers les plus lourds pourront être soutenus jusqu’à 1 200 euros. L’objectif est d’adapter l’aide aux réalités techniques rencontrées sur le terrain, certains logements nécessitant de simples passages de câbles, quand d’autres demandent des aménagements complexes.
L’aide s’adresse à deux types de bénéficiaires : les particuliers propriétaires de leur résidence principale et les très petites entreprises de moins de dix salariés, dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas deux millions d’euros. Une condition s’impose toutefois : ne pas avoir déjà profité d’un dispositif similaire. L’exécutif veut ainsi éviter les doublons et garantir un accès équitable au programme.
Le champ géographique retenu est large. L’aide sera accessible dans toutes les communes où le réseau cuivre doit être définitivement fermé d’ici janvier 2027, conformément au calendrier de transition numérique piloté par Orange. Cette mesure vise en particulier à accélérer l’équipement des foyers et entreprises situés dans les zones rurales ou moins bien desservies. Les modalités de demande seront précisées prochainement par le ministère de l’Économie, à l’approche du lancement officiel.
Victime de “spoofing”, cette redoutable arnaque téléphonique ? 60 Millions de consommateurs vous rassure
Arnaque au faux conseiller bancaire : le spoofing téléphonique peut piéger même les clients les plus prudents. Une récente décision de justice rappelle que la banque peut être tenue de rembourser les victimes.
Le spoofing téléphonique, plus connu sous le nom d’arnaque au faux conseiller bancaire, continue de piéger de nombreux particuliers. Malgré la notoriété de cette escroquerie, ses mises en scène sont parfois si convaincantes que les victimes perdent de l’argent, surtout lorsque leur banque refuse initialement de les rembourser. Heureusement, des solutions juridiques existent et peuvent les protéger, ou au moins réparer une partie des torts subis, explique 60 millions de consommateurs.
Qu’est-ce que le spoofing téléphonique ?
Le spoofing consiste à recevoir un appel d’une personne se faisant passer pour un conseiller ou un responsable sécurité de votre banque. Le numéro affiché sur votre téléphone est celui de votre établissement, et l’escroc dispose parfois de certaines de vos données personnelles. Sous prétexte de vous protéger d’une fraude en cours, il vous demande de valider une opération ou de communiquer des informations confidentielles… pour vous dérober votre argent.
Vos droits face à l’arnaque
En principe, votre banque doit vous rembourser en cas de fraude. Mais les établissements ont longtemps invoqué une « négligence grave » de la part du client pour refuser, estimant que suivre les consignes du faux conseiller revenait à contribuer à l’escroquerie. Une décision de la Cour de cassation, rendue le 23 octobre 2024, a changé la donne, explique l’association de consommateurs. La haute juridiction a rappelé que la banque doit prouver la négligence grave du client. Dans le cas examiné, le numéro affiché sur le téléphone de la victime était bien celui de sa conseillère habituelle, ce qui a créé un climat de confiance et réduit sa vigilance. La Cour a donc jugé que la négligence grave n’était pas caractérisée et a condamné la banque à rembourser l’argent perdu.
Cette décision est un signal encourageant pour les nombreuses victimes de ces arnaques téléphoniques, rappelant qu’il est possible d’obtenir réparation même face à des méthodes d’escroquerie particulièrement sophistiquées.
Free Mobile lance une nouvelle offre spéciale avec Certideal pour ses abonnés mais il faudra faire vite
À l’occasion des French Days, Free Mobile s’associe une nouvelle fois à CertiDeal, spécialiste du reconditionné, pour proposer une offre exclusive à ses abonnés. Mais attention, cette opération est limitée dans le temps.
Les abonnés Free Mobile ont reçu un mail leur présentant une nouvelle promotion : jusqu’au 30 septembre 2025, ils peuvent profiter de 20 € de remise immédiate sur tout le site CertiDeal. Une réduction supplémentaire de -5 % continue en plus automatiquement à être appliquée grâce à leur forfait Free Mobile.
Des iPhone reconditionnés à prix cassés
CertiDeal met en avant plusieurs modèles d’iPhone à prix attractifs :
iPhone SE 2 (2020) à partir de 99,74 €,
iPhone 12 à partir de 191,89 €,
iPhone 13 à partir de 270,74 €,
iPhone 12 Pro à partir de 289,74 €.
Tous ces smartphones bénéficient d’une garantie de 30 mois, sont testés pendant 21 jours et sont reconditionnés en France.
Comment en profiter ?
Pour bénéficier des réductions, l’abonné doit passer commande sur le site CertiDeal, puis confirmer son achat depuis son Espace Abonné Free, dans la rubrique dédiée. Les nouveaux abonnés peuvent également profiter de l’offre en souscrivant un forfait Free Mobile après avoir passé leur commande.
Les nouveaux Xiaomi 15T et 15T Pro sont désormais disponibles chez Free Mobile, avec jusqu’à 200€ d’économies
Free Mobile enrichit son catalogue avec les nouveaux Xiaomi 15T et 15T Pro. Les deux modèles haut de gamme, fraîchement dévoilés par la marque chinoise, sont proposés via l’offre Free Flex avec des remises et remboursements réservés aux abonnés. Résultat : des tarifs particulièrement attractifs pour celles et ceux qui souhaitent s’équiper du dernier smartphone de Xiaomi sans débourser la totalité du prix d’un coup.
Xiaomi a présenté ce mercredi 24 septembre à Munich ses nouveaux smartphones haut de gamme, les 15T et 15T Pro. Fidèle à la tradition de la série T, le constructeur met en avant la photo, développée en partenariat avec Leica, mais les deux modèles affichent également de solides arguments en matière d’écran, de performances et de connectivité.
Chez Free Mobile, il est possible de profiter de prix avantageux sur les nouveaux Xiaomi 15T et 15T Pro grâce à l’offre Free Flex, avec une remise supplémentaires pour ceux disposant déjà d’un abonnement Free Mobile. Le prix au comptant restant le même grâce aux remises et offres de remboursement.
Modèle
Prix à la commande
Loyers (24 mois)
Option d’achat
Prix total sans remboursement
Remboursement
Prix final avec remboursement
15T Pro 512 Go
201 €
24,99 €/mois
98 €
899 €
-200 €
699 €
15T Pro 512 Go (pour les abonnés Free Mobile)
101 € (au lieu de 201 € grâce à -100 €)
24,99 €/mois
98 €
799 €
-100 €
699 € (réservé abonnés Free Mobile)
15T 256 Go
141 €
17,99 €/mois
76 €
649 €
-140 €
509 €
15T 256 Go (pour les abonnés Free Mobile)
71 € (au lieu de 141 € grâce à -70 €)
17,99 €/mois
76 €
579 €
-70 €
509 € (réservé abonnés Free Mobile)
Le Xiaomi 15T Pro hérite d’un triple module photo comprenant un grand-angle de 50 Mpx, un ultra-grand-angle de 12 Mpx et surtout un téléobjectif Leica 5x Pro de 50 Mpx, grande nouveauté de cette génération. Celui-ci permet un zoom optique de 5x, extensible jusqu’à 20x sans perte notable de qualité. L’avant est doté d’un capteur de 32 Mpx.
Le 15T, de son côté, conserve la même configuration, mais sans le téléobjectif Leica 5x Pro.
Les deux modèles adoptent un écran AMOLED de 6,83 pouces, le plus grand jamais proposé sur un modèle T. Compatible avec une luminosité maximale de 3.200 nits, il affiche un rafraîchissement jusqu’à 144 Hz (120 Hz pour le 15T). Protégé par du Corning Gorilla Glass 7i, il promet une meilleure résistance aux rayures.
Sous le capot, Xiaomi fait confiance à MediaTek :
le Dimensity 9400+ pour le 15T Pro,
le Dimensity 8400-Ultra pour le 15T.
De quoi garantir une utilisation fluide, même en multitâche ou lors de sessions de jeu gourmandes, grâce au système de gestion thermique Xiaomi 3D Iceloop. Le dos est recouvert de fibre de verre unifiée, tandis que le 15T Pro bénéficie d’un cadre en alliage d’aluminium 6M13 pour renforcer la protection contre les chutes. Les deux smartphones embarquent une batterie de 5.500 mAh :
67 W en charge filaire pour le 15T,
90 W filaire + 50 W sans-fil pour le 15T Pro.
Xiaomi introduit la technologie Astral Communication, qui comprend une fonction Offline Communication : il est ainsi possible de passer des appels directs entre deux 15T (jusqu’à 1,3 km) ou deux 15T Pro (jusqu’à 1,9 km), même sans réseau cellulaire ni Wi-Fi.
Roaming en Europe : une qualité de service mobile loin de la promesse « comme à la maison » pour les abonnés Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues
Voyager en Europe sans surcoût mobile, oui. Mais avec la même qualité de connexion qu’à la maison, pas encore. Une étude commandée par la Commission européenne montre que les utilisateurs en roaming subissent encore des débits plus lents, une latence accrue et des temps de connexion parfois interminables aux frontières.
Si vous voyagez dans un autre pays européen, mieux vaut vous armer de patience avant de profiter pleinement de votre connexion mobile. Selon une étude commandée par la Commission européenne, l’expérience des voyageurs en roaming reste largement inférieure à celle des utilisateurs locaux. Dans 80 % des cas, le débit descendant est plus lent, 68 % du temps le débit montant est dégradé et la latence est 90 % plus élevée. Pire encore : lors d’un passage de frontière en voiture, il peut falloir jusqu’à dix minutes avant de réussir à accrocher le nouveau réseau.
Ces résultats s’expliquent d’abord par des contraintes techniques. Lorsqu’un smartphone se connecte à un réseau étranger, il doit être authentifié auprès de l’opérateur d’origine, ce qui ajoute un délai. « Le trafic data en roaming est réacheminé par l’opérateur visité vers l’opérateur d’origine, ce qui introduit une latence supplémentaire », précise Jérôme Hardouin, directeur technique roaming chez Orange Wholesale. S’ajoutent à cela les zones frontières, où la puissance des antennes est parfois limitée pour éviter les interférences, rendant la connexion instable.
L’étude réalisée par la société française Mozark via son application 5GMark dans 20 pays de l’UE soulève cependant une autre question : la qualité réduite du roaming ne serait pas uniquement liée à la technique. Elle pourrait aussi découler d’accords commerciaux, de politiques de priorisation ou de configurations de réseau qui traitent le trafic itinérant comme secondaire par rapport au trafic local. Une pratique qui, si elle se confirmait, constituerait une infraction aux règles européennes.
La dernière révision du règlement européen sur l’itinérance, adoptée en 2022, précise pourtant que les clients doivent bénéficier, « lorsque cela est techniquement réalisable », d’un niveau de qualité de service équivalent à celui dont ils disposent dans leur pays. Mais les critères d’évaluation restent flous. En France, l’Arcep reconnaît qu’il est difficile de mesurer précisément cette qualité en roaming, faute de moyens comparables à ceux mobilisés pour ses enquêtes nationales.
Depuis 2017, la Commission européenne met en avant le principe du « Roam like at home », qui avait marqué une avancée majeure en supprimant les frais de roaming. Fini les factures exorbitantes pour consulter ses mails ou utiliser la data à l’étranger : les forfaits nationaux sont devenus utilisables partout en Europe, sans surcoût. Mais huit ans plus tard, si la promesse financière est tenue, celle de la qualité reste incomplète. Un effort supplémentaire est attendu pour que voyager en Europe rime vraiment avec une expérience mobile sans concession.
Free étend sa solution d’activation simplifiée de l’eSIM à de nouveaux smartphones Android, après l’avoir annoncé sur les iPhone. Connectez-vous au Wi‑Fi et votre ligne Free s’installe automatiquement, sans QR Code.
Free Mobile continue de simplifier l’accès à ses services mobiles avec une nouvelle extension de sa fonctionnalité d’activation de l’eSIM. Après avoir introduit cette option sur les iPhone, l’opérateur propose désormais une installation automatique de l’eSIM sur un plus large éventail de smartphones.
Si les iPhone des gammes 11 à 17 étaient déjà compatibles, Free étend désormais le dispositif aux smartphones Android récents. Parmi les modèles compatibles révélés par Free 1337, on retrouve les Google Pixel 8 à 10, les Samsung Galaxy S24 et S25, ainsi que les Motorola Razr 50 et 60, avec d’autres appareils à venir.
Disponible directement en boutique, l’activation simplifiée permet d’installer une eSIM sans passer par le traditionnel QR Code. Il suffit que le téléphone soit connecté au Wi-Fi pour que la nouvelle ligne Free soit activée automatiquement. Cette option est particulièrement pratique pour les utilisateurs souhaitant gagner du temps lors de l’achat de leur abonnement mobile.
Free Mobile : ils estiment que son réseau est excellent et refusent une nouvelle antenne mais…
À Plumergat dans le Morbihan, le tribunal administratif de Rennes a rejeté la demande de riverains visant à stopper, en urgence, l’installation d’un pylône. En attendant l’examen au fond, Free Mobile est autorisé à avancer.
Un recours “anti-antenne” à contre-courant. Dans le hameau de Mangoëro, vingt-deux habitants contestent le projet d’antenne-relais de Free Mobile en avançant un motif rare dans ce type de dossier : selon eux, la couverture mobile locale est déjà très satisfaisante et ne justifie pas une nouvelle infrastructure. Un angle inhabituel, là où les contentieux portent d’ordinaire sur les ondes, l’intégration paysagère ou la valeur des biens.
Informés du projet à l’automne 2024, les habitants expriment leurs réticences. La déclaration préalable est déposée le 24 décembre par l’opérateur, avant que la mairie s’y oppose. En mars dernier, Free Mobile saisit le juge des référés, l’arrêté municipal est suspendu, ouvrant la voie à un nouvel acte de la commune, qui prend le 13 mai un arrêté de non-opposition. Les riverains répliquent et demandent, à leur tour en référé, la levée de cette suspension.
Après une audience fin août devant le tribunal administratif de Rennes, la juge des référés a rendu cette semaine une ordonnance défavorable aux riverains : aucun élément nouveau ne justifie de mettre fin à la suspension du premier refus municipal. En clair, dans l’attente d’un examen au fond, Free Mobile est autorisé à poursuivre son projet.
Dans le “dossier d’information mairie” remis par l’opérateur, ce dernier indique prévoir “l’installation et la mise en service de 3 antennes sur un pylône afin de contribuer à la couverture mobile de la commune en 3G, 4G et 5G (5G par partage dynamique de la bande 700 MHz des antennes 4G)”.
Selon l’agence de presse Bloomberg, Patrick Drahi sonderait actuellement de potentiels acheteurs pour la reprise de SFR Business.
Altice France étudie la vente de SFR Business, la branche entreprises de SFR (connectivité fixe et mobile, cloud, cybersécurité), dans une opération qui pourrait être valorisée à plusieurs milliards d’euros, selon des sources proches du dossier, révèle Bloomberg. Des informations auraient été partagées à des candidats potentiels, et l’actif susciterait déjà l’intérêt de Free (Iliad), Bouygues Telecom et de fonds de capital-investissement.
Au-delà d’un simple désengagement, la cession viserait à accélérer la réduction de l’endettement du groupe de Patrick Drahi, engagé depuis février dans un accord avec ses créanciers pour retrancher 8,6 milliards d’euros à la dette d’Altice France. Dans un marché B2B dominé par Orange, SFR Business apparaît comme un actif de choix pour des opérateurs dont les activités aux entreprises demeurent sous-dimensionnées.
Cette opération pourrait raviver le scénario d’un partage plus large des actifs de SFR entre acteurs français, toujours évoqué mais dont les discussions semblent ralenties depuis cet été , avec en toile de fond la possible cession du réseau fixe (backbone et fibre en zones denses). Le groupe de Patrick Drahi tempère toutefois : « Altice est concentré sur la mise en œuvre de l’accord de dette, l’examen de cessions d’actifs non essentiels et la relance commerciale de SFR », indique un porte-parole. Les discussions restent ouvertes et aucune décision finale n’est arrêtée à ce stade. Altice pourrait aussi décider de ne pas vendre SFR Business.
Une alerte FR-Alert très localisée déclenchée via les réseaux de Free Mobile, Orange, SFR et Bouygues Telecom
Alors que l’épidémie de chikungunya dépasse les 100 cas à Antibes dans les Alpes-Maritimes, FR Alert, le dispositif utilisé pour prévenir les populations lors d’un cas d’urgence ou une catastrophe majeure, a été activé ce mercredi.
Hier matin, l’ARS, Santé Publique France, la Ville d’Antibes et la Préfecture des Alpes-Maritimes ont conjointement pris la décision d’envoyer un message FR Alert à la population. De nombreux habitants d’Antibes et des alentours ont ainsi reçu sur leur smartphone une notification FR-Alert, quel que soit leur opérateur (Free Mobile, Orange, SFR, Bouygues Telecom, etc.). Le message, signé du préfet des Alpes-Maritimes, signalait des cas de chikungunya et appelait à se protéger des piqûres de moustiques et à consulter un médecin en cas de symptômes.
Le SMS débute par « ALERTE SANITAIRE : cas de chikungunya à Antibes » et rappelle les symptômes à surveiller : fièvre élevée, douleurs articulaires et éruption cutanée. Il précise un numéro de contact en heures ouvrées, le 04 97 21 31 61, et renvoie vers la page d’information de l’ARS Paca.
FR-Alert, comment ça fonctionne ?
FR-Alert est le système national d’alerte par diffusion cellulaire. Les préfectures et services de secours peuvent cibler une zone géographique et envoyer un message prioritaire à tous les téléphones présents dans la zone. L’objectif : informer vite et clairement la population en cas de risque ou d’urgence.
SFR victime d’une escroquerie lui ayant coûté un demi-million d’euros… menée par un de ses anciens cadres
Un ancien cadre de SFR et quatre complices ont été condamnés à Saint-Denis pour une escroquerie portant sur plus de 400 téléphones portables. Découverte en 2020, l’affaire révèle un stratagème simple mais redoutablement efficace, qui a coûté plusieurs centaines de milliers d’euros à l’opérateur.
Un ancien cadre de SFR et quatre de ses proches ont été condamnés ce mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour une vaste escroquerie aux téléphones portables. Pendant plusieurs mois, l’employé a mis en place un système frauduleux lui ayant permis de détourner plus de 400 appareils, ensuite écoulés sur le marché parallèle.
L’affaire démarre en 2020, lorsqu’un contrôle interne de SFR révèle d’étranges anomalies dans des dossiers clients. L’enquête met rapidement au jour un stratagème présenté par le parquet comme « simple et redoutablement efficace » : Alain A., né en 1966, établissait de faux contrats au nom de sociétés, qu’il annulait aussitôt sous prétexte d’erreurs administratives. Les téléphones étaient malgré tout livrés, récupérés par lui, puis revendus à bas prix. Au total, plus de 400 appareils auraient ainsi disparu.
Devant le tribunal, l’ancien cadre n’a pas cherché à nier. « Ce n’était pas pour m’enrichir, mais pour avoir de l’argent facile », a-t-il reconnu, expliquant avoir tout dilapidé dans les jeux en ligne et les dépenses courantes. « J’avais un bon poste, un bon salaire, mais je me suis laissé entraîner », a-t-il ajouté, exprimant ses regrets.
Autour de lui, quatre prévenus : sa compagne, Sandrine C., ainsi que Tony C., Benjamin D. et Shamir D.S. Tous ont admis avoir acheté ou revendu des téléphones neufs, payés exclusivement en espèces. Benjamin D. a expliqué recevoir « un message par semaine » pour acquérir cinq à six appareils, qu’il revendait ensuite chez Cash Converters ou sur allo.com. Tony C. a reconnu l’achat d’une quarantaine de téléphones pour environ 15.000 euros. Shamir D.S. a admis une centaine d’achats. Quant à Sandrine C., elle servait d’intermédiaire, livrant parfois elle-même les cartons d’appareils.
Pour le procureur, la fraude reposait sur « la simplicité et une sophistication suprême », générant chaque mois l’équivalent d’un double salaire. Et selon lui, aucun des acheteurs réguliers « n’a pu ignorer l’entourloupe ». Le tribunal a rejeté les arguments de la défense, qui cherchait à relativiser l’ampleur de l’escroquerie. Alain A. a été condamné à 360 jours-amende de 100 euros, soit 36.000 euros, assortis d’un an de prison en cas de non-paiement. SFR, qui ne s’est pas constituée partie civile, estime son préjudice à plusieurs centaines de milliers d’euros. « Une chose est sûre : il faudra rembourser », a insisté le représentant de l’opérateur.
Bien que la 6G ne soit attendue qu’à l’horizon 2030, Verizon prend les devants en lançant un forum d’innovation avec Nokia, Ericsson, Qualcomm ou encore Meta, afin d’imaginer dès aujourd’hui les futurs usages et technologies de cette nouvelle génération mobile.
Alors que la 6G ne devrait voir le jour qu’à la fin de la décennie, les grands acteurs des télécoms commencent déjà à préparer le terrain. L’opérateur américain Verizon vient de lancer un « 6G Innovation Forum », réunissant des partenaires stratégiques comme Nokia, Ericsson, Samsung, Qualcomm et même Meta, afin de dessiner les contours de la prochaine génération mobile.
L’objectif de ce forum est double : définir les usages futurs de la 6G et développer les technologies qui rendront cette évolution possible. Verizon souhaite bâtir un écosystème ouvert et résilient, capable d’exploiter de nouvelles bandes de spectre et d’accompagner les travaux de normalisation menés par le 3GPP.
Au cœur des discussions : l’intelligence artificielle, la cartographie en temps réel, la détection du trafic routier ou encore des débits de plusieurs centaines de gigabits avec une latence inférieure à la milliseconde, selon les projections d’Ericsson. Verizon voit également plus loin, avec deux grands rendez-vous déjà identifiés comme vitrines pour la 6G : la Coupe du Monde de football en 2026 organisée en Amérique du Nord et surtout les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, où l’opérateur a implanté un laboratoire dédié.
« La 5G Advanced pose les bases de l’avenir de la 6G. Qu’il s’agisse d’objets connectés, d’expériences liées à l’IA ou de cas d’usage encore inimaginables, nous construisons déjà le réseau de la prochaine ère », a déclaré Joe Russo, vice-président exécutif de Verizon. Avec cette initiative, l’opérateur entend répéter le scénario de la 5G, où il avait été le premier à déployer la technologie, et conserver une longueur d’avance dans la course mondiale vers la 6G.
Après 3 ans d’attente, les anciens abonnés Freebox Delta vont pouvoir jouir d’un serveur WiFi 6E, lancement imminent
Annoncé de longue date et attendu depuis l’été 2022, l’échange du Server Freebox Delta (Wi-Fi 5) vers la version Wi-Fi 6E refait surface concrètement : une nouvelle rubrique vient d’apparaître dans l’Espace Abonné des clients Delta.
Free tient (enfin) parole : l’échange vers le Server Freebox Delta Wi-Fi 6E s’affiche dans l’Espace Abonné d’abonnés Freebox Delta en WiFi 5. Dans la rubrique Ma Freebox et Gestion Freebox, une catégorie « Commander un Server Delta Wi-Fi 6E » est désormais visible. En face, un visuel du Server Delta s’affiche, accompagné d’un message clair : « Cette fonctionnalité sera prochainement disponible ! ». En novembre 2024, nous écrivions que Free allait enfin permettre cette possibilité ; l’opérateur confirme à présent, dans l’interface, l’arrivée imminente de l’option.
Ce que le Wi-Fi 6E apporte aux abonnés Delta
Le passage au Wi-Fi 6E ajoute la bande 6 GHz, moins encombrée, pour des connexions plus stables et fluides quand de nombreux appareils sont connectés. À la clé : une latence réduite, moins d’interférences et des débits théoriques pouvant atteindre jusqu’à 2,5 Gb/s (équipement compatible requis). Idéal pour les foyers très connectés (streaming 4K, cloud gaming, domotique…). Côté prix, Free n’indique pas encore le tarif dans l’interface. Lorsqu’il avait été évoqué en 2022, 49 € étaient cités pour l’échange. Ce montant reste à confirmer au lancement effectif.
Source : merci à Jérôme
Clin d’oeil : Orange lance la Livebox 6S avec un nouveau design, mais pas en France
En Espagne, le groupe MásOrange dégaine un nouveau routeur grand public baptisé Livebox 6S. Positionné comme une évolution de la Livebox 6, mais en-dessous de la Livebox 7, ce modèle mise sur le Wi-Fi 6, une ONT GPON intégrée et quelques changements de design… la box semble réservée au marché ibérique.
Si Orange a lancé l’année dernière sa nouvelle Livebox 7 WiFi 7 et sa Livebox S WiFi 7 pour remplacer la version 5, de l’autre côté des Pyrénées, l’opérateur historique français ne loge pas exactement ses box à la même enseigne.
Il commence à proposer un nouveau serveur, économe et simple à déployer, suffisant pour des accès fibre jusqu’à 2 Gb/s, sans les coûts ni la complexité d’un modèle « premium ». Place ainsi à la Livebox 6S qui intègre processeur ARM Cortex-A53 quad-core 1,3 GHz, Wi-Fi 6 double bande (2,4 GHz/5 GHz) avec OFDMA, MU-MIMO et WPA3, ONT GPON intégrée (jusqu’à 2,5 Gb/s en débit descendant et 1,25 Gb/s en montant), quatre ports LAN Gigabit et un port FXS (RJ-11) pour la téléphonie.
Pensée comme une évolution de la Livebox 6, ce serveur voit malgré tout son port USB disparaître, la bande 2,4 GHz passe de 3×3 à 2×2. Vous l’avez compris, la 6S ne vise donc pas la surenchère, mais la sobriété fonctionnelle
Orange n’a pas encore détaillé précisément quels clients recevront la 6S ni sur quelles offres. La distribution se ferait progressivement, et pourrait aussi concerner Jazztel et Simyo, autres marques de MásOrange. À noter que des pages d’aide officielles pour Livebox 6S sont déjà en ligne chez Orange Espagne et Jazztel, confirmant le lancement. La 6S espagnole se positionne donc comme un palier intermédiaire local, sans équivalent direct dans le line-up français actuel, la Livebox S proposant elle un meilleur WiFi dans l’Hexagone.
Ca s’est passé chez Free et dans les télécoms : Free Mobile rattrape son retard, une connexion instantanée pour les abonnés Freebox, la Freebox Révolution s’enrichit…
Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…
23 septembre 2003 : Free inclut un modem USB et Ethernet dans ses offres
Free annonçait la mise à disposition de tous ses nouveaux clients ADSL et pendant toute la durée de souscription un modem USB et Ethernet. Il était alors le seul FAI à mettre gracieusement à disposition de ses clients ADSL un modem USB/Ethernet. Le modèle proposé à partir du 23 septembre 2003 était le Sagem Combo 908 dans les zones non dégroupées et Freebox dans les zones dégroupées. A l’époque, Free était le seul fournisseur à mettre un tel équipement à disposition de ses abonnés sans frais.
Voici à quoi ressemblait le modem à l’époque.
23 septembre 2015 : Free lance son service pour bloquer les appels non-sollicités
Un changement qui permet aux abonnés Freebox d’être un peu plus tranquille. Avant le 23 septembre 2015, les abonnés fixe de l’opérateur de Xavier Niel devaient saisir manuellement chaque numéro considéré comme étant indésirable. Free lançait ainsi il y a 10 ans son “Filtre anti appels non sollicités”, qui permet encore aujourd’hui de rejeter automatiquement les appels non sollicités via une liste gérée directement par Free. Il est toujours possible d’activer ou de désactiver cette option depuis son espace abonné.
24 septembre 2019 : Free lance sa box 4G+
“Ne surfez plus au ralenti avec la Box 4G+”. À la surprise générale et visiblement dans le but de se conformer à son obligation de proposer une offre 4G fixe seule, Free commercialisait le 24 septembre 2019 sa box 4G+, développée par Huawei. Une offre sans engagement à 29,99€/mois, satisfait ou remboursé. L’appareil a ensuite été utilisé par Free Proxi pour fournir une solution d’internet d’urgence pour les abonnés Freebox, avant d’être remplacé récemment par un outil directement estampillé Free.
26 septembre 2012 : La Neuf box devient officiellement La Box de SFR
Les rumeurs allaient bon train, mais l’officialisation a désormais été faite. Les offres Neufbox ont été transformées en Box de SFR le 26 septembre 2012. Les offres ADSL et Fibre sont donc arrivées sous la forme de 3 offres, avec la Box de SFR en zone dégroupée , celle en zone non-dégroupée et la Box de SFR en zone fibrée.
27 septembre 2016 : Canalsat inclus dans l’offre Freebox Révolution
Free lançait le 27 septembre 2016 une nouvelle offre devenue emblématique : le Forfait Freebox Révolution avec TV by CANAL Panorama et l’application myCANAL incluse pour 39,99 euros/mois. Elle est d’ailleurs toujours proposée sur la box mythique de Free à ce jour.
L’offre comprenait à l’époque l’accès à 50 chaînes dont 25 exclusives. Les abonnés qui souhaitaient conserver leur offre précédente continuaient de payer le même tarif soit 37,97 euros/mois. A noter que Free est devenu le seul opérateur à proposer ce bouquet qui s’est tout de même étoffé avec le temps et qui est également inclus pour la Freebox Delta.
27 septembre 2023 : Free Mobile dépasse SFR
Le 27 septembre 2023, Free Mobile a franchi une étape majeure dans le déploiement de la 4G en France en dépassant pour la première fois SFR en nombre de sites 4G ouverts commercialement, avec 24 697 supports contre 24 663 pour SFR. Malgré ce rattrapage historique, Orange reste largement en tête avec 29 835 sites, tandis que Bouygues Telecom en compte 25 568. Cette progression s’inscrit dans le cadre du New Deal, qui vise à généraliser la 4G sur tout le territoire, y compris sur les anciens sites 3G, et à améliorer la couverture des axes routiers et ferroviaires. Au 30 juin 2023, Free Mobile couvre 99,3 % des axes routiers prioritaires et 97,7 % des voies ferrées régionales, rejoignant presque ses concurrents sur ces réseaux stratégiques, tandis que seulement 639 sites en France restent encore non compatibles 4G.
28 septembre 2009 : une connexion instantanée !
À partir du 28 septembre 2009, les nouveaux abonnés Free n’avaient plus à attendre que leur ligne soit activée et de recevoir la Freebox pour bénéficier d’un accès Internet. Dès la validation de l’inscription, Free annonçait qu’il envoyait immédiatement des identifiants Free Wifi afin de pouvoir se connecter à Internet. Les identifiants étaient adressés par SMS sur le numéro de téléphone mobile communiqué lors de l’inscription. Pratique pour patienter !
28 septembre 2022 : Free lance son application de gestion d’espace abonné
Après des tests en alpha et en bêta, Free lançait son application “Freebox – Mon Espace Abonné” le 28 septembre 2022. Elle permettait au lancement de gérer à tout moment leurs factures depuis leur smartphone, mais aussi vérifier et modifier leurs informations personnelles, ou encore partager et accéder à leurs codes Wi-Fi. Depuis, elle a bien évolué en accueillant notamment l’espace abonné des clients Free Mobile et a été renommée Free.
28 septembre 2023 : Free lance une nouvelle fonctionnalité sur ses Freebox
Le 28 septembre 2023, Free a annoncé que les abonnés Freebox en fibre optique pouvaient enfin bénéficier de la fonctionnalité Reverse DNS, très attendue depuis 2019. Cette fonctionnalité permet d’associer un nom de domaine à une adresse IP, à l’inverse du DNS classique, et facilite des usages avancés comme l’hébergement de serveurs web ou mail, ou l’accès à distance via SSH, sous réserve de compétences techniques. Après des années d’attente liées à la complexité réseau et aux contraintes matérielles, la fonctionnalité est désormais opérationnelle pour les connexions en IPv4 sur la fibre, tandis que le support IPv6 reste encore indisponible. Les premiers retours des abonnés indiquent un fonctionnement correct et stable.
Abonnés Orange, Free, SFR ou Bouygues : pourquoi il faut impérativement négocier avec votre opérateur en cas de problème avant de le poursuivre en justice
La médiation peut non seulement permettre une résolution rapide d’un conflit, mais aussi s’avérer obligatoire si vous voulez mener l’affaire devant un juge.
Augmentation du forfait, coupures internet à répétition, remboursements non effectués… Les litiges avec les opérateurs télécoms sont monnaie courante. Pourtant, de récents jugements, dévoilés par Alec Archambault sur X, montrent que beaucoup de consommateurs perdent leur procès non pas sur le fond, mais pour une simple question de procédure : l’absence de tentative de règlement amiable avant la saisine du tribunal.
Le 2 septembre 2025, le tribunal a rejeté la demande d’un abonné RED by SFR qui réclamait plus de 460 euros au titre d’un trop-perçu et 2 000 euros de dommages-intérêts après l’augmentation de son abonnement de 12 à 19 euros par mois. Motif : le client n’avait pas tenté de conciliation ni de médiation avant d’engager son action, comme l’impose l’article 750-1 du code de procédure civile pour les litiges inférieurs à 5 000 euros. Même issue le 29 août 2025 devant le tribunal de proximité du Raincy, où un abonné Free poursuivait l’opérateur après trois ans de dysfonctionnements de sa Freebox. Il réclamait le remboursement de ses abonnements et 3 000 euros de dommages-intérêts. Là encore, le juge a déclaré la demande irrecevable, les courriers de réclamation envoyés à Free n’étant pas considérés comme une tentative de conciliation en bonne et due forme.
Ces décisions rappellent que la règle est stricte : avant de saisir le juge, il faut prouver avoir tenté de résoudre le litige par un mode amiable (conciliation avec un conciliateur de justice, médiation ou procédure participative). Des simples courriels ou lettres de réclamation ne suffisent pas.
Pour les consommateurs, cela peut sembler contraignant, mais cette étape n’est pas inutile. Elle permet souvent d’obtenir un remboursement ou une solution rapide, et elle évite de voir son action rejetée sans même être examinée. En clair, face à votre opérateur, négocier ou saisir un médiateur est non seulement recommandé… mais obligatoire si vous ne voulez pas perdre d’emblée devant le tribunal.
Sosh muscle ses forfaits 5G : jusqu’à 300 Go sans hausse de prix
Orange a modifié ses offres 5G sur sa marque low-cost, avec des enrichissements notables.
Bonne nouvelle pour les gros consommateurs de données mobiles : Sosh, la marque low-cost d’Orange, revoit ses offres 5G à la hausse sans toucher aux tarifs. Objectif affiché : rester compétitif face à Free, RED by SFR et B&YOU.
Premier changement, le forfait 150 Go avec 25 Go utilisables en Europe passe désormais à 200 Go en France et 30 Go en Europe. Le tout reste proposé à 14,99 € par mois, sans engagement. Deuxième évolution, l’ancienne formule avec 200 Go en France et 35 Go en Europe monte à 300 Go et 50 Go respectivement, toujours au même tarif de 20,99 € par mois.
Avec ces ajustements, Sosh se repositionne face à ses rivaux low-cost. Free propose par exemple 120 Go à 9,99 € et 350 Go à 19,99 €. RED by SFR affiche 100 Go à 8,99 € et 300 Go à 13,99 €. Enfin, B&YOU propose 120 Go à 11,99 €, 200 Go à 13,99 € et 300 Go à 19,99 €.
Si certains concurrents affichent des prix plus bas, la qualité du réseau Orange, souvent classé numéro un en couverture et en fiabilité, reste un argument de poids pour séduire les abonnés.