Réseaux fixes et mobiles : l’Arcep pose les premières briques du « numérique désirable » et vous place au cœur du débat

Réseaux fixes et mobiles : l’Arcep pose les premières briques du « numérique désirable » et vous place au cœur du débat

Désormais, le régulateur des télécoms étend la focale : des impacts écologiques… aux attentes sociales et démocratiques vis-à-vis des réseaux. 

Après le numérique durable, place au désirable : L’Arcep publie ce 26 septembre la 4ᵉ note de son cycle prospectif « Réseaux du futur », intitulée « Choisir son numérique : les réseaux télécoms au regard des usages du numérique ». Objectif : mettre l’utilisateur au centre des décisions techniques et politiques, au-delà du seul prisme environnemental, et ouvrir le débat lors d’un webinaire public organisé ce 26 septembre.

Une société du « Gigabit »… et des attentes qui changent

La note rappelle l’accélération des usages : fin 2024, 75 % des abonnements internet en France sont en fibre et le trafic mobile continue de croître à un rythme d’environ + 20 % par an depuis trois ans. Mais cette intensité numérique s’accompagne d’un rapport plus critique : temps d’écran, protection des données, santé mentale, désinformation… autant d’enjeux que les réseaux devront intégrer.

Côté génération de téléphonie mobile, un sujet est plus que jamais d’actualité aux yeux de l’Arcep. Le lancement de la 5G en 2019 a marqué un tournant : des voix citoyennes se sont élevées, transformant un progrès technologique perçu comme « évident » en sujet de débat public. À l’heure où l’on prépare la 6G, le régulateur veut anticiper ces controverses en interrogeant les usages permis par les futures générations mobiles autant que les performances réseau.

Vers un numérique… désirable

Dans ce contexte, le gendarme des télécoms plaide pour une co-construction plus systématique : consultations en amont des déploiements, dialogue avec collectivités, associations, opérateurs et experts, et inclusion des utilisateurs finaux dans la définition des priorités. Sa promesse : alimenter le débat public et alerter sur les problématiques émergentes pour créer les conditions d’un numérique réellement désirable, pas subi.

Cette note s’inscrit dans la continuité des travaux « numérique soutenable » de l’Arcep (enquête annuelle, élargie cette année via une consultation pour renforcer la collecte d’indicateurs environnementaux). Désormais, l’Autorité étend la focale : des impacts écologiques… aux attentes sociales et démocratiques vis-à-vis des réseaux.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox