Totalement Fibré Flash : Free TV fait grincer des dents, un cadeau sur la Freebox, etc…

Nouveau numéro de votre magazine hebdomadaire « Totalement Fibrés », mais en version Flash ! À suivre en direct tous les vendredis à 17h30 et en replay sur YouTube.

Cette semaine, TTFB vous présente, comme toujours, toute l’actualité de Free et des télécoms. Il s’agit toutefois d’une édition particulière : TTFB Flash, une version raccourcie en raison de l’absence involontaire de notre réalisatrice. Mais l’essentiel est là : l’équipe est au rendez-vous pour vous proposer toutes les infos Free à ne pas manquer cette semaine !

Ligue 1+ devrait arriver bientôt sur PlayStation et Xbox

Ligue 1+ entend continuer de se rendre le plus disponible possible, avec une application sur les consoles de jeux dans les tuyaux.

Alors que certains amateurs l’attendaient depuis le lancement de la plateforme, l’accord permettant la distribution de Ligue 1+ sur les consoles PlayStation et Xbox devrait aboutir très prochainement. LFP Media serait sur le point de conclure ce partenariat, même si les discussions se poursuivent encore, selon les informations de l’Équipe.

Après avoir sécurisé sa présence chez les principaux fournisseurs d’accès à Internet, sur les téléviseurs connectés Samsung, ainsi que sur DAZN et Prime Video dès le lancement, LFP Media avait également officialisé le 23 septembre un accord avec L’Équipe pour un abonnement lié, ainsi qu’avec Molotov pour une disponibilité sur sa plateforme… Le coeur du combat : être disponible un peu partout, reste donc d’actualité. En revanche, Canal+, acteur majeur de la diffusion sportive en France, demeure absent de la liste.

Disney+ passe un nouveau cap et propose des contenus en HDR10+

Disney+ active enfin le HDR10+, d’abord sur le catalogue Hulu. Plus de 1 000 titres sont déjà compatibles, mais seuls les abonnés Premium équipés d’un téléviseur Samsung récent peuvent en profiter pour le moment.

Disney+ commence désormais à proposer des programmes au format HDR10+, en complément des formats d’image déjà disponibles sur la plateforme. Les premiers contenus compatibles sont issus du catalogue Hulu. Cette évolution avait été annoncée en janvier dernier. Il aura fallu plus de neuf mois pour que la fonctionnalité soit déployée, mais elle est désormais accessible à partir de cette semaine.

Le HDR10+ permet un rendu d’image optimisé, avec une plage dynamique étendue et des couleurs plus précises. Pour le moment, seuls les contenus Hulu sont concernés, et pas l’ensemble du catalogue selon FlatpanelsHD. Cela représente néanmoins plus de 1 000 titres dès le démarrage. La prise en charge sera progressivement élargie au reste des programmes Hulu puis aux contenus Disney+.

À noter : les formats existants continueront d’être proposés en parallèle. Pour profiter du HDR10+, il est nécessaire de disposer d’un abonnement Disney+ Premium, facturé 15,99 euros par mois. Il s’agit de la seule formule incluant le HDR et la 4K. Bien que le HDR10+ puisse théoriquement fonctionner en 1080p, cette option n’est pas prévue dans les offres Disney+.

Autre contrainte : la compatibilité est initialement limitée aux téléviseurs Samsung. Le HDR10+ est pris en charge à partir des modèles 2018 de la marque sud-coréenne. La prise en charge sera étendue à d’autres constructeurs ultérieurement.

L’Arcep sonde les opérateurs sur l’avenir des fréquences mobiles en France, leur réattribution, la 6G et plus encore

Alors que les autorisations d’utilisation des fréquences mobiles arriveront à échéance entre 2030 et 2035, l’Arcep lance une vaste consultation publique pour préparer leur réattribution et anticiper les enjeux liés à la 6G et aux nouvelles technologies.

L’Arcep a annoncé, le 13 octobre, le lancement d’une consultation publique sur l’avenir des fréquences mobiles en France. Objectif : préparer dès maintenant le renouvellement des autorisations accordées aux opérateurs pour l’exploitation de leurs réseaux, qui expirent progressivement entre 2030 et 2035.

Ces fréquences  situées dans les bandes 700 MHz, 800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz, 2,6 GHz et 3,5 GHz, sont essentielles au fonctionnement des réseaux mobiles actuels. Leur réattribution à long terme représente un enjeu stratégique pour le secteur, indique le régulateur, tant sur le plan de l’investissement et de la concurrence que pour l’aménagement numérique du territoire et la transition écologique.

“L’ensemble des autorisations d’utilisation de fréquences attribuées aux opérateurs mobiles dans l’Hexagone ont des échéances qui s’échelonnent entre 2030 et 2035. La réattribution des fréquences associées porte des enjeux stratégiques pour le secteur, en particulier en matière d’investissements dans les réseaux, de concurrence, d’aménagement numérique des territoires ou d’innovation. Aussi, l’Arcep engage dès à présent les réflexions afin que les conditions des réattributions de ces fréquences puissent être fixées suffisamment en amont des échéances des autorisations existantes et apporter ainsi de la prévisibilité au secteur”, explique le gendarme des télécoms dans un communiqué.

L’Arcep souhaite aussi anticiper l’arrivée de nouvelles bandes de fréquences, notamment 1,4 GHz, 3410–3490 MHz et 6 GHz, qui pourraient être utilisées pour les futures générations de réseaux. Le régulateur explique aussi apporter “de la visibilité sur l’avenir de la bande 3410 – 3490 MHz et sur les enjeux d’un réaménagement de la bande 3,4 – 3,8 GHz, à la suite de la consultation publique menée du 23 juillet 2024 au 4 novembre 2024”.

La consultation s’intéresse également à l’impact des nouvelles technologies sur le fonctionnement des réseaux mobiles : la connectivité satellite directe aux smartphones (“Direct-to-Device”), l’intelligence artificielle, l’informatisation des réseaux ou encore la 6G, dont les premières expérimentations sont attendues dans la prochaine décennie.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité des travaux engagés par l’Arcep depuis plusieurs années, notamment ceux sur le “futur des réseaux mobiles” et l’étude sur l’évolution des usages publiée fin septembre 2025. Les acteurs du secteur, opérateurs, industriels, collectivités et associations, sont invités à transmettre leurs contributions avant le 15 décembre 2025.

Abonnés Freebox et Amazon Prime : 3 nouveaux jeux PC gratuits à récupérer, faites vous peur pour Halloween

Amazon Prime Gaming ajoute cette semaine trois nouveaux jeux à son offre : un survival horreur stratégique, une aventure d’objets cachés terrifiante et un visual novel sombre inspiré de mythologies modernes. Trois expériences à récupérer gratuitement et à conserver indéfiniment.

Comme chaque semaine, Amazon continue d’enrichir son catalogue Prime Gaming, inclus sans frais supplémentaires pour les abonnés Amazon Prime. Ces nouveaux titres resteront disponibles pendant au moins 33 jours, et une fois récupérés, ils demeureront jouables sans limite de temps.
Pour rappel, Prime Gaming est inclus avec les Freebox Delta et Ultra, offert pendant trois mois aux abonnés Pop et Ultra Essentiel, et disponible en option pour les autres via Amazon Prime (6,99 €/mois).

You Will Die Here Tonight (GOG) revisite l’horreur de survie classique en fusionnant exploration rétro en vue du dessus et combats viscéraux en vue subjective. Vous incarnez six membres d’une unité d’intervention envoyés dans Breckenridge Hall, un manoir isolé enveloppé de tragédies et d’un mal ancien. Chaque agent possède ses propres compétences et son histoire personnelle, mais personne n’est destiné à survivre. Ici, la mort n’est pas une fin, mais une mécanique de gameplay: chaque disparition modifie la suite de la mission et redéfinit votre stratégie. Entre exploration, survie et révélations macabres, le moindre faux pas peut sceller votre destin.

Pour récupérer ce jeu, il faudra posséder un compte GOG, dont vous pouvez télécharger le launcher ici. Une fois votre compte créé, récupérez le code du jeu sur votre page Prime Gaming puis rendez-vous sur GOG, dans la section bibliothèque et cliquez sur le “+”. Sélectionnez “Utiliser le code GOG” et collez votre code, vous pourrez ensuite l’installer.

Halloween Stories: Horror Movie (Amazon Games) plonge dans une aventure d’objets cachés où fiction et réalité se confondent. Vos amis ont été aspirés dans des mondes inspirés des classiques du cinéma d’horreur et vous devez traverser ces univers hantés pour les sauver.
Chasse aux indices, énigmes paranormales et atmosphère cinématographique composent cette expérience pensée pour les passionnés de mystères immersifs. Dans ce film d’horreur interactif, la pellicule ne protège plus personne et chaque scène peut être la dernière.



Werewolf: The Apocalypse – Heart of the Forest
(Amazon Games) est une oeuvre narrative inspirée de l’univers World of Darkness. Vous incarnez Maia, partie en Pologne à la recherche des origines de sa famille. Ce voyage initiatique devient rapidement une plongée dans les derniers territoires sauvages d’Europe centrale, où les gardiens de la nature livrent une guerre millénaire contre les forces de la destruction.
À travers choix moraux, récits folkloriques et exploration de lieux réels empreints d’histoire, vous découvrez des traditions occultes, des secrets familiaux et des enjeux écologiques profonds. Une aventure où spiritualité, rage et survie se croisent dans un monde qui vacille entre technologie et nature.

Pour y accéder, il faudra télécharger Amazon Games, disponible en cliquant sur ce lien, il suffit ensuite de vous connecter avec vos identifiants Amazon Prime. Vous retrouverez ainsi, sur une même interface, vos jeux gratuits à récupérer et la possibilité de les installer. Il faudra ensuite cliquer sur “installer” et une fois la procédure terminée, vous pouvez jouer à votre jeu.

Fibre optique : les élus réclament une solidarité nationale entre villes et campagnes

La fibre couvre désormais presque tout le pays, mais un risque plane : sans solidarité financière entre villes et zones rurales, les réseaux les moins rentables pourraient se dégrader. Des élus tirent la sonnette d’alarme pour éviter une nouvelle fracture numérique et se félicitent d’un soutien devant l’Assemblée Nationale.

Alors que la France touche du doigt son objectif de fibre pour tous, une inquiétude grandit : comment garantir que les zones rurales et peu rentables ne seront pas laissées de côté ? L’Avicca, association qui représente les collectivités engagées dans le déploiement de la fibre, se félicite d’un signal important envoyé par l’Assemblée nationale. D’après elle, il est urgent de mettre en place une solidarité financière pour assurer le bon fonctionnement du réseau partout, et pas seulement dans les grandes villes.

Le 27 octobre, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée a étudié le budget 2026 lié à la stratégie numérique du pays. Un sujet a particulièrement fait réagir : la chute des financements dédiés à l’inclusion numérique. Pour le député Guillaume Lepers, rapporteur dans cette Commission, cette réduction est tout simplement « un camouflet pour les collectivités territoriales ». La commission a donc voté pour rétablir ces crédits, une décision saluée par l’Avicca, même si le vote final aura lieu plus tard en séance.

La fibre partout, mais à quel prix ?

Si le réseau fibre couvre déjà la majorité du territoire, l’enjeu n’est plus seulement le déploiement, mais son entretien durable. Dans les zones rurales, ce sont souvent des réseaux publics (RIP) qui assurent la connexion. Problème: moins d’abonnés, donc moins de revenus… mais autant d’entretien que partout ailleurs. D’où la demande des élus, relayée en Commission: créer « un mécanisme de péréquation financière entre zones rentables et zones déficitaires afin d’assurer la soutenabilité à long terme de ces réseaux ». En clair, faire en sorte qu’une partie des profits des zones urbaines aide financièrement les zones rurales, pour éviter qu’elles ne se retrouvent avec une fibre défaillante demain.

Autre priorité évoquée : mieux encadrer les raccordements fibre, trop souvent sources de problèmes et de désagréments pour les utilisateurs (câbles mal raccordés, déconnexions, armoires saturées…). Les élus souhaitent rendre obligatoire un outil national de traçabilité des interventions afin d’améliorer la qualité des installations et permettre à l’Arcep de mieux contrôler la situation. Le député appelle également à préparer un nouveau plan de couverture mobile pour combler les zones encore mal desservies, et à renforcer le partage d’infrastructures entre opérateurs pour aller plus vite.

IPTV illégale : c’est tentant, mais c’est risqué, alerte 60 Millions de consommateurs

L’association de consommateurs reconnaît bien sûr l’attrait de ces solutions pour le porte-monnaie, mais tire la sonnette d’alarme : pour elle, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Face à la multiplication des abonnements aux plateformes de streaming et à la hausse des tarifs, de plus en plus d’internautes se tournent vers l’IPTV illégale pour accéder à Netflix, Disney+, Canal+, beIN Sports ou encore Dazn à moindre coût. Une économie tentante, mais qui cache de sérieux dangers, rappelle 60 Millions de consommateurs.

L’offre semble imbattable. Alors que l’abonnement à Netflix sans publicité coûte désormais environ 15 euros par mois et que celui de Disney+ atteint 10 euros, les services IPTV pirates promettent un accès illimité à des milliers de chaînes et plateformes pour à peine 20 à 30 euros… par an. Techniquement, l’IPTV n’a rien d’illégal. Il s’agit simplement d’une technologie de diffusion via Internet, utilisée par les services de streaming légitimes. Le problème survient lorsque des boîtiers, applications ou portails détournent ces flux pour donner accès à des contenus sans autorisation.

Données bancaires compromises et piratage informatique

Si l’IPTV illégale plaît pour son prix, elle expose ses utilisateurs à des risques importants. D’abord, celui de confier ses coordonnées bancaires à des réseaux criminels. Rien ne garantit qu’elles ne soient pas revendues ou utilisées pour des arnaques.

L’autre menace est informatique. Ces appareils ou applications peuvent intégrer des logiciels malveillants activés dès la connexion. Ils sont capables, à l’insu de l’utilisateur, de lancer des attaques informatiques, de propager des malwares ou de voler des données personnelles. L’affaire récente révélée par Google, qui a déposé plainte aux Etats-Unis après avoir détecté un malware présent sur plus de 10 millions d’appareils Android dont des boîtiers IPTV, illustre bien l’ampleur du phénomène.

Quelles sanctions pour les utilisateurs ?

Souscrire un abonnement pirate constitue une infraction. Pourtant, les poursuites restent rares. Selon une source citée dans l’enquête: «Pas grand-chose». La réponse graduée ne s’applique pas et il est techniquement difficile d’identifier les utilisateurs, leur adresse IP n’étant pas visible par les plateformes officielles.

Mais l’impunité n’est pas totale. En Italie, 2 200 utilisateurs ont été condamnés en 2024 à 154 euros d’amende. Et le gouvernement a prévenu: en cas de récidive, les sanctions pourront grimper jusqu’à 5 000 euros. La riposte s’organise En France, l’Arcom bloque régulièrement des services pirates, rendant leur accès instable. L’objectif: rendre l’expérience tellement inconfortable que les abonnés renoncent. Selon l’autorité, 71 % des utilisateurs confrontés à ces blocages arrêtent l’IPTV illégale.

D’après les chiffres disponibles, près de 11 % des internautes français de 15 ans et plus y auraient déjà recours. Pour les ayants droit, les pertes sont colossales: plus de 1,5 milliard d’euros chaque année, auxquels s’ajoutent environ 200 millions d’euros de manque à gagner pour l’Etat.

Source : 60 Millions de consommateurs, le magazine de novembre

Incroyable, Netflix lorgne le rachat de HBO Max et des studios de Warner Bros Discovery

Le géant du streaming envisagerait une acquisition historique. Netflix aurait engagé des démarches concrètes pour racheter les studios de cinéma et les activités de streaming de Warner Bros Discovery.

C’est un coup de tonnerre dans l’univers du streaming et du cinéma qui pourrait bien se profiler à l’horizon. Selon l’agence de presse Reuters, Netflix étudierait activement la possibilité de racheter les studios de cinéma et la division streaming de Warner Bros Discovery, maison mère de HBO Max.

D’après trois sources proches du dossier, le mastodonte de la SVOD aurait mandaté la banque d’investissement Moelis & Co. Netflix aurait également obtenu un accès à la salle de données de Warner Bros Discovery, contenant les informations financières nécessaires à la formulation d’une offre potentielle, et avait déjà annoncé très récemment par la voix de son co-PDG Ted Sarando ne pas être intéressé pour les chaînes TV de Warner comme CNN.

Le groupe Warner Bros Discovery avait lui confirmé en octobre avoir reçu plusieurs offres non sollicitées et avoir envisagé plusieurs scénarios comme la vente de ses studios et de ses activités de streaming. Parmi les prétendants déjà cités figurent Comcast et Paramount Skydance Corp, mais leurs propositions ont jusqu’ici été jugées insuffisantes, rapporte Les Echos.

Si cette acquisition venait à se concrétiser, Netflix mettrait la main sur un catalogue impressionnant comprenant Harry Potter, Batman, Superman mais pas seulement puisque le service pourrait aussi intégrer les prestigieuses séries HBO à son offre mondiale et récupérer les abonnés de HBO Max, consolidant ainsi son leadership face à Disney+ et Amazon Prime Video.

Canal+ annonce le retrait d’un service de ses offres

Canal+ retirera « Midi Olympique » de ses offres dès le 30 novembre, avec une remise proposée à la place via Le Club. Le service devient une option séparée.

À partir du 30 novembre 2025, le service Midi Olympique ne fera plus partie des offres Canal+,annonce actuellement le groupe dans une note d’information transmise aux abonnés concernés, et de préciser : “Continuez malgré tout à retrouver l’ensemble de vos temps forts sportifs favoris depuis l’app CANAL+ ou votre décodeur Canal+.”

Canal+ indique par ailleurs une solution pour les intéressés : via CANAL+ Le Club accessible gratuitement aux abonnés Canal+, il est possible de s’abonner directement à Midi Olympique au tarif promotionnel de 3,99 €/mois pendant un an, puis 5,99 €/mois (au lieu de 7,99 €/mois). Accessible depuis plusieurs années aux abonnés Canal+ Sport, Midi Olympique est un média français entièrement dédié au rugby.

Source : @anael_tw (X)

Bouygues Telecom et SFR modifient leur accord de mutualisation sur leurs réseaux mobiles, voilà ce qui change

Bouygues Telecom et SFR ont soumis à l’Arcep un nouvel avenant à leur accord de mutualisation de réseaux mobiles “Crozon”, signé en 2014. Après examen, l’Autorité ne demande aucune modification et donne son feu vert.

L’accord de mutualisation entre Bouygues Telecom et SFR, connu sous le nom de “Crozon”, encadre depuis 2014 le partage de leurs infrastructures mobiles sur une grande partie du territoire français. Il couvre les réseaux 2G, 3G, 4G et, depuis 2023, la 5G, avec une gestion commune de milliers de sites. Un nouvel avenant voulu par les deux opérateurs, transmis à l’Arcep le 29 juillet 2025, vise avant tout à adapter le partage de réseau à la réorganisation de la propriété des sites.

Ainsi, les parts et droits de vote de l’Infracos, société commune historique des deux opérateurs, seront désormais entièrement cédés à Phoenix Tower International (PTI), acteur international des infrastructures télécoms. SFR et Bouygues Telecom avaient annoncé fin juillet être entrés en négociations exclusives avec PTI pour la cession de 100 % du capital et des droits de vote de Infracos. Le 1er septembre,  Phoenix Tower International a ensuite annoncé la clôture avec succès de “deux transactions concernant 1 978 sites stratégiquement situés dans des zones urbaines très denses à travers la France” de Bouygues Telecom et SFR. L’opération comprenait l’acquisition de 1 226 sites hébergeant SFR par l’intermédiaire d’une filiale détenue à 100 % par PTI, et l’expansion de Phoenix France Infrastructures par l’ajout de 752 sites de Bouygues Telecom.

Le nouvel avenant apporte également une modification sur les sites exclus du périmètre d’Infracos qui seront, eux, transférés à une nouvelle société commune à Bouygues Telecom et SFR, chargée d’en assurer la gestion. En clair, l’accord ne change pas la manière dont Bouygues Telecom et SFR partagent leurs antennes et équipements, mais réorganise la structure juridique et patrimoniale autour de ces sites.

L’Arcep donne son feu vert

Après analyse, l’Arcep estime que ce nouvel avenant n’a pas d’impact significatif sur les conditions techniques et commerciales du partage de réseau (“RAN sharing”).L’Autorité indique qu’il “n’apparaît pas nécessaire de demander à Bouygues Telecom et SFR de modifier leur contrat”, considérant que ce texte ne compromet pas les objectifs de régulation fixés par le Code des postes et des communications électroniques.

Fusion d’Iliad et Wind Tre en Italie : des pourparlers secrets qui pourraient secouer les télécoms

Iliad, la maison mère de Free et l’italien Wind Tre pourraient rapprocher leurs activités en Italie selon des sources proches du dossier. Valorisé à plus de trois milliards d’euros, cet accord ferait passer le nombre d’opérateurs mobiles italiens de quatre à trois et soulèverait des questions de concurrence.

L’arrivée d’Iliad  sur le marché italien en 2018 avait bousculé la concurrence. En réponse à la fusion de 3 Italia (groupe CK Hutchison) et Wind Tre autorisée en 2016, Bruxelles avait imposé l’arrivée d’un nouvel entrant pour maintenir quatre acteurs en lice. L’opérateur à bas coût a depuis conquis près de 11 % du marché, loin derrière Wind Tre et ses 24 %. Mais en 2025, l’effervescence autour d’une possible consolidation reflète les limites d’un marché morcelé où les investissements dans la 5G et la fibre pèsent sur les marges.

Des discussions et plusieurs hypothèses sur la table

Selon l’agence Reuters, CK Hutchison étudie un rapprochement entre sa filiale italienne Wind Tre et Iliad Italia. Les échanges restent préliminaires, mais plusieurs scénarios sont évoqués : créer une coentreprise détenue par les deux groupes ou, plus radical, voir Wind Tre racheter Iliad et rémunérer son propriétaire par des actions de la future entité télécoms européenne du conglomérat. La valorisation d’Iliad Italia dépasserait les 3 milliards d’euros et CK Hutchison envisage par ailleurs de scinder ses activités télécoms, valorisées entre 10 et 15 milliards de livres sterling. Pour l’heure, aucun des deux opérateurs ne commente publiquement ces discussions.

Si une fusion permettrait de créer un acteur de taille comparable à TIM et Vodafone, le chemin s’annonce semé d’embûches. Les conditions posées par la Commission européenne lors de la fusion 3 Italia/Wind Tre empêchent toute prise de contrôle d’Iliad par Wind Tre avant 2026. Un rapprochement qui ferait passer le nombre d’opérateurs mobiles italiens de quatre à trois serait donc scruté de près par Bruxelles et par Rome. D’autant qu’Iliad a déjà tenté sans succès de racheter Vodafone Italia et de fusionner avec Telecom Italia : ces échecs illustrent la prudence des régulateurs et la complexité des alliances dans un secteur où l’État est actionnaire du principal opérateur historique.

Un pari stratégique pour Iliad

Pourquoi s’embarquer dans une telle opération ? D’un côté, Iliad renforcerait sa présence avec une part de marché autour de 35 %, pourrait amortir ses investissements grâce à des économies d’échelle et profiter de la puissance financière de CK Hutchison pour accélérer les déploiements. De l’autre, l’opérateur à bas prix prendrait le risque de diluer son image de « trublion » et de perdre une partie de son autonomie. Les abonnés, eux, espéreraient une meilleure couverture et un maintien des tarifs attractifs.

Au final, le dossier est loin d’être bouclé. Les négociations pourraient durer plusieurs mois, et il faudra lever de nombreux verrous réglementaires avant de voir émerger un éventuel champion italo-français capable de rivaliser avec TIM et Vodafone. Le jeu en vaut‑il la chandelle ? Les prochains mois diront si Iliad, après avoir dynamité le marché italien, est prêt à jouer la carte du rapprochement.

Source : Reuters

Streaming illégal : une faille dont personne ne parle peut coûter très cher à Netflix, Prime Video, Disney+ etc

Le CDN leeching, qui passe sous les radars du grand public, représente une menace très insidieuse pour les géants de la SVOD en détournant leurs ressources pour du streaming illégal.

Quand les pirates parasitent les plateformes légales à un tout autre niveau. Le « CDN leeching », technique qui détourne directement les réseaux de distribution des plateformes, permet à des services pirates de diffuser des flux en haute qualité aux frais des géants du secteur. Pendant que les plateformes combattent le partage de comptes et le téléchargement illégal visibles, cette fuite invisible grève leurs coûts et leurs revenus.

Quand les pirates utilisent les mêmes serveurs que les plateformes

Les Content Delivery Networks, ou CDN répartissent les vidéos sur des serveurs proches des utilisateurs pour assurer une lecture fluide. Le CDN leeching exploite des failles techniques de cette infrastructure grâce à des clés d’accès ou tokens volés ou des vulnérabilités techniques. Le résultat reste le même : des pirates obtiennent des flux officiels et les redistribuent sur des sites ou applis illégales, avec une qualité identique à l’original.

Des acteurs de la cybersécurité alertent depuis des années. Velocix, Irdeto et d’autres estiment que jusqu’à 30 % du trafic CDN de certaines plateformes pourrait être consommé par des utilisateurs non autorisés. Traduit en argent, le cabinet Parks Associates évoque un manque à gagner global qui pourrait dépasser les 100 milliards de dollars d’ici 2027. Pour les plateformes, la facture porte sur la bande passante, l’hébergement et la gestion des flux, tandis que les pirates ne paient rien de tout cela.

Ainsi, pour Netflix et consorts, la menace est triple : perdre des abonnés puisqu’ils se tournent vers la solution illégale, voir leurs propres ressources exploitées gratuitement par des pirates mais aussi un possible impact sur la qualité de service, étant donné que les ressources allouées vers les abonnés sont détournées par les escrocs.

Une pratique très difficile à détecter

À la différence des sites pirates classiques, ces flux émanent des serveurs légitimes : la qualité est bonne, la latence faible, l’expérience utilisateur est convaincante. Les systèmes de détection classiques, axés sur les sites et les URLs illégales, peinent à repérer que le trafic servi profite en réalité à des tiers malveillants. De plus, la nature distribuée des CDN complique les enquêtes, en particulier quand des jetons ou configurations compromises proviennent d’intermédiaires ou de fournisseurs tiers.

Le phénomène a fait naître une offre commerciale : Piracy-as-a-Service. Pour quelques dizaines de milliers de dollars, un pirate peut acheter un kit complet avec interface soignée, un système de paiement et même la gestion d’abonnements pour lancer une plateforme qui ressemble en tout point à un service légal. Selon des analyses industrielles, certaines de ces opérations affichent des marges très élevées, parfois proches de 90 %, parce que la bande passante est fournie par les CDN des victimes.

La riposte existe, mais elle est coûteuse et technique.  Parmi les mesures possibles : durcir la gestion des tokens et des clés d’accès, renforcer la surveillance comportementale du trafic pour repérer les usages anormaux ou encore appliquer des politiques d’authentification plus strictes côté CDN. Sans oublier la collaboration avec les fournisseurs de CDN et les acteurs de cybersécurité ou poursuivre les opérateurs de Piracy-as-a-Service. Ces corrections demandent des investissements et une coopération internationale, car les pirates opèrent souvent depuis des juridictions étrangères. En bref, le CDN Leeching représente un énorme défi pour les plateformes, d’autant qu’il est de plus en plus facile à exploiter.

Source : Torrentfreak

Abonnés SFR : l’application France.tv débarque sur toutes les box de votre opérateur

France.tv fait son entrée sur les box SFR. Les abonnés peuvent désormais accéder gratuitement, depuis leur téléviseur, aux chaînes du groupe France Télévisions, aux replays, aux contenus exclusifs en ligne et aux programmes jeunesse via l’application intégrée

Bonne nouvelle pour les abonnés internet de SFR. La plateforme France.tv, service de streaming du groupe France Télévisions, est désormais disponible sur les Box TV de l’opérateur. Que vous disposiez d’une SFR Box 7 TV, d’une SFR Box 8 TV ou du décodeur Connect TV, vous pouvez ainsi accéder directement, depuis votre téléviseur, à l’ensemble des contenus gratuits proposés par France Télévisions.

Avec cette intégration, les abonnés accèdent en direct aux chaînes du groupe public France 2, France 3, France 4, France 5, France Info et Culturebox. L’application permet aussi de revoir les programmes jusqu’à sept jours après leur diffusion et de profiter de certains contenus en avant-première, disponibles dès le matin de leur passage à l’antenne.

France.tv ne se limite pas au replay. La plateforme propose également des contenus exclusivement numériques, notamment autour du sport, de la culture, des séries et de la jeunesse. Les univers Okoo pour les enfants, Slash pour les jeunes adultes ou encore Culturebox pour les amateurs d’arts et de musique sont intégrés, offrant une expérience complète et adaptée à tous les profils. Pour accompagner son arrivée sur les box SFR, France.tv met en avant plusieurs programmes emblématiques. Parmi eux, la mini-série Le Parfum du bonheur, la série culinaire Bistromania ou encore le téléfilm La Disparue de Compostelle. Les amateurs de voyages et d’émotions fortes retrouveront également un nouvel épisode de Rendez-vous en terre inconnue, tandis que les plus jeunes pourront suivre les dernières aventures de Bluey via l’espace Okoo.

Coupes budgétaires à France Télévisions : la création en “péril”, plus de 110 comédiens font front ensemble

Face à un budget 2026 encore incertain et à des économies déjà lourdes en 2025, les stars de la fiction française se rassemblent pour défendre le financement de France Télévisions. Leur message : préserver la création nationale et l’exception culturelle.

La mobilisation gagne du terrain. Plus de 110 comédiens parmi les visages les plus familiers des fictions de France Télévisions prennent publiquement position contre les coupes budgétaires visant le groupe audiovisuel public. Dans une tribune publiée dans le Parisien, ils défendent le rôle essentiel du service public dans la création audiovisuelle française et s’inquiètent d’un risque majeur pour l’écosystème culturel.

« Toute la création audiovisuelle, de la fiction au documentaire, en passant par le spectacle vivant et l’animation, est menacée par les coupes budgétaires prévues dans le projet de loi de finances », écrivent-ils. Une alerte directe à l’heure où le budget 2026 de France Télévisions, encore incertain, pourrait entraîner une réduction significative des moyens dédiés aux programmes.

Les signataires rappellent l’importance des productions maison pour le public : « Nous rentrons dans les foyers en leur apportant des histoires qui leur parlent d’eux, de leurs réalités, joies et difficultés, de la complexité du monde dans lequel nous vivons ». Ils soulignent aussi leur mission sociale : « Nous donnons de la voix à ces réalités, à des drames et enjeux sociétaux qui autrement seraient peut-être ignorés ».

Dans le contexte économique actuel, France Télévisions prévoit déjà une réduction de 112 millions d’euros en 2025, et s’attend à devoir économiser 140 millions supplémentaires en 2026. La conséquence, selon la tribune : des créations stoppées net, des projets suspendus, et davantage de rediffusions.

Le message est clair : « Ne mettons pas en péril la diversité de la création, la qualité et l’étendue de l’offre gratuite proposée tous les jours à des millions de Français ». Les artistes appellent également à préserver la capacité du service public à adresser le jeune public : « Défendons les histoires que nous proposons au jeune public afin de ne pas le pousser définitivement vers les contenus proposés sur les réseaux sociaux et Internet, souvent moins responsables ». Pour eux, la création audiovisuelle française est un pilier culturel, social et démocratique : « Continuons à donner à France Télévisions la possibilité de défendre nos valeurs de diversité, de démocratie et de lien social ». Et leur conclusion se veut un appel solennel à l’État et aux parlementaires : « La création est un bien public essentiel, défendons-la ».

Orange cherche à vendre sa filiale spécialisée dans la retransmission TV (JO, Tour de France)

Après avoir cédé OCS, l’opérateur historique a lancé un processus d’enchères pour céder Globecast, sa filiale dédiée à la diffusion et à la retransmission de contenus audiovisuels.

Globecast est en vente, Orange cherche à s’en séparer selon les informations de L’Informé. Créé en 2001, ce fournisseur de plateformes d’intégration média et de services gérés pour la diffusion TV, est pionnier dans la conception et l’exploitation de plateformes cloud hybrides. Filiale d’Orange, elle propose des services spécialisés qui prennent en charge “chaque étape de la chaîne de valeur technique des médias , de l’acquisition à la distribution, en passant par la contribution et le traitement de la chaîne d’approvisionnement des médias”, indique son site web. Cela comprend la couverture de la télévision en direct, le sport, l’actualité, les événements et le contenu à la demande . 

Bien connue dans le secteur, Globecast assure notamment la retransmission d’événements majeurs tels que les Jeux Olympiques 2024 ou le Tour de France pour le compte de grandes plateformes TV et de groupes audiovisuels internationaux.

Avec plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, la société reste un acteur stratégique, mais déficitaire. Orange souhaite désormais se désengager de cette activité jugée non essentielle dans sa stratégie actuelle, centrée sur les télécoms et la connectivité.

Le saviez-vous : Free intègre une fonctionnalité pratique pour plus de confort dans Free TV, l’ex-Oqee

Free propose une fonction pratique dans Free TV (ex-Oqee) : vous pouvez retirer un programme de la ligne “Reprendre avec le profil de”.

Certains ne le savent pas, sur Free TV, une ligne Reprendre avec le profil de” est affichée lorsque vous avez entamé des programmes sans les terminer. “Un contenu est affiché dans cette ligne dès lors que vous avez commencé la lecture d’un contenu à la demande, sans aucune action de votre part”, indique Free qui précise qu’il est possible de retirer l’un de ces contenus si vous le souhaitez. “Ce contenu ne sera pas supprimé de votre application mais simplement retiré de l’onglet d’accueil”, poursuit l’assistance de Free TV.

Idéale pour désencombrer l’accueil ou garder un peu de confidentialité, cette fonctionnalité est disponible sur boîtiers TV compatibles comme le Player TV Free 4K,  Apple TV (tvOS), mais aussi les TV connectées, mobiles (iOS et Android, tablettes et le web. L’opérateur explique comme cela fonctionne :

Boîtiers/TV (y compris Apple TV/tvOS)

  • Ouvrez l’application Free TV.
  • Dans la ligne “Reprendre avec le profil de”, sélectionnez le contenu à retirer.
  • Choisissez la croix “Retirer de la ligne”.
  • Un message confirme : “Votre contenu a été retiré de la ligne !”.

Mobile/tablette

  • Ouvrez l’application
  • Allez dans l’onglet Pour Vous  Union (1).png
  • Dans la ligne Reprendre avec le profil de : sélectionnez le contenu que vous souhaitez supprimer
  • Sélectionnez le bouton croix “retirer de la ligne” sur la fiche de détail du programme

Web

  • Allez sur le site tv.free.fr
  • Allez dans l’onglet Pour Vous  Union (1).png
  • Dans la ligne Reprendre avec le profil de : sélectionnez le contenu que vous souhaitez supprimer
  • Sélectionnez le bouton croix “retirer de la ligne” sur la fiche de présentation du programme sélectionné.

 

Streaming : la 6G pourrait transformer l’expérience vidéo et faire le plus grand bien à votre consommation de data

L’arrivée de la 6G pourrait changer la manière dont nous regardons des vidéos en mobilité. Avec un nouveau codec vidéo plus performant, le streaming promet de gagner en qualité, en fluidité et en immersion, tout en consommant moins de données.

Avec l’arrivée attendue de la 6G vers 2029-2030, la vidéo mobile s’apprête à franchir un nouveau cap. Nokia, Ericsson et l’institut Fraunhofer travaillent sur un nouveau codec vidéo, le H.267, pensé pour accompagner cette future génération de réseau mobile et répondre à l’explosion des usages liés au streaming.

Successeur des standards H.264, H.265 et H.266, le H.267 promet une compression plus efficace, sans augmenter la complexité des traitements. L’objectif est clair: offrir une qualité vidéo supérieure, consommer moins de données et assurer une lecture fluide, même en mobilité. De quoi améliorer sensiblement l’expérience sur les plateformes de streaming, où la haute définition et l’ultra haute définition deviennent la norme.

Ce futur codec vise également les usages émergents comme les contenus immersifs, la vidéo holographique, la réalité mixte ou encore les jeux en streaming, qui nécessitent une faible latence et une grande stabilité réseau. En parallèle, les acteurs du projet soulignent aussi une meilleure efficacité énergétique, un point clé pour les appareils mobiles. Comme l’affirme le directeur exécutif de Fraunhofer HHI : “Les technologies vidéo sont au cœur des expériences numériques de demain. Nos recherches conjointes avec Ericsson et Nokia démontrent la forte compétence de l’Europe dans les technologies multimédias avancées.”

Avalisé positivement par les organismes internationaux de normalisation, le H.267 pourrait ainsi accompagner le lancement de la 6G, attendu aux alentours de 2030, et contribuer à définir la prochaine décennie du streaming et des usages vidéo. En attendant, les technologies actuelles continueront d’évoluer pour répondre à la demande croissante en qualité et fluidité.

Netflix annonce préparer plusieurs nouvelles fonctionnalités

Trois nouveautés majeures sont en préparation pour dynamiser l’expérience utilisateur sur Netflix : vote en direct lors d’émissions, interfaces immersives sur sa page d’accueil et nouveau profil dédié aux enfants, plus simple et personnalisé. 

Netflix multiplie les nouveautés pour renforcer l’engagement de ses abonnés. Lors de la conférence TechCrunch Disrupt, évènement s’étant déroulé sur deux jours à partir du 27 octobre dernier, sa directrice technique Elizabeth Stone a dévoilé trois fonctionnalités en préparation.

Ainsi, le géant de streaming va intégrer un système de vote en temps réel lors de la diffusion de la prochaine version de Star Search, attendue l’an prochain. Les spectateurs pourront voter gratuitement pour les performances diffusées en direct, via leur télécommande ou leur smartphone, dans un temps imparti. Selon la plateforme, ce dispositif favorise un engagement soutenu et prépare un divertissement plus interactif. Dans la même logique, Netflix prévoit aussi de déployer des jeux en ligne sur l’écran TV.

Autre nouveauté, un peu moins claire cependant : la page d’accueil accueillera bientôt des animations et effets spéciaux liés aux contenus mis en avant. Une première série a été lancée pour Halloween et une collection de Noël arrivera en décembre. Une édition inspirée de La Chronique des Bridgerton est également prévue.

Netflix déploiera par ailleurs une nouvelle interface dédiée aux plus jeunes à l’échelle mondiale. L’objectif est de simplifier l’expérience de navigation : outil de recherche basé sur l’IA, recommandations mises à jour en temps réel, raccourcis plus visibles. La présentation s’inspire de celle des profils standards modernisée en mai dernier. Les rangées thématiques, suggestions mystères et outils de contrôle parental resteront présents.

Sites pornographiques : la vérification d’âge est trop facile à contourner, l’Arcom veut travailler avec les VPN pour protéger les mineurs

La France veut empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques, mais la réalité du terrain montre que la loi est encore très loin de son objectif. Malgré l’obligation pour les plateformes X de vérifier l’âge des internautes, la majorité d’entre elles n’appliquent pas réellement cette règle. Et surtout, les systèmes en place se révèlent faciles à contourner, que ce soit via de fausses cartes d’identité ou grâce à un simple VPN.

Une loi très peu appliquée et un garde-fou peu solide. Selon un reportage de France Info, seuls 17% des 108 principaux sites pornographiques gratuits demandent une preuve d’âge conforme à la loi. En théorie, l’utilisateur doit fournir une pièce d’identité pour accéder aux contenus pour adultes. En pratique, nombre de plateformes ferment les yeux ou proposent des contrôles superficiels et continuent de simplement proposer un bouton “j’ai 18 ans” pour permettre la visite.

Et même quand un contrôle existe, il est loin d’être infaillible. Des adolescents interrogés dans le reportage expliquent n’avoir rencontré aucune difficulté pour continuer à consulter du contenu pornographique: “Les sites principaux ont été bloqués, mais il y en a plein, en fait. On ne va jamais stopper ça, il y aura trop d’alternatives. Il y aura toujours forcément un trou dans le système“, affirment-ils. L’équipe de France Télévisions a également testé le système en soumettant une fausse carte d’identité affichant Cristiano Ronaldo fumant un cigare. “Tous les caractères de contrôle sont faux, il y a un curseur de souris, la photo ne correspond pas à une photo de carte d’identité. Rien ne va sur la carte, hormis la trame générale“, analyse Olivier Blazy, professeur à Polytechnique.

Malgré cette falsification flagrante, le site a validé l’accès. Une démonstration qui souligne, selon le spécialiste, la fragilité du dispositif et le rôle clef des parents: “Il faut que les parents prennent conscience que ce n’est pas parce que la loi est là qu’ils sont déchargés de toute responsabilité.

Le VPN, la méthode la plus simple et totalement légale

Au-delà des cartes truquées, l’accès aux contenus adultes reste possible via un outil simple et légal: le VPN. Il suffit de simuler une connexion depuis un autre pays pour contourner la régulation française. Certaines entreprises mettent même en avant cet argument dans leurs publicités, affirmant une explosion de leurs abonnements après les restrictions.

L’affaire a pris une nouvelle ampleur lorsque Xavier Niel, patron de Free, a répondu “Oui” à un internaute lui demandant si son VPN gratuit permettait de retourner sur des sites X. Une déclaration qui a provoqué la colère de plusieurs associations de protection de l’enfance.

L’Arcom, l’autorité chargée de faire respecter la loi en ligne, se dit déterminée à renforcer le dispositif. Interrogé par France Télévisions, son président Martin Ajdari affirme: “Notre première réaction, c’est d’observer qu’il y a une utilisation opportuniste, commercialement, des mesures de vérification qu’on mette en place.” Il précise que les très jeunes enfants restent la priorité et que les VPN “sont des systèmes qui ne vont pas être mobilisés par les enfants de 10, 11, 12, 13 ans“. Cependant, le régulateur annonce vouloir travailler avec les fournisseurs de VPN afin de mieux encadrer leur usage. Une solution pour cette problématique particulière, mais les autres limites, souvent décriées par les sites concernés en amont demeurent.

Orange : Stéphane Richard de retour à la présidence de l’opérateur historique ?

En mai prochain, Orange devrait changer de président. L’actuel, Jacques Aschenbroich, approche de la limite d’âge fixée par les statuts. Trois anciens du groupe seraient déjà pressentis pour prendre la relève, dont l’ex-PDG Stéphane Richard.

Orange s’apprête à tourner une nouvelle page de sa gouvernance. Le mandat de Jacques Aschenbroich à la présidence du conseil d’administration d’Orange s’achèvera au printemps 2026, et il ne sera pas prolongé. L’État, actionnaire de référence avec 23 % du capital via l’Agence des participations de l’État (APE) et Bpifrance, s’oppose fermement à toute modification des statuts permettant de repousser la limite d’âge de 70 ans. Or, l’actuel président atteindra ce seuil en 2027, rendant impossible toute reconduction. Le conseil d’administration a donc engagé un processus de recherche de successeur.  Si le nom de l’actuelle directrice générale d’Orange, Christel Heydemann, a circulé, l’État privilégierait le maintien d’une séparation stricte entre les fonctions exécutives et la présidence du conseil.

Selon les informations de L’Informé, le  groupe télécoms aurait missionné la chasseuse de têtes Brigitte Lemercier pour identifier son successeur. Trois noms se dégageraient à ce stade, tous issus de l’histoire du groupe. Le premier, Bruno Mettling, a occupé la fonction de DRH d’Orange et piloté de nombreux plans de transformation sociale. Le second, Pierre Louette, fut directeur général délégué et secrétaire général, avant de prendre la tête du groupe Les Échos-Le Parisien.

Mais la surprise vient du troisième nom cité : Stéphane Richard, PDG d’Orange de 2011 à 2022. L’homme connaît la maison comme personne, ayant mené à bien la mutation du groupe vers la fibre et les services, tout en défendant à plusieurs reprises une vision de consolidation du marché français notamment via un projet de rapprochement avorté avec Bouygues Telecom. Cela tombe bien, Orange est aujourd’hui engagé en trio avec Bouygues Telecom et Free  dans des discussions pour racheter SFR.

A la suite de sa condamnation dans l’affaire Tapie en novembre 2021, Stéphane Richard a pris la décision de démissionner. Une dissociation des mandats sera ensuite mise en place, Christel Heydemann deviendra la directrice générale d’Orange et Jacques Aschenbroich, le président du conseil d’administration. En 2023, Stéphane Richard a rejoint la branche française de la banque d’investissement américaine Perella Weinberg, il est également devenu il y a un an président du conseil d’administration du théâtre national de l’Opéra-Comique.

L’ex-assistance Oqee devient Free TV… et perd ses plus grands atouts

Le passage d’Oqee à Free TV s’accompagne d’une nouvelle page d’assistance beaucoup plus minimaliste qu’auparavant : plus de chatbot, plus d’espace communauté et un tri net des sollicitations : les abonnés Free qui souhaitent effectuer une demande sont renvoyés vers l’assistance Free. Les non-abonnés utilisant Free TV/Free TV+ sont désormais privilégiés.

Une semaine après le rebranding d’Oqee en Free TV, le site d’assistance a été simplifié à l’extrême. Exit par exemple le chatbot, plus aucune bulle/entrée « chat » n’apparaît sur la page d’accueil de l’assistance Free TV, réduite à un centre d’aide thématisé donnant accès aux catégories Découverte, Authentification, Dépannage, Conditions, Enquêtes & Tests, Mises à jour. Avec le chatbot, les abonnés Freebox et Free Mobile disposant de l’ex-Oqee, pouvaient essayer de trouver une solution en cas de problème de connexion ou de messages d’erreur sur le player video, et ce pour n’importe quel support utilisé. Des articles de l’assistance pouvaient dans un premier temps être proposés, avant qu’une batterie de questions permettent au système d’en savoir plus.

C’est la fin aussi de l’espace « Communauté ». L’assistance Free TV n’expose plus de lien vers un forum communautaire, ni de possibilité de s’y connecter;  la page d’accueil renvoie uniquement au centre d’aide et aux réseaux sociaux. Il s’agissait d’un espace pour échanger directement avec les développeurs, lesquels se montraient très réactifs.

Les abonnés Free ne peuvent plus effectuer une demande

Autre bémol, les abonnés Free (Freebox/Free Mobile) ne peuvent désormais plus ouvrir de ticket via ce portail, ils sont redirigés vers l’assistance Free. Seuls les non-abonnés utilisant Free TV/Free TV+ hors écosystème Free sont désormais pris en charge en cliquant sur “effectuer une demande”. L’assistance Free TV devient un vrai point d’entrée pour ces utilisateurs. Les abonnés Free qui essayent de remplir le formulaire recevront un mail indiquant que les équipes de l’assistance “n’ont pas accès aux outils techniques nécessaires au diagnostic.”

Free alerte ses abonnés face à une nouvelle vague d’arnaques les visant, des mails frauduleux affichent leur IBAN

Après la cyberattaque ayant notamment compromis 5,5 millions d’IBAN de ses abonnés l’année dernière, Free met en garde contre une nouvelle campagne de phishing particulièrement crédible.

Attention à ne pas tomber dans le piège. Sur son site d’assistance, Free indique qu’un email frauduleux circule actuellement, se faisant passer pour lui. Le message, sans faute et reprenant l’identité visuelle de l’opérateur, affiche directement l’IBAN de l’abonné dans le corps du mail, et évoque une prétendue “nouvelle réglementation européenne” imposant une vérification urgente des données bancaires.

Free insiste : il ne s’agit pas d’un message officiel. L’opérateur rappelle qu’il n’affiche jamais les coordonnées bancaires en clair (banque, IBAN, BIC) dans ses courriels ou SMS. Les abonnés sont invités à ne rien cliquer, ne pas répondre, à signaler le message à Signal Spam, puis à le supprimer immédiatement.

Cette alerte fait directement écho à la cyberattaque subie par Free en 2024, qui avait conduit à la fuite des données de 19 millions d’abonnés dont 5,1 millions d’IBAN. Depuis, des escrocs exploitent ces informations pour rendre leurs tentatives de hameçonnage encore plus crédibles. Free propose enfin un article complet pour aider ses abonnés à identifier et éviter les tentatives de phishing, accessible depuis son site d’assistance.

Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms : la Freebox Delta s’enrichit, Free prêt à tout casser dans une nouvelle aventure…

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…


27 octobre 2016 : MyCanal inclus pour les abonnés Freebox Révolution

Annoncée en septembre de la même année, une nouvelle plateforme était accessible pour les abonnés Freebox Révolution dès le 27 octobre 2016. Elle est désormais bien connue des Freenautes, il s’agit de MyCanal, qui permet d’accéder aux chaînes TV, mais aussi aux replay, directement depuis son mobile, sa tablette ou son ordinateur. A l’époque, le service permettait l’accès à plus de 100 chaînes en direct, et 8000 contenus à la demande. Le tout inclus dans l’offre Freebox Révolution, et c’est toujours le cas, mais l’offre a également été intégrée pour les abonnés Freebox Delta lors de son lancement.


28 octobre 2009 : Free candidate pour se lancer sur le mobile

Quelque chose se prépare dans le marché des télécoms… Un nouveau challenger enfile ses gants, prêt à boxer la concurrence… C’est bien Free, qui 3 ans avant son lancement sur le mobile, apprenait à la presse avoir officiellement candidaté pour la quatrième licence de télécommunications mobiles 3G. Une candidature qui portera évidemment ses fruits, avec un lancement retentissant et un bouleversement du marché en France.


29 octobre 2019 : Free est le 1er opérateur en France à proposer Amazon Prime dans son offre

Un grand coup pour l’offre Freebox Delta lancée près d’un an avant. Le 29 octobre 2019, Free annonçait en effet proposer l’ensemble des services inclus dans l’abonnement Amazon prime à tous ses abonnés premiums, cela inclut donc à la fois l’accès à la plateforme de SVOD, la livraison rapide mais aussi d’autres avantages comme des jeux gratuits chaque mois, un service de streaming musical et bien d’autres. Il s’agissait d’une première en France et si des options Amazon Prime sont apparues chez la concurrence, la Freebox Delta restait encore, 4 ans après, la seule offre l’intégrant sans surcoût de manière pérenne. Mais cela a changé depuis, avec la Freebox Ultra.


1er Novembre 2019 : Apple lance son propre service de streaming

Un nouveau challenger rentre dans l’arène de la SVOD ! Après des géants comme Netflix, Amazon, c’était en effet au tour d’Apple de proposer sa propre plateforme de vidéo à la demande par abonnement. Il s’agissait d’une entrée assez remarquée sur le marché, notamment parce qu’Apple annonçait sa volonté de proposer un catalogue de qualité avec cependant moins de choix que d’autres plateformes comme Netflix, Prime Video ou encore Disney+ qui allait être lancé un mois après aux États-Unis. Depuis, les contenus de la plateforme ont été salués notamment avec un film récompensé aux Oscars et le service s’est installé dans le paysage audiovisuel, même s’il ne rencontre pas encore le même succès que ses concurrents direct.


2 novembre 2005 : Le lancement de NRJ Mobile

NRJ s’est lancé dans l’aventure des télécoms il y a 20 ans déjà. Ce MVNO désormais bien ancré dans le marché et appartenant au groupe EI Telecom, racheté depuis par Bouygues, s’est lancé avec un concept innovant. En effet, ses offres proposaient un crédit valable à vie en prépayé, soit des recharges qui ne duraient pas forcément 1 mois. Cet avantage a malheureusement pris fin en 2006.

Fibre optique : les règles et le cadre imposé aux opérateurs a porté ses fruits, affirme l’Arcep

Selon l’Arcep, la régulation mise en place il y a plus de dix ans a permis d’étendre rapidement le réseau fibre tout en garantissant des prix parmi les plus bas d’Europe.

Des règles qui ont permis un bon déploiement de la fibre. Selon une étude publiée par l’Arcep, la régulation dite symétrique a permis d’étendre la fibre rapidement sur tout le territoire, tout en maintenant des prix bas grâce à une forte concurrence entre opérateurs.

Quand l’Arcep a remis de l’ordre dans le déploiement

Il y a une quinzaine d’années, chaque opérateur commençait à déployer la fibre un peu comme il voulait, risquant de créer des doublons et de laisser certaines zones à la traîne. L’Arcep, le régulateur des télécoms, a alors imposé un cadre commun. Concrètement, les opérateurs qui installent la fibre doivent laisser les autres y accéder dans des conditions équitables. Résultat : au lieu de quatre réseaux différents dans la même rue, un seul suffit pour tout le monde.

La régulation dite symétrique repose sur un principe simple : tous les opérateurs doivent pouvoir accéder, à des conditions équitables et raisonnables, aux réseaux de fibre déployés par leurs concurrents. Concrètement, cela signifie qu’un opérateur qui installe une infrastructure entre le point de mutualisation (l’endroit où plusieurs opérateurs peuvent se raccorder) et les logements est obligé d’en proposer la revente à d’autres acteurs. Cette règle empêche la duplication coûteuse de réseaux parallèles et garantit à chaque fournisseur d’accès la possibilité de proposer ses offres sur tout le territoire, y compris dans les zones moins rentables.

Ce cadre s’inscrit dans une approche plus large, où l’État et les opérateurs ont cherché à équilibrer concurrence, investissement et couverture du territoire. Résultat : un réseau mieux déployé, une vraie diversité d’offres et des tarifs accessibles, même dans les zones rurales.

Une couverture record et des investissements massifs

D’après l’étude réalisée par le cabinet Plum, cette approche a porté ses fruits. La France affiche aujourd’hui plus de 90 % de foyers couverts en fibre, contre une moyenne européenne de 69 %. Les investissements, majoritairement privés, ont été colossaux : environ 35 milliards d’euros, dont une grande partie déployée aussi bien dans les villes que dans les campagnes.

Les Français profitent aussi de l’une des meilleures connexions d’Europe. Le pays se classe parmi les premiers pour le nombre d’abonnements à plus de 1 Gb/s, et les prix restent parmi les plus bas du continent. Une situation favorisée par la concurrence : 98 % des logements raccordés peuvent choisir entre au moins trois opérateurs différents, affirme cette étude. Certaines cartes comparatives parlent d’elle-même :

La France veut taxer les téléchargements en mode hors connexion sur Spotify, Netflix et autres

Et si le téléchargement pour un visionnage ou une écoute hors-connexion étaient taxés aussi ? C’est une idée qui intéresse la France, mais que l’Europe ne semble pas prête à adopter en l’état.

Le gouvernement français envisageait d’étendre la redevance pour copie privée aux téléchargements de musique et de vidéos effectués sur des plateformes comme Spotify ou Netflix. Une idée qui, si elle voyait le jour, aurait pu se traduire par une hausse des taxes sur les smartphones et tablettes. Mais le projet est déjà plutôt retoqué par l’avocat général de la CJUE.

La France isolée dans sa volonté d’élargir la redevance

Jusqu’à présent, la redevance pour copie privée s’applique aux supports physiques permettant la duplication d’œuvres (smartphones, clés USB, disques durs…). Le gouvernement souhaiterait désormais l’étendre aux contenus téléchargés pour une lecture hors ligne sur les services de streaming. Les ayants droit y voient une nouvelle source de rémunération, tandis que les consommateurs redoutent une hausse des prix.

Ce dossier a été transmis à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) par la Cour suprême des Pays-Bas. La France, seule parmi les États membres à défendre cette interprétation élargie, soutenait que les téléchargements hors ligne constituaient une forme de copie privée. Cependant, dans un avis juridique rendu le 2 octobre, l’avocat général de la CJUE, Maciej Szpunar, a désavoué la position française. Selon lui, les copies réalisées via Spotify, Netflix ou d’autres plateformes ne relèvent pas de la copie privée, car elles ne sont pas effectuées par l’utilisateur lui-même. Ce sont les plateformes qui en conservent le contrôle : elles hébergent les fichiers, les verrouillent et peuvent les supprimer à tout moment. L’abonné, de son côté, n’a aucun moyen d’extraire ou de manipuler ces fichiers. Cette absence de maîtrise personnelle est incompatible avec la définition juridique de la copie privée, qui suppose une reproduction libre effectuée par l’utilisateur pour son usage propre.

Maciej Szpunar rejette aussi l’argument selon lequel les protections techniques (DRM) encadreraient la pratique. Ces dispositifs, rappelle-t-il, ont précisément pour but d’empêcher toute copie, et non de l’autoriser. Si la CJUE suit l’avis de son avocat général, la tentative française de taxer les téléchargements hors ligne sera définitivement bloquée. Une décision qui serait accueillie comme une victoire par les consommateurs, mais comme un revers pour les ayants droit et le gouvernement, décidés à élargir le champ de la redevance.

Source : L’Informé

“Un réseau, ça vit H24”, comment Free surveille votre connexion et règle vos problèmes la nuit

Comment s’assurer que des problèmes dans la nuit ne perturbent pas trop les abonnés ? Dans une vidéo légère, Free présente son arme secrète : le NOC. 

Dans un nouvel épisode de “Rassam rapporte les croissants”, la série dans laquelle l’opérateur présente les activités du groupe à travers des visites plutôt décalées, Free s’attelle à présenter sa réponse aux problèmes de réseau la nuit : le NOC. Comme le dit si bien Rassam, “un réseau, ça vit H24, ça ne s’arrête pas la nuit”, alors comment fait Free pour s’assurer que la connexion de ses abonnés reste à flot même quand la majorité des gens dorment ? Une réponse simple : des équipes dédiées pour surveiller tout ça dans un Network Operating Center (NOC).

 

Dans ce centre, inauguré en 2024, sont regroupées deux équipes différentes : les équipes Free Mobile qui s’occupent de l’ingénierie radio et les équipes Free Réseau qui s’occupent du fixe et de la transmission. Une manière de combiner deux expertises en un seul lieu et ainsi de faciliter les échanges en cas de besoin. Pour cette surveillance, un écran géant condense toutes les informations concernant le réseau de l’opérateur, avec une carte en temps réel présentant les perturbations réseaux. On peut également y afficher le nombre de tickets en retard, ou se retrouver dans une salle de réunion en cas d’énorme incident pour rassembler les équipes et coordonner les efforts.

Dans la vidéo, on peut notamment voir les employés chargés de repérer les failles sur le réseau, pointer du doigt les équipements qui sont actuellement en défaut et ainsi planifier des interventions dès le début de la matinée. “Suivant la quantité d’abonnés, on va aviser”, explique l’un des membres du NOC. Des soldats de l’ombre, qui veillent sur votre réseau pendant que vous dormez, c’est aussi ça le boulot d’un opérateur.

Free : “on ne s’interdit rien”

Expérimenter, tenter, innover : telle est la philosophie assumée de Free. Pour Nicolas Thomas, son directeur général, l’opérateur n’a jamais cessé de tester de nouvelles idées, quitte à sortir de son rôle traditionnel de fournisseur d’accès.

Interrogé par Média+ sur la stratégie derrière le lancement de Free TV, Nicolas Thomas, directeur général de Free, l’affirme sans détour : « On ne s’interdit rien ». L’opérateur ne se contente plus d’être un fournisseur d’accès  : il explore les terrains de la distribution de contenus, de l’agrégation et même de la diffusion. Le FAI revendique malgré tout une approche fidèle à son ADN depuis 25 ans : casser les codes et simplifier la technologie pour la rendre accessible à tous.

“Nous avons déjà tenté plusieurs expériences, comme Free Foot, avec les droits quasi-directs de la Ligue 1 », rappelle le dirigeant. Le service, salué par les abonnés, n’avait pas pu être prolongé faute de renouvellement des droits, mais il reste un symbole de la liberté d’action revendiquée par l’opérateur. « Chez Free, on aime tenter, expérimenter, innover. Certaines expériences durent, d’autres sont temporaires, mais elles nourrissent toutes notre vision : rendre les technologies plus simples, plus accessibles, plus humaines. “

Free ne s’interdit pas non plus d’innover pour le bien des utilisateurs quitte à déplaire à certains autres acteurs, allusion faite notamment au lancement de Free TV et Free TV+, lequel a suscité une réaction très critique de TF1 et France Télévisions, dénonçant une «méthode brutale et unilatérale». A cela, Free a réagi avec étonnement. “Nous travaillons avec ces groupes depuis plus de vingt ans et disposons de contrats clairs nous autorisant à diffuser leurs chaînes“, répond Nicolas Thomas et d’ajouter : “notre mission reste la même : rendre les contenus accessibles au plus grand nombre, dans le respect du dialogue et des partenariats. Je suis certain que tout cela s’apaisera”.

En septembre, Free a également innové en lançant son propre VPN gratuit pour ses abonnés mobile. Là encore, la réaction ne s’est pas faite attendre. Un député a saisi l’Arcom alors que certaines associations de protection de l’enfance se sont inquiétées d’un contournement facilité des contrôles d’âge sur les sites pornographiques, quand l’opérateur assure que ses dispositifs de contrôle parental restent actifs et rappelle que l’activation est pilotée par le titulaire de la ligne qui se doit d’être majeur.

“Terriblement rapide, monstrueusement illimité”, Free envoie un mail à certains abonnés Freebox pour les ensorceler avec cet avantage

“N’ayez pas peur de changer de forfait”, Free fait les yeux doux à des abonnés Freebox dans un courriel aux couleurs d’Halloween : son forfait 5G data illimitée est à portée de clic.

A l’approche d’Halloween, Free se pare de ses plus beaux atours afin de promouvoir la convergence de ses offres et pousser son forfait mobile phare auprès de ses clients fixe grâce à son avantage numéro 1. Habillé d’un visuel “Des gigas… ou un sort ?”, un email est actuellement envoyé à certains abonnés Freebox, il met en avant le Forfait Free 5G présenté comme “Terriblement rapide, monstrueusement illimité”. Free y rappelle notamment que la data est pour eux à consommer sans limite en 5G/4G en France métropolitaine. Un bouton d’appel à l’action “Je me laisse ensorceler” renvoie vers le détail de l’offre.

Le ton est volontairement léger, Free joue ici avec un champ lexical de circonstance, “oubliez les sorcières et leurs chaudrons, la vraie magie est dans votre poche”, “Oserez-vous passer au Forfait Free 5G ? Son prix va vous ensorceler”. L’objectif est clairement d’inciter à franchir le pas.

Le message cible les abonnés Freebox éligibles à l’avantage data illimitée sur le forfait 5G. Free rappelle aussi qu’il est possible de rattacher son abonnement Freebox à son compte mobile afin de bénéficier d’avantages tarifaires (y compris sur le Forfait 2 €), via l’app Free ou l’espace abonné : Mon compte > Mes offres > Mes avantages Free Family.

Avec les avantages Free Family, les abonnés Freebox bénéficient jusqu’à 4 Forfaits Free 5G avec internet illimité en 5G/4G en France métropolitaine à 9,99€/mois pendant 1 an puis 15,99€/mois (au lieu de 19,99€/mois). Les abonnés Freebox Pop (hors Série Spéciale Freebox Pop S) bénéficient toujours d’un 1er Forfait Free 5G à 9,99€/mois et peuvent également profiter de 3 nouveaux Forfaits Free 5G à 9,99€/mois pendant 1 an puis 15,99€/mois.

Orange et d’autres opérateurs mobiles déplorent la lenteur de l’Europe sur les reformes importantes en matière de connectivité

Pour la GSMA, il y a urgence : sans réforme rapide, l’Europe risque de perdre définitivement son influence dans l’économie numérique mondiale.

Les grands acteurs européens du mobile tirent la sonnette d’alarme. Dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, la GSMA, qui regroupe les principaux opérateurs et industriels du secteur, dénonce la lenteur et le manque d’audace de Bruxelles face aux défis de la numérisation et de la connectivité du continent.

Presque un an après la création de la commission chargée de « restaurer la compétitivité de l’Europe », la GSMA affirme que rien n’a véritablement avancé. L’association fait part de la « vive inquiétude de ses membres » et estime que « les réformes audacieuses, indispensables et urgentes pour assurer l’avenir numérique de l’Europe » sont aujourd’hui compromises par « la lenteur et la timidité des actions de la Commission ».

Selon la GSMA, cette inertie met en danger la place de l’Europe dans la course mondiale aux infrastructures numériques. Pendant que les États-Unis et l’Asie accélèrent, le Vieux Continent perd du terrain. Seuls 2 % des Européens accèdent à un réseau 5G autonome, contre 25 % aux États-Unis et 77 % en Chine. Les opérateurs européens rappellent avoir investi plus de 500 milliards d’euros au cours de la dernière décennie pour déployer la 5G, sans pour autant parvenir à combler le retard pris sur leurs concurrents. Ils dénoncent un environnement trop fragmenté et une réglementation jugée « destructrice de valeur », qui freine l’innovation et la compétitivité.

Les signataires appellent à la mise en place d’un cadre réglementaire plus clair, simplifié et tourné vers l’avenir. Un tel changement, affirment-ils, permettrait de relancer les investissements et d’assurer la souveraineté numérique de l’Europe. La lettre est signée par les dirigeants des plus grands opérateurs et équipementiers du continent, parmi lesquels Christel Heydemann (Orange), Timotheus Höttges (Deutsche Telekom), Margherita Della Valle (Vodafone), Pietro Labriola (TIM), Börje Ekholm (Ericsson) ou encore Justin Hotard (Nokia). Tous appellent la Commission à passer à l’action pour éviter un décrochage technologique durable.

 

Free annonce la mise en clair pendant 1 mois d’une chaîne bien connue sur les Freebox

De quoi ravir petits et grands enfants, avec l’accès à Cartoon Network offert pendant un mois. 

Les enfants vont être contents“, affirme l’opérateur, et on peut le comprendre. A partir du samedi 1er novembre et jusqu’au 30 novembre prochain, les abonnés Freebox vont avoir droit à Cartoon Network gratuitement sur les Freebox, annonce l’opérateur dans un mail.

Pour rappel, Cartoon Network est une chaîne concentrée sur l’animation jeunesse et habituellement uniquement proposée en option via le pack Kids (1.99€/mois) ou le pack WB Family (5.99€/mois) sur les box de l’opérateur de Xavier Niel. Les abonnés pourront ainsi se rendre sur le canal 145 pour profiter de nombreuses séries animées adorées des plus petits comme Teen Titans Go, Gumball, Steven Universe, et bien d’autres encore, sans frais.

Comme d’habitude pour ce genre de mise en clair, aucune manipulation n’est réellement nécessaire et il ne sera pas nécessaire de se désabonner à la fin de la période de mise en clair. Si au 1er novembre, la chaîne n’est pas encore accessible, vous pouvez éventuellement redémarrer le player, ou patienter puisque la mise au clair peut être progressive suivant les Freebox.

Free défend bec et ongles une exclusivité face à Ligue 1+, et perturberait des discussions

Free cherche à conserver son contrat de distribution signé avec le streamer Zack Nani sur la diffusion des matchs de l’équipe de France Espoirs alors que Ligue 1+ exerce un pressing haut pour décrocher la co-diffusion sur sa plateforme.

La codiffusion des matches de l’équipe de France Espoirs sur Ligue 1+ patine : selon Les Échos, Free, distributeur de la chaîne « Zack Nani Foot » sur ses Freebox qui diffuse les rencontres des Bleuets dont les droits ont été fraîchement acquis par le célèbre streamer pour sa chaîne YouTube et Twitch, pousse pour conserver l’exclusivité tout juste obtenue sur les box, ce qui perturbe les discussions entre la LFP (LFP Media/Ligue 1+) et la Fédération française de football.

De son côté, la FFF s’est dite ouverte au principe d’une codiffusion, et Zack Nani a lui-même indiqué dans les lignes de L’Equipe mi-octobre « être prêt à se mettre autour de la table » pour satisfaire tout le monde, après la colère de la LFP qui réclame la présence des Bleuets sur Ligue 1+.

Pour mémoire, la FFF a confié mi-octobre à Zack Nani la diffusion gratuite et exclusive en ligne des Espoirs jusqu’à l’Euro 2027 (hors phase finale), et Free a lancé dans la foulée un canal dédié « Zack Nani Foot » accessible aux abonnés Freebox sur le canal 181, aujourd’hui unique distribution opérateur en linéaire de ce flux sur les box. La chaîne diffuse aussi certaines rencontres de la Saudi League Pro dont les droits ont été acquis cet été par le streamer.

Selon nos confrères, les discussions entre Free, la LFP et la FFF se poursuivent et pourraient “se clore dans les tout prochains jours”, sans issue toutefois arrêtée à ce stade, tandis que Ligue 1+ cherche à étoffer sa plateforme au-delà des matches de L1 du week-end.

Free TV : “l’offre d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain”, Free annonce préparer des évolutions et enrichissements

Après le lancement de Free TV, gratuit pour tous avec 170 chaînes, 25 000 heures de replay et l’AVOD Free Ciné, Free annonce que son offre va évoluer et s’enrichir.

Fidèle à son ADN de simplicité, générosité, et zéro engagement, Free cherche à bousculer une fois de plus le marché en libérant les usages sur la TV. Dans un entretien à Media+, Nicolas Thomas, directeur général de l’opérateur, trace les grandes lignes de la stratégie autour de Free TV, la plus grande offre de TV ouverte à tous lancée sans prévenir la semaine dernière. L’objectif est désormais très clair sur son développement : «c’est d’être l’application de télévision de référence», indique le dirigeant et d’ajouter : « Free TV va continuer à évoluer et s’enrichir. L’offre d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. On va éditorialiser, ajouter des contenus en lien avec l’actualité et les événements».

Interrogé sur la rentabilité de ce pari osé, Nicolas Thomas précise : « Pour être honnête, je ne sais pas encore. Mais notre point de départ est toujours le même : partir de l’utilisateur. Comprendre ce qu’il veut : de la simplicité, de la générosité, de l’innovation, et pas d’engagement. »

Sur les moyens mis en œuvre, le directeur général de Free souligne par ailleurs : « Nous avons la chance d’avoir une grande expertise interne en matière de diffusion télé, de plateformes et de streaming, ce qui nous permet d’innover à un coût probablement inférieur à celui d’autres acteurs. »

Si Free rime en anglais avec gratuité et liberté, l’opérateur ne perd toutefois pas le nord, au-delà de la gratuité, des leviers économiques existent bel et bien à ses yeux  : « D’abord, cela renforce la notoriété de la marque, attire de nouveaux utilisateurs vers nos offres box ou mobile. Ensuite, il y a la publicité, notamment sur Free Ciné. » La rentabilité viendra donc par étapes : notoriété, acquisition d’abonnés, puis publicité via notamment l’AVOD. Sans oublier que Free propose aussi la formule payante Free TV+ pour ce qui en veulent plus avec notamment des chaînes qui sont payantes par ailleurs pour un total de plus de 300 flux inclus et 45 000 heures de replays. Le prix : 0,99€/mois pendant 1 an puis 5,99€/mois.

Canal+ cartonne sur l’audience, 54,4 millions de Français ont regardé ses chaînes TV en seulement 30 jours, France TV et TF1 loin devant

Une première mesure unifiée des audiences TV et vidéo par Médiamétrie signe un beau succès pour le groupe Canal+ qui se classe 4ème derrière France TV, TF1 et M6.

Les tous premiers résultats de la mesure Watch de Médiamétrie constitue “une étape structurante pour le secteur audiovisuel”, Canal+ le sait bien car il est lui même directement concerné. Ce 28 octobre, pour la première fois, les audiences des éditeurs TV et des plateformes vidéo en France métropolitaine sont rassemblées au sein d’une mesure Médiamétrie.

À cette occasion, Canal+ qui n’est disponible sur la TNT,  se distingue nettement avec des chiffres impressionnants, 54,4 millions de Français ont regardé les chaînes du groupe en septembre, pour un total de 424 millions d’heures de visionnage, tandis que Dailymotion a rassemblé 22,9 millions de Français à domicile sur le mois. Le groupe confirme ainsi la puissance de son offre éditoriale et la complémentarité entre ses chaînes linéaires et ses plateformes numériques.

4ème derrière France TV, TF1 et M6

En volumes d’heures vus, Canal+ se classe 4e acteur en France. En tête, France Télévisions compte 1,387 millions d’heures de visionnage, juste devant TF1 (1,353 millions), et M6 et ses 742 millions d’heures officielles  en linéaire ou digital (58 millions de Français). RMC BFM se classe derrière Canal+, et devance Arte qui se démarque à la 6e place avec 133 millions d’heures de visionnage en septembre selon NPA Conseil qui rapporte les données Médiamétrie.

La mesure Watch de Médiamétrie agrège donc désormais les usages TV et vidéo au sein d’une même méthodologie opérée par le tiers de confiance du marché. Les chaînes du groupe CANAL+ (payantes et gratuites) sont comptabilisées sur tous les écrans (TV, ordinateurs, smartphones, tablettes) et dans tous les lieux de consommation, qu’il s’agisse du domicile ou hors domicile. Dailymotion, comme les autres plateformes, est mesuré sur un périmètre plus restreint, limité au visionnage à domicile via les connexions Wi-Fi ou Ethernet des box. Cette évolution permet pour la première fois d’obtenir une vision unifiée et comparable de la consommation de contenus audiovisuels en France métropolitaine.

Free TV vient tout chambouler, les opérateurs en font-ils trop avec leurs chaînes ou leurs débits ? Vos meilleures réactions à l’actualité de Free et des télécoms

Univers Freebox traite de l’actualité de Free et des télécoms et a toujours été un espace sur lequel la communauté pouvait s’exprimer. Parfois, les réponses sont très drôles, ou très pertinentes, mais il faut se plonger dans les commentaires pour découvrir les bons mots de nos lecteurs. Nous vous proposons alors notre petite sélection dans ce “Best-Of”


Free TV vient tout changer

L’opérateur a dévoilé sa dernière révolution : Free TV et Free TV+, des offres donnant accès à un large catalogue de chaînes TV, soit gratuitement, soit moyennant un abonnement, pour tout le monde, sans avoir besoin d’une offre Freebox ou Free Mobile. Une initiative inattendue qui a ravi beaucoup d’utilisateurs et qui donne une alternative très simple à des solutions plus complexes : il suffit de se créer un compte !


Pourquoi mettre autant de chaînes ?

Free fait sensiblement grossir le “bouquet basique” de Freebox TV. Les offres d’entrée de gamme passent la barre des 300 chaînes incluses, tandis que l’Ultra revendique désormais plus de 340 chaînes. Une accélération alimentée par de nombreuses arrivées ces derniers mois. La concurrence est très loin derrière sur ce point. Si certains n’y voient qu’une espèce d’astuce marketing, et il y a certainement un peu de cela, il faut cependant se rappeler que tous les goûts sont dans la nature et qu’avec un très large catalogue de chaînes, les abonnés disposent d’une chose précieuse : un choix.


Le jeu du chat et de la souris se poursuit chez SFR

Après avoir retoqué l’offre conjointe de 17 milliards d’euros déposée par Bouygues Telecom, Free (iliad) et Orange, Patrick Drahi réclamerait aujourd’hui 21 milliards d’euros et un tempo nettement plus serré. Ce qui est sûr, c’est que ces négociations continuent en coulisses.


A quoi bon pousser les débits à ce point ?

Le jeudi 23 octobre 2025, Orange a présenté à Lyon et Marseille une démonstration grandeur nature de la technologie 50G-PON, considérée comme la prochaine étape majeure dans l’évolution des réseaux fibre optique. Il s’agit, selon l’opérateur, d’une première en France. Après les standards G-PON (2 Gb/s) et XGS-PON (jusqu’à 8 Gb/s), déjà intégrés aux offres grand public de l’opérateur depuis le lancement de la Livebox 7 en 2023, le 50G-PON (pour 50 Gigabit capable Passive Optical Network) promet un débit pouvant atteindre 40 Gb/s, soit cinq fois plus que les capacités actuelles. Mais cela va-t-il servir au grand public  ?


Des limites sur mVPN

En septembre dernier, l’opérateur de Xavier Niel a annoncé intégrer un nouveau service pour tous ses abonnés Série Free et forfait à 19.99€/mois : mVPN. Un VPN gratuit, intégré au réseau et simple d’utilisation, qui permet donc de naviguer de manière plus sécurisée, mais aussi de contourner certains blocages géographiques grâce à une adresse IP générée aléatoirement soit au Pays Bas, soit en Italie. Un service pratique, simple à utiliser, puisqu’il suffit de se rendre sur son espace abonné pour l’activer… Mais avec un petit contretemps pour certains détenteurs d’iPhone. Un service pratique , mais qui a ses limites.

Free célèbre une arrivée en avant-première sur Disney Channel, une chaîne incluse sur les Freebox

Free met à l’honneur la sortie du film Miraculous World : Tokyo, Stellar Force, diffusé en avant-première exclusive le samedi 1er novembre 2025 sur Disney Channel.

La sortie d’un film évènement, d’une licence made in France, qui va se mélanger avec ses influences japonaises.Le nouveau film tiré de la série Miraculous Ladybug sera diffusé pour la première fois ce samedi 1er novembre, en exclusivité sur Disney Channel, donc sur le canal 50 .Le film sera diffusé plusieurs fois, puis ensuite disponible en replay sur Disney Channel, puis prochainement sur Disney+.

Après New York, Shanghai, Paris et Londres, Ladybug s’envole pour Tokyo, où elle fait équipe avec Miki et Kazuno, membres de la Stellar Force, une nouvelle équipe de super-héros inspirée des signes du Zodiaque. Ensemble, ils affrontent un redoutable super-vilain menaçant la capitale japonaise. Marinette y retrouvera également Kagami, découvrant au passage des éléments inédits de son passé.

Avec ses décors emblématiques de Tokyo et son animation hybride 2D/CGI influencée par l’anime japonais, ce nouvel opus promet une aventure spectaculaire et riche en émotions. Il marque aussi les 10 ans de la franchise Miraculous, devenue un phénomène mondial depuis 2015.

Les horaires de diffusion sur Disney Channel :

  • Samedi 1er novembre : 8h30, 11h20, 16h30, 19h10
  • Dimanche 2 novembre : 10h10, 15h20, 18h10
  • Samedi 8 novembre : 10h45, 16h35
  • Dimanche 9 novembre : 20h30

Et pour cette occasion, l’opérateur fait gagner 15 mangas tirés de cette licence sur le compte X de Free TV. Pour y participer, c’est très simple, il suffit de republier le post suivant sur X, tout en suivant le compte officiel Free TV.

Après le lancement de Free TV gratuit pour tous, Bouygues Telecom s’active fortement et étend son application TV à de nombreux supports

Avec cette extension, Bouygues Telecom comble une partie de son retard sur la distribution multi-supports face à Free, dont l’application Free TV est désormais accessible à tous, abonnés ou non, sur une large gamme d’appareils connectés.

Sans y voir forcément un lien de causalité, le lancement la semaine dernière de Free TV, la plateforme gratuite pour tous proposant 170 chaînes en direct, ainsi que de Free TV+, sa version premium donnant accès à plus de 300 chaînes pour 0,99 €/mois pendant un an, a permis à Free de frapper fort. L’opérateur de Xavier Niel s’adresse désormais non seulement à ses abonnés Freebox et Free Mobile, mais aussi à ceux de la concurrence, en misant sur une large accessibilité multiplateforme, smartphones, tablettes, navigateurs web, Smart TV ou encore Android TV, là où d’autres opérateurs restaient jusque-là plus limités.

Mais cela, c’était avant. Bouygues Telecom a décidé de réagir ce 28 octobre, en annonçant une extension majeure de son application b.tv+, désormais disponible sur de nombreuses plateformes de téléviseurs connectés et équipements compatibles. “Ce déploiement enrichit significativement l’avantage second écran pour nos clients ayant souscrit à un abonnement Bbox ultym Wi-Fi 7 depuis le 31 mars 2025”, explique l’opérateur dans une note transmise à Univers Freebox. L’application basique b.tv, disponible pour les abonnés avec forfait mobile 1 Go ou plus ou une offre Bbox éligible (hors Bbox fit et B&YOU Pure fibre), est quant à elle disponible seulement sur iOS, Android, ou sur un ordinateur (PC ou MAC) et depuis l’Apple TV.

b.tv+ s’invite sur presque tous les téléviseurs du marché

Jusqu’à présent réservée aux Smart TV Samsung, l’application b.tv+ s’ouvre désormais à de nouveaux univers :

  • Smart TV Samsung (modèles 2020 et plus récents)
  • Smart TV LG UHD (modèles 2022 et plus récents ainsi que les vidéoprojecteurs LG – WebOS 22 et +)
  • Smart TV sous Android TV / Google TV (version 9 et supérieures, notamment Sony et TCL)
  • Boîtiers et dongles Android TV / Google TV (ex : Google Chromecast avec Google TV, Nvidia Shield, Xiaomi Box, etc.)
  • Dongles b.tv de Bouygues Telecom

Grâce à cette ouverture, l’application est désormais accessible sur près de 90 % du marché français des téléviseurs connectés. b.tv+ permet d’accéder à plus de 180 chaînes en direct et en replay, avec les fonctions contrôle du direct, reprise d’un programme depuis le début et enregistrement. Encore très loin des 300 chaînes incluses chez Free. Orange, lui, a annoncé aujourd’hui que son application Orange TV est désormais disponible sur toutes les Smart TV Philips commercialisées à partir de 2024, une nouveauté qui vient compléter la liste des appareils déjà compatibles, Smart TV Samsung, LG et Android (Sony, TCL, Hitachi, Sharp) ainsi que sur smartphones Android et iOS.

Le saviez-vous : Free fait les choses bien avant d’installer la fibre chez ses abonnés

Afin d’accompagner ses abonnés jusqu’au bout du processus d’installation de la fibre chez eux, Free envoie un mail explicatif  pour éviter les mauvaises surprises et garantir un raccordement rapide, sans stress.

Avant même qu’un technicien ne se déplace pour raccorder un logement à la fibre optique, Free soigne la préparation. L’opérateur envoie un e-mail clair et complet à ses futurs abonnés ou à ceux en ADSL qui basculent vers le FTTH afin de s’assurer que tout soit prêt le jour de l’installation.

Dans ce message, le FAI rappelle la date et l’heure du rendez-vous  et précise que l’intervention est gratuite. La durée estimée varie entre 45 minutes et 2 heures selon la configuration des lieux.

Des consignes simples mais importantes

Free liste également plusieurs points à vérifier pour faciliter le travail du technicien :

  • Récupérer les nouveaux équipements Freebox si un remplacement est prévu.
  • Assurer l’accès au local technique dans les immeubles (via le gardien ou le syndic).
  • Rester joignable sur son téléphone portable.
  • Libérer l’emplacement où sera installée la prise fibre.
  • Présence d’une personne majeure obligatoire sur place.
  • Isoler les animaux de compagnie, pour la sécurité de tous.

L’opérateur rappelle qu’il est possible de modifier le rendez-vous en appelant le 3244 (gratuit depuis une ligne Free). En revanche, une absence non signalée au moins 8 heures avant l’intervention peut entraîner une facturation de 49 €. Voici le mail de Free :

Orange lance son application TV sur de nouveaux téléviseurs pour ses abonnés Livebox

Orange continue d’élargir l’accès à son service de télévision en ligne.

L’opérateur annonce que l’application Orange TV est désormais disponible sur toutes les Smart TV Philips commercialisées à partir de 2024, une nouveauté qui vient compléter la longue liste des appareils déjà compatibles. Jusqu’ici accessible sur les Smart TV Samsung, LG et Android (Sony, TCL, Hitachi, Sharp…), ainsi que sur smartphones Android et iOS, Orange TV s’étend donc aux téléviseurs Philips.

Grâce à cette application, les abonnés peuvent profiter de plus de 200 chaînes incluses, retrouver leurs programmes préférés en replay ou encore redémarrer un contenu depuis le début avec la fonction Start Over. Il est également possible d’enregistrer des émissions pour les visionner ultérieurement, une option pratique pour ne rien manquer.

Pour accéder à l’application, un abonnement à une offre internet Orange incluant Orange TV est nécessaire. Les opérateurs continuent ainsi leur stratégie de proposer leur propre application TV sur de plus en plus d’appareils connectés, une manière également d’assurer que leurs abonnés restent toujours dans leur écosystème pour consommer la télévision.

Apple conteste sa lourde condamnation face à Orange, Free, SFR et Bouygues, le géant américain fait appel

La sanction des juges ne convient pas au géant américain, qui relance l’affaire concernant ses clauses jugées abusives imposées aux opérateurs en France.

Apple ne compte pas en rester là. Condamnée mi-octobre à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free en 2013, la firme de Cupertino a décidé de faire appel. « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel », a fait savoir un porte-parole à iGen. Et d’ajouter : « Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier. »

Cet appel ne surprend personne. Les avocats d’Apple ont jusqu’ici multiplié les recours et utilisé toutes les voies légales possibles pour retarder l’issue du dossier. D’après L’Informé, certaines clauses jugées illégales dans les contrats conclus en 2013 seraient encore appliquées aujourd’hui. Si l’information se confirme, Apple aurait tout intérêt à prolonger la procédure pour maintenir ses pratiques controversées. L’entreprise n’a, pour l’heure, pas souhaité répondre à nos questions sur ce point.

Le géant américain a été sanctionné pour neuf clauses abusives, considérées comme créant « un déséquilibre significatif » dans ses relations commerciales avec les opérateurs français. En 2013, ces derniers devaient financer entièrement les campagnes publicitaires de l’iPhone, leur logo n’apparaissant que quelques secondes à la fin des spots. Une méthode qui, à en juger par les récentes publicités, pourrait bien ne pas avoir totalement disparu.

Free Mobile ferme la porte aux appels vidéo “natifs” en 4G et 5G sans Whatsapp pour ses abonnés, et explique pourquoi

Lors de la Journée des Communautés Free du 3 octobre, RNC Mobile a interpellé l’opérateur sur la question des appels vidéo « natifs » via le réseau 4G et 5G pour une meilleure priorité et qualité plus stable que les habituels usages data. Free n’y croit pas pour l’instant, aucun déploiement n’est prévu.

La visiophonie « native » ViLTE/ViNR a-t-elle une chance de voir le jour chez Free Mobile à l’heure où les abonnés n’ont pas d’autres choix que de passer des appels vidéo via des apps tierces comme Whatsapp ? La question a été posée par RNC Mobile à l’opérateur début octobre lors de la journée des communautés. Les membres de l’app de chasseurs d’antennes Free Mobile (et pas seulement), ont regretté « une dépendance excessive aux applis tierces » pour la visiophonie et ont souligné que la ViLTE/ViNR, à savoir les appels vidéo sur 4G et 5G permettraient d’activer l’appel vidéo directement depuis l’app Téléphone, il seraient alors gérés par l’IMS avec “une meilleure priorité et une qualité plus stable que les usages data classiques, souvent dégradés comme le confirment les enquêtes QoS de l’ARCEP”.

RNC Mobile a aussi évoqué la possibilité d’une interconnexion entre opérateurs et l’ouverture en roaming pour étendre l’usage au-delà des frontières, tout en réduisant la dépendance aux services des GAFAM.

La réponse de Free est sans équivoque :  « Le déploiement de cette technologie n’est pas prévu pour le moment. Il n’y a pas de demande pour ces services hors applications tierces. De plus, il faudrait que les autres opérateurs déploient cette technologie pour que le service soit réellement utilisable par tout le monde. » Il faudra donc attendre une demande réelle sur le marché en matière d’usage  ou que des opérateurs ailleurs en Europe montrent l’exemple.

Face à l’explosion du “spoofing”, cette redoutable arnaque téléphonique, Europol veut que les opérateurs réagissent

Alors que le nombre d’arnaques d’usurpation de numéros continue d’augmenter, Europol tire la sonnette d’alarme.

Les escrocs peuvent désormais faire apparaître n’importe quel numéro sur votre écran, y compris celui de votre banque ou d’une administration. Une technique appelée “spoofing”, qui coûte près de 850 millions d’euros par an à l’Europe. Face à la montée en flèche de ces fraudes, Europol appelle à une riposte coordonnée, notamment avec les opérateurs européens dont la coopération n’est pas acquise.

Votre téléphone affiche un appel de votre banque, mais au bout du fil, c’est un escroc. Ce scénario, devenu banal, illustre la montée inquiétante du “spoofing”, une pratique qui permet aux fraudeurs de détourner l’affichage du numéro appelant. Selon un rapport publié ce 27 octobre, 64 % des escroqueries débutent par un simple appel ou SMS, souvent impossible à tracer.

Les arnaqueurs utilisent désormais des outils de plus en plus sophistiqués, vendus sous forme de services complets sur le darknet, surnommés “spoofing-as-a-service”. En quelques clics, ils peuvent usurper l’identité d’une banque, d’une force de l’ordre ou d’un service public, tout en masquant leur localisation. Les victimes, convaincues d’échanger avec un interlocuteur légitime, communiquent leurs données bancaires ou valident des transactions frauduleuses.

Le phénomène s’est également étendu à des pratiques plus dangereuses, comme le “swatting”, consistant à passer de faux appels d’urgence en se faisant passer pour la victime afin de provoquer l’intervention des secours à son domicile. Europol reconnaît que la lutte contre le spoofing est encore très fragmentée. Les opérateurs télécoms coopèrent peu, les lois diffèrent selon les pays, et 400 millions d’Européens restent exposés. Les enquêteurs peinent à remonter les pistes, les auteurs agissant souvent depuis l’étranger, là où la justice européenne ne peut pas les atteindre.

Pour remédier à cette situation, l’agence européenne propose plusieurs mesures :

  • Imposer des normes techniques communes pour identifier et bloquer les appels frauduleux
  • Certifier les numéros légitimes grâce à des protocoles d’authentification renforcés
  • Faciliter la coopération entre les polices, régulateurs et opérateurs télécoms
  • Harmoniser les lois nationales pour permettre le suivi des fraudeurs au-delà des frontières.

Europol admet toutefois que les cybercriminels ne resteront pas inactifs. Si le spoofing devient plus difficile, ils pourraient se tourner vers d’autres méthodes, comme le piratage de cartes SIM ou le smishing (hameçonnage par SMS). L’agence espère néanmoins que ses recommandations permettront de redonner confiance aux citoyens dans leur téléphone, devenu aujourd’hui l’un des outils les plus détournés par les escrocs. A noter qu’en France, une technologie censée endiguer ce problème est déjà utilisée par les opérateurs Français.

“Vendre les gigas” de son forfait mobile, pas une bonne idée d’après 60 Millions de consommateurs, et les opérateurs l’interdisent

Alors que les forfaits mobiles incluent désormais des centaines de gigas, certaines applications proposent de revendre les données inutilisées pour en tirer quelques euros. Mais derrière la promesse de revenus faciles, 60 Millions de consommateurs met en garde : le risque est bien plus grand que le gain.

Avec des forfaits allant jusqu’à 350 Go chez Free ou 300 Go chez Bouygues, les utilisateurs n’en consomment pourtant en moyenne que 17,8 Go par mois, selon l’Arcep. De quoi attirer de nouvelles plateformes comme Pawns App ou Honey Gain, venues des États-Unis, qui proposent de monétiser la bande passante inutilisée. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Pas vraiment selon 60 millions de consommateurs.

Le principe est simple : une fois l’application installée, elle tourne en arrière-plan et partage votre connexion avec d’autres utilisateurs.  En contrepartie, vous gagnez entre 0,10 et 0,20 dollar par gigaoctet, soit à peine quelques euros par mois. 60 Millions de consommateurs a estimé qu’un utilisateur actif pouvait espérer environ 4 à 5 euros mensuels, à condition de laisser l’application connectée en permanence.

Un gain minime, surtout quand on sait qu’il faut atteindre un certain seuil pour toucher l’argent : 5 dollars sur Pawns App et 20 dollars sur Honey Gain. Dans le meilleur des cas, il faut patienter plusieurs mois pour débloquer les gains. Les deux applications précisent d’ailleurs dans leurs conditions d’utilisation qu’elles peuvent restreindre le partage selon la demande du marché, sans prévenir. Pire, elles s’autorisent à exploiter une partie du réseau de leurs utilisateurs pour leurs propres besoins… sans les rémunérer. Contactées par 60 Millions de consommateurs, les entreprises n’ont pas répondu à ces interrogations.

Une start-up française tente d’apporter une alternative avec #DotDot, une application lancée début 2025. Ici, le giga est vendu 1,27 €, dont 0,80 € revient à l’utilisateur. Un boîtier de 40 € sert d’interface entre celui qui partage et celui qui reçoit la donnée. Mais l’application ne fonctionne que dans un rayon de 100 mètres autour de l’utilisateur, ce qui limite grandement son intérêt.

Une pratique risquée… et interdite par les opérateurs

Surtout, revendre ses gigas est contraire aux conditions d’utilisation des principaux opérateurs. SFR, Free, Bouygues et Orange interdisent explicitement le partage ou la revente de données mobiles. Selon Thomas Gonçalves, juriste à l’Institut national de la consommation, un opérateur « peut suspendre ou résilier le contrat d’un abonné » surpris à le faire.

Mais le danger ne s’arrête pas là. En cas d’usage frauduleux du réseau (achat illégal, contenus illicites, etc.), la responsabilité légale incombe au détenteur de la connexion. Comme le rappelle l’auditeur en cybersécurité Kévin Tellier, « si un tiers utilise votre réseau à des fins illégales, c’est vous qui risquez des poursuites ». En somme, même si ces services font miroiter de rentabiliser davantage son forfait, il y a bien plus de risques, pour un rendement au final très faible. Si vous avez trop de gigas et voulez faire des économies, trouver un forfait moins riche en data et moins cher reste la meilleure solution, d’autant plus que le marché continue de lancer des promotions alléchantes. Et si vous souhaitez partager votre data, l’association de consommateurs invite davantage à suivre des initiatives comme le don de Giga de Bouygues Telecom, où au moins, la data cédée part pour la bonne cause.

Free va mettre fin à son offre “Série Spéciale” Freebox Révolution Light à 19,99€/mois

C’est bientôt fini pour la Freebox Révolution Light avec 10€/mois de promotion la première année.

Après avoir relancé début juillet sa “Série Spéciale Freebox Révolution Light”19.99€/mois pendant un an, au lieu de 29,99€/mois, Free prévoit une nouvelle fois d’y mettre fin. L.’opérateur annonce actuellement sur son site internet que cette formule ne sera plus disponible à compter du 5 novembre prochain, ce sont donc “les derniers jours pour en profiter”, précise-t-il.

En novembre 2024, Free avait dégainé pour la première fois cette offre promotionnelle, avant d’y mettre fin en juin 2025. Pendant près de deux semaines, son offre “Freebox Révolution Light” classique avait alors pris le relais au prix de 29,99€/mois. Reste à savoir ce que prépare cette fois l’opérateur. Côté promo, deux autres formules avec promotion ont déjà été utilisées par le FAI, à savoir le même contenu au prix de 23,99€/mois pendant ou 24,99€/mois pendant un an, puis 29,99/mois.

L’abonnement Freebox Révolution Light inclut le WiFi 5, 1 Gbit/s en download et 900 Mbit/s en upload, l’accès à plus de 300 chaînes TV avec le Player Revolution et ses multiples fonctionnalités, mais aussi via l’app Free TV disponible sur de nombreux supports (40h d’enregistrement incluses). Cafeyn est par ailleurs offert pendant 3 mois (activation espace abonné). Enfin, les frais de mise en service de 49€ sont offerts sur demande pour toute souscription web, avec conservation du numéro.

Orange signe un partenariat d’envergure pour créer le plus grand réseau de géolocalisation ultra-précise en Europe, mieux que le GPS

Orange et sa filiale Totem s’allient à Point One, leader des technologies de positionnement de précision. Mais pour quoi faire ?

Une précision au centimètre près grâce aux tours de TOTEM et au réseau d’Orange et un nouveau pas vers la navigation du futur. La géolocalisation fait un bond en avant. La société américaine Point One Navigation, spécialisée dans le positionnement de précision, a annoncé le 16 octobre un partenariat stratégique avec TOTEM (filiale d’Orange dédiée aux pylônes télécoms) et Orange lui-même pour déployer le plus grand réseau de correction GNSS (Global Navigation Satellite System) d’Europe. Concrètement, ce réseau permettra d’obtenir une localisation à la précision centimétrique, bien supérieure au GPS classique ou Galileo, dont la marge d’erreur est souvent de plusieurs mètres.

 Des tours, de la connectivité et de la précision

Point One va ainsi installer ses stations de base sur plus de 500 sites de TOTEM en France et en Espagne, profitant de leurs positions en hauteur pour mieux capter et corriger les signaux satellites. Orange, de son côté, mettra à disposition ses cartes SIM M2M et sa connectivité 4G/5G pour relier toutes ces stations entre elles. L’objectif affiché est de garantir un fonctionnement continu et fiable du réseau. Grâce à ce dispositif, les entreprises de secteurs comme la construction, l’agriculture, la robotique, la sécurité ou les véhicules autonomes pourront bénéficier de données de localisation ultra précises et stables, indispensables pour leurs opérations.

Le modèle choisi est original : Point One garde le contrôle total de son réseau, tandis qu’Orange agit comme partenaire technologique et commercial : “contrairement aux modèles traditionnels qui reposent sur des accords de partage des revenus avec des partenaires télécoms, cette collaboration permet à Point One de conserver la pleine propriété et le contrôle opérationnel de son infrastructure réseau. Cette approche garantit les plus hauts standards de fiabilité, de performance et d’évolutivité, renforçant ainsi la position de Point One comme leader dans la fourniture de services de localisation précis, fiables et faciles à intégrer, moteurs des systèmes autonomes de demain”, indique un communiqué.

Les deux groupes pourront ainsi proposer ensemble ces services de géolocalisation avancée à leurs clients professionnels. Pour Orange, cette collaboration « illustre la création d’un écosystème ouvert au service des technologies de demain », précise François Guy, directeur du marché entreprises France.

Free réagit avec « étonnement » à la protestation de TF1 et France TV sur sa nouvelle offre Free TV

Face aux attaques de France TV et TF1, Free s’estime dans son bon droit avec Free TV, mais veut “préserver le dialogue”.

TF1 et France Télévisions accusent Free d’avoir intégré leurs chaînes dans sa nouvelle offre Free TV sans autorisation préalable. L’opérateur, lui, affirme dans les lignes du Monde avoir “pris connaissance” de ces accusations “avec un peu d’étonnement“. Pour rappel, Free TV, lancé la semaine dernière, permet à tous les internautes d’accéder à un large bouquet de chaînes gratuitement, dont France 2, France 3 ou encore France 5. Les chaînes du groupe TF1 sont quant à elle disponibles uniquement dans une offre plus riche et payante à 0.99€/mois pendant un an puis 5.99€/mois, nommée Free TV+. Si l’initiative a été globalement saluée par les utilisateurs, elle a provoqué la colère des deux grands groupes audiovisuels, estimant que Free n’avait pas respecté leurs droits de diffusion sans jamais se concerter avec eux.

Dans un communiqué conjoint publié le lundi 27 octobre dernier, TF1 et France Télévisions ont ainsi dénoncé « une méthode brutale et unilatérale » et appelé l’Arcom à se pencher sur « une initiative qui déstabilise l’ensemble de l’écosystème audiovisuel ». Selon eux, Free aurait dû engager des discussions préalables avant d’intégrer leurs chaînes à cette nouvelle offre. Contacté par Le Monde, Free se défend : « nos contrats nous permettent bien de distribuer leurs chaînes », rétorque-t-il, rappelant que celles-ci figuraient déjà dans Oqee, le service TV des abonnés Freebox. La différence est que Free TV étend désormais cet accès à tous, tandis qu’Oqee était réservé aux abonnés de l’opérateur (mobile et fixe).

De leur côté, TF1 et France Télévisions estiment que ce changement d’échelle remet en cause les équilibres initiaux. Ils pointent notamment une perte de contrôle sur leurs contenus, la publicité et les données utilisateurs, craignant une fragilisation de leur modèle de financement. Malgré la polémique, Free maintient son cap et assure agir « dans l’intérêt de tous », soulignant que la multiplication des plateformes rend l’expérience TV « de plus en plus confuse » pour les spectateurs. L’opérateur affirme vouloir « préserver le dialogue » avec ses partenaires, tout en défendant la légalité de sa démarche. De quoi possiblement apaiser les deux groupes audiovisuels, même si ces derniers n’excluent pas un recours judiciaire si les discussions n’aboutissent pas à un accord.

Free TV annonce offrir un nouveau cadeau aux abonnés Freebox, Free Mobile et aussi à tout le monde mais…

Free propose le premier épisode de la série d’horreur La Famille Rose, diffusée sur Ciné+ OCS de Canal+, gratuitement via son service AVOD Free Ciné. Un contenu découverte accessible à tous, sur les Freebox comme sur l’application Free TV, ex-Oqee. Mais il faudra se coucher tard ou se lever très tôt pour y accéder.

Les abonnés Free le savent déjà, l’opérateur offre régulièrement de nouveaux contenus diffuser sur certaines plateformes comme Disney+, Filmo, Canal+ etc. Free offre cette fois à tous abonnés Freebox, Free Mobile et même non abonnés, le premier épisode de La Famille Rose, la nouvelle série d’horreur disponible sur Ciné+ OCS de Canal+. Bémol, ou simple bug, en lançant la lecture de l’épisode, un message s’affiche à l’écran : “attention, programme est disponible entre 22h30 et 5h.”

Accessible gratuitement sur Free Ciné, le service AVOD du FAI disponible non seulement sur les Freebox mais aussi sur l’application Free TV en version gratuite, ce cadeau permet de découvrir une fiction aussi sombre qu’originale. En apparence ordinaire, la famille Rose cache un secret terrifiant : elle ne peut se nourrir que de chair humaine. Alors que Lou, l’aînée, s’apprête à fêter ses 16 ans et à participer à sa première chasse, un incident immobilise leur camping-car près du village de Le Breuil… où un passé trouble refait surface.

Le saviez-vous : il est très simple de piloter votre player Révolution ou Delta Devialet avec votre smartphone

Contrôlez votre Freebox depuis votre smartphone grâce à la télécommande virtuelle dans Freebox Connect.

Il n’est pas rare de chercher sa télécommande Freebox entre les coussins du canapé. En revanche, votre smartphone, lui, est souvent à portée de main. Bonne nouvelle : l’application Freebox Connect vous permet de piloter votre player Freebox Révolution ou Devialet directement depuis votre téléphone, sans accessoire supplémentaire.

Une fonction intégrée à Freebox Connect

Disponible depuis 2023, cette télécommande virtuelle est accessible aussi bien sur iOS que sur Android. Pour y accéder, il suffit d’avoir au minimum la version 1.17 de l’application. Une fois celle-ci mise à jour, la configuration se fait en quelques étapes simples : Connectez-vous au même réseau Wi-Fi que votre Freebox. L’application détecte automatiquement les décodeurs compatibles. Sélectionnez ensuite votre player, puis appuyez sur “Accéder à la télécommande”. Et vous pouvez utiliser l’interface : elle reprend toutes les commandes essentielles, navigation via les flèches directionnelles, gestion de la lecture (pause, avance, retour), ou encore accès à la grille des programmes et aux informations des contenus.

En plus des fonctions de base, la télécommande virtuelle propose trois options particulièrement utiles : un pavé numérique, accessible en un clic, pour changer de chaîne instantanément, mais aussi un bouton “Applications”, qui permet de lancer directement vos services préférés comme :

  • Freebox TV
  • Freebox Replay
  • Netflix
  • YouTube
  • Canal VOD
  • Les enregistrements

Et, depuis juillet 2025, cette télécommande embarque également un clavier virtuel. Fini de saisir vos programmes avec la flèche de navigation, vous pouvez directement taper sur votre téléphone le nom du programme que vous recherchez, ce qui est bien plus rapide et pratique.

Notez enfin que cette télécommande est réservée aux décodeurs Révolution et Devialet, les abonnés Freebox Pop ou Ultra doivent, eux, passer par une application tierce.

Astuce : ajoutez un widget pour y accéder encore plus vite

Depuis octobre 2023, il est possible d’ajouter un widget Freebox Connect directement sur votre écran d’accueil. Ce bouton de raccourci vous permet d’ouvrir la télécommande sans passer par l’application complète.
Le widget peut être redimensionné selon vos préférences, et voici comment le mettre en place :

  • Sur iOS : effectuez un appui long sur l’écran d’accueil, sélectionnez “+”, puis cherchez Freebox Connect dans la liste des widgets.
  • Sur Android : effectuez un appui long sur un espace vide de l’écran, puis choisissez Widgets > Freebox Connect.

En quelques secondes, votre télécommande Freebox virtuelle devient accessible d’un simple geste.

Un nouveau service pour se remettre en forme disponible sur les Freebox avec Amazon Prime

FizzUp débarque sur Prime Video : le fitness accessible directement depuis votre Freebox.

Les adeptes de sport à domicile ont désormais une nouvelle façon de s’entraîner : la plateforme FizzUp rejoint Prime Video Channels, et devient ainsi disponible directement depuis les Freebox pour les abonnés Amazon Prime. L’abonnement est proposé à 9,99 €/mois, avec une semaine d’essai gratuite pour tester le service.

Créée en France, FizzUp est une plateforme dédiée au fitness et à la remise en forme. Elle entend proposer des programmes variés et accessibles à tous les niveaux. Musculation, cardio, yoga, HIIT, renforcement musculaire ou stretching : les utilisateurs peuvent choisir parmi des centaines de séances encadrées par des coachs certifiés, avec ou sans matériel.

Avec son arrivée sur Prime Video, FizzUp devient encore plus simple d’accès. Les abonnés peuvent lancer leurs séances directement depuis leur téléviseur ou leurs appareils connectés, sans avoir à passer par une autre application.  L’abonnement à 9,99 €/mois, sans engagement, permet de suivre des programmes personnalisés adaptés à ses objectifs, que ce soit pour se remettre en forme, perdre du poids ou améliorer sa condition physique. Les utilisateurs peuvent également profiter d’un suivi de progression et de conseils nutritionnels intégrés à la plateforme.

Ce n’est pas le premier service de Fitness à être proposé sur Prime Video, puisqu’il existe également Équilibre fitness, qui pour sa part est également proposé sur les Freebox directement. Pour rappel, Amazon Prime est inclus pour les abonnés Freebox Delta et Ultra, offert pendant trois mois aux abonnés Pop et Ultra Essentiel, et disponible en option pour les autres via Amazon Prime (6,99 €/mois).

Free, SFR et Bouygues Telecom remportent une victoire de longue haleine contre Apple et le font condamner

La justice française a condamné Apple à 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses jugées abusives aux opérateurs Bouygues Telecom, SFR et Free lors de la vente des iPhone. Un verdict qui sanctionne la domination du géant californien sur le marché mobile français.

Après douze ans de procédure, la justice française a tranché.  Apple a été condamnée à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé, en 2013, des clauses jugées abusives à Bouygues Telecom, SFR et Free dans le cadre de la commercialisation des iPhone 5s et 5c. Saisie à l’époque par Bercy et la DGCCRF, notamment suite à des inquiétudes des opérateurs concernés, l’affaire se penche sur les conditions très strictes imposées par le géant californien aux opérateurs français pour avoir le droit de vendre ses smartphones.

Un rapport de force totalement déséquilibré

Le tribunal des activités économiques de Paris a estimé qu’Apple avait profité de sa position dominante pour « soumettre ses partenaires commerciaux à des obligations créant un déséquilibre significatif ». Les opérateurs étaient contraints de payer les campagnes publicitaires pour les iPhone, d’acheter des volumes minimums d’appareils (plus de 5 millions pour Orange, 4 millions pour SFR et 350 000 pour Free sur trois ans), ou encore de respecter des tarifs encadrés par Apple. Les contrats signés en 2013 contraignaient pour cela Orange à débourser 10 millions d’euros par an, SFR 8 millions, Free 7 millions et à peu près autant pour Bouygues Telecom.

Apple pouvait aussi utiliser librement les marques et brevets de ses partenaires sans les rémunérer, et fixer elle-même les conditions de vente. À l’époque, les opérateurs représentaient 90 % des ventes d’iPhone en France, et refuser ces contrats revenait à se priver d’un produit incontournable.

Une condamnation lourde, mais pas pour tout le monde

Dans son jugement rendu le 10 octobre, la justice a condamné Apple à 8 millions d’euros d’amende, 950 000 euros de frais de procédure et  38,7 millions d’euros de dommages et intérêts répartis entre Bouygues Telecom (16 millions), Free (15 millions) et SFR (7,7 millions). Orange, qui réclamait 108 millions d’euros, n’a obtenu aucune indemnisation : le tribunal estime que l’opérateur « a contribué à son propre préjudice » en acceptant ces conditions sans les contester.

Si le dossier a mis plus d’une décennie à se conclure, c’est en partie à cause d’Apple, qui a multiplié les recours et incidents de procédure. La firme américaine a tenté de faire reconnaître l’incompétence des tribunaux français, de déplacer l’affaire à Londres, et même de saisir la Cour de justice de l’Union européenne. En vain. Le tribunal souligne que ces manœuvres ont artificiellement retardé la procédure. Apple a également invoqué le secret des affaires pour éviter de divulguer certains documents, une stratégie que les juges n’ont pas retenue. Selon plusieurs sources, certaines clauses jugées illicites seraient encore appliquées par Apple aujourd’hui. La firme dirigée par Tim Cook pourrait donc faire appel de cette décision. Ni Apple ni la DGCCRF n’ont souhaité réagir à ce stade.

Source : l’Informé

La vente de SFR inquiète TDF, le géant des pylônes mobile français, qui pourrait saisir l’Autorité de la concurrence

Le marché français pourrait bientôt passer de quatre à trois opérateurs. Un bouleversement qui inquiète TDF, propriétaire de milliers de pylônes partagés par les opérateurs, et qui redoute une chute de ses revenus.

Le secteur des télécoms français s’apprête à vivre une nouvelle secousse. Alors que des discussions sont en cours pour la vente de SFR, détenu par Patrick Drahi via Altice France, le paysage des opérateurs pourrait se transformer en profondeur. Orange, Free (Iliad) et Bouygues Telecom, se sont alliés dans le but de reprendre les actifs de SFR. Et dans cette opération, Bouygues entendrait récupérer le parc d’antennes du groupe au carré rouge, selon La Lettre.

Cette concentration du marché, qui ferait passer la France de quatre à trois opérateurs, a déjà des répercussions inattendues, notamment sur TDF (TéléDiffusion de France). L’entreprise, propriétaire de milliers de pylônes sur lesquels les opérateurs installent leurs antennes, craint une chute de ses revenus locatifs. Depuis 2014, SFR et Bouygues partagent un grand nombre d’antennes sur le territoire grâce à un accord dit de “ran sharing”. Concrètement, les deux opérateurs utilisent les mêmes infrastructures pour leurs réseaux 4G et 5G. TDF, qui détient une grande partie de ces pylônes, perçoit donc deux loyers pour un même site.

Mais si Bouygues rachète les antennes de SFR, il deviendrait l’unique locataire sur ces sites. Résultat : TDF ne toucherait plus qu’un seul loyer. Cette perspective menace directement une part importante de ses revenus, d’autant que 60 % de son chiffre d’affaires dépend du secteur des télécoms.

Cette situation arrive au pire moment pour TDF, déjà en vente depuis fin 2024. Ses actionnaires, les fonds Brookfield, Arcus, APG et PSP Investments, espéraient revendre leurs parts avec une forte plus-value. Mais la disparition d’un opérateur majeur comme SFR, et donc la réduction du nombre de clients potentiels, risque de peser lourdement sur la valorisation de l’entreprise.

Karim El Naggar, directeur général de TDF, a entamé des discussions avec Bouygues Telecom pour obtenir une compensation financière. L’objectif : maintenir le niveau de revenus actuel malgré la disparition de SFR. Si aucun accord n’est trouvé, TDF pourrait saisir l’Autorité de la concurrence pour dénoncer les effets négatifs d’un marché à trois opérateurs. Moins de concurrence, moins de locations, moins de revenus : la contraction du marché inquiète toute la chaîne de valeur. A noter cependant, d’autres informations provenant des Echos ont également fait état d’une possibilité de reventes des pylônes concernés par Bouygues Telecom, les négociations restant encore et toujours fermées. Officiellement, “les autres actifs et ressources (notamment les infrastructures et les fréquences) seraient partagés entre Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange“, affirmait le communiqué commun des trois opérateurs qui présentait leur offre.

La fibre du futur à 40 Gbit/s n’arrivera pas en France avant 2030, selon Orange

L’opérateur a pu montrer qu’il était possible d’avoir une connexion fibre à 40 Gbit/s grâce à la technologie 50G-PON, mais tempère les attentes. L’opérateur prévoit une commercialisation pas avant 2030, le temps d’adapter les équipements et d’en réduire les coûts.

Orange poursuit sa course au très haut débit. Après avoir franchi le cap des 10 millions de clients fibre en septembre et confirmé son leadership sur le marché français, l’opérateur télécom prépare déjà la prochaine génération de fibre optique. Mais il faudra encore patienter plusieurs années avant de profiter des débits promis par la technologie 50G-PON, qui pourrait atteindre 40 Gbit/s.

Le 23 octobre, Orange a démontré dans ses locaux de Lyon et Marseille qu’il était désormais possible d’atteindre 40 Gbit/s sur un réseau réel grâce au 50G-PON, successeur de la technologie XGS-PON (8 Gbit/s), actuellement utilisée par l’opérateur. Ce nouveau standard permettrait de multiplier par cinq les débits disponibles pour les abonnés fibre.

Malgré ces performances, Orange ne prévoit pas de commercialisation avant 2030. Le temps est nécessaire pour rendre la technologie compatible avec les équipements des clients et pour réduire les coûts. « Vous n’allez pas trouver aujourd’hui un PC doté d’une carte réseau 40 Gbit/s, ni un Wi-Fi capable de suivre », explique Christian Gacon, directeur des services fibres très haut débit chez Orange.

Une évolution progressive du réseau existant

Bonne nouvelle pour les infrastructures : le passage à la fibre 40 Gbit/s ne nécessitera pas de nouveaux travaux de génie civil. Les installations actuelles, câbles et boîtiers compris, resteront valides. En revanche, les équipements optiques dans les centraux devront évoluer. Orange prévoit d’y installer un module optique Multi-PON (MPM) capable d’intégrer les trois standards PON (2, 8 et 40 Gbit/s) sur une même fibre. Côté client, les futures box devront embarquer la technologie correspondante à l’offre souscrite.

Orange n’est pas seul sur ce créneau. En mars, SFR et Nokia ont expérimenté une connexion 100G-PON atteignant 82 Gbit/s dans leur laboratoire de Vélizy. De son côté, Salt, opérateur suisse détenu par Xavier Niel, propose déjà depuis 2023 une offre fibre à 40 Gbit/s. Avant toute mise sur le marché, Orange devra collaborer avec les équipementiers pour concevoir les nouveaux matériels et adapter les box à la 50G-PON. « Il a fallu batailler pour choisir les fréquences adaptées à nos besoins », confie Christian Gacon, rappelant que la transmission de données à haute vitesse dépend d’un équilibre précis entre les longueurs d’onde déjà utilisées.

Si une telle puissance de connexion peut sembler démesurée pour un usage domestique aujourd’hui, les besoins augmentent rapidement. Entre la montée du streaming 4K et 8K, le cloud gaming, l’eSport, ou encore les objets connectés, la demande en bande passante ne cesse de croître. Dans le monde professionnel, cette fibre du futur pourrait bénéficier à la télémédecine, au télétravail et à la transmission sécurisée de données sensibles, notamment dans les secteurs de la santé ou de l’industrie.

Source : la Tribune

France Télévisions et TF1 attaquent Free TV pour avoir commercialisé leurs chaînes “sans concertation préalable”

Le torchon brûle entre les groupes audiovisuels et Free autour du dernier service de l’opérateur, et l’Arcom est appelée à  intervenir.

Les groupes France Télévisions et TF1 ont exprimé ce lundi matin leurs plus vives inquiétudes après l’annonce du lancement de l’offre Free TV la semaine dernière, affirmant que le service reprend leurs chaînes et contenus de streaming “sans concertation préalable“. Dans un communiqué commun, les deux acteurs dénoncent une initiative ” brutale et unilatérale ” de la part de Free, estimant qu’elle remet en cause leurs droits d’éditeurs et leurs modèles économiques.

Selon les deux groupes, il n’y aurait ainsi eu aucun accord sur les conditions de diffusion et de monétisation. Une démarche qualifiée de ” méprisante ” à l’égard des ayants droit, des créateurs et de l’ensemble des partenaires du secteur audiovisuel. Ils rappellent que l’intégration de leurs services dans des plateformes tierces constitue un sujet hautement stratégique. Ils soulignent qu’ils ont investi massivement dans leurs propres plateformes, TF1+ et France.tv, afin de maîtriser l’expérience utilisateur, la ligne éditoriale et les revenus publicitaires nécessaires au financement de leurs programmes.

Selon eux, Free s’approprie leurs services sans garantir ni leur valorisation, ni leur monétisation, ce qui menace directement la capacité des chaînes à financer la création audiovisuelle française. France Télévisions et TF1 alertent sur les risques de déstabilisation que cette initiative pourrait faire peser sur tout l’écosystème audiovisuel national, déjà fragilisé par la concurrence des plateformes internationales. Les deux groupes appellent les pouvoirs publics et l’ARCOM à se saisir rapidement du dossier afin d’examiner les conditions dans lesquelles Free TV a intégré leurs chaînes et contenus.