Free : “on ne s’interdit rien”
Expérimenter, tenter, innover : telle est la philosophie assumée de Free. Pour Nicolas Thomas, son directeur général, l’opérateur n’a jamais cessé de tester de nouvelles idées, quitte à sortir de son rôle traditionnel de fournisseur d’accès.
Interrogé par Média+ sur la stratégie derrière le lancement de Free TV, Nicolas Thomas, directeur général de Free, l’affirme sans détour : « On ne s’interdit rien ». L’opérateur ne se contente plus d’être un fournisseur d’accès : il explore les terrains de la distribution de contenus, de l’agrégation et même de la diffusion. Le FAI revendique malgré tout une approche fidèle à son ADN depuis 25 ans : casser les codes et simplifier la technologie pour la rendre accessible à tous.
“Nous avons déjà tenté plusieurs expériences, comme Free Foot, avec les droits quasi-directs de la Ligue 1 », rappelle le dirigeant. Le service, salué par les abonnés, n’avait pas pu être prolongé faute de renouvellement des droits, mais il reste un symbole de la liberté d’action revendiquée par l’opérateur. « Chez Free, on aime tenter, expérimenter, innover. Certaines expériences durent, d’autres sont temporaires, mais elles nourrissent toutes notre vision : rendre les technologies plus simples, plus accessibles, plus humaines. “
Free ne s’interdit pas non plus d’innover pour le bien des utilisateurs quitte à déplaire à certains autres acteurs, allusion faite notamment au lancement de Free TV et Free TV+, lequel a suscité une réaction très critique de TF1 et France Télévisions, dénonçant une «méthode brutale et unilatérale». A cela, Free a réagi avec étonnement. “Nous travaillons avec ces groupes depuis plus de vingt ans et disposons de contrats clairs nous autorisant à diffuser leurs chaînes“, répond Nicolas Thomas et d’ajouter : “notre mission reste la même : rendre les contenus accessibles au plus grand nombre, dans le respect du dialogue et des partenariats. Je suis certain que tout cela s’apaisera”.
En septembre, Free a également innové en lançant son propre VPN gratuit pour ses abonnés mobile. Là encore, la réaction ne s’est pas faite attendre. Un député a saisi l’Arcom alors que certaines associations de protection de l’enfance se sont inquiétées d’un contournement facilité des contrôles d’âge sur les sites pornographiques, quand l’opérateur assure que ses dispositifs de contrôle parental restent actifs et rappelle que l’activation est pilotée par le titulaire de la ligne qui se doit d’être majeur.