Ségolène Royal témoigne des tentatives d’intimidation qui ont marqué sa campagne présidentielle

Ségolène Royal témoigne des tentatives d’intimidation qui ont marqué sa campagne présidentielle

Ce mardi 18 avril, à l’occasion de la publication de son livre “Refusez la cruauté du monde ! Le temps d’aimer est venu” aux Éditions du Rocher, Ségolène Royal était l’invitée de Cyril Hanouna.

Ségolène Royal était l’invitée de l’émission “Touche pas à mon poste” ce mardi 18 avril, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre “Refusez la cruauté du monde ! Le temps d’aimer est venu” (Éditions du Rocher), dans lequel elle passe au crible 30 ans de vie politique. “Ces saccages sans vol ont été commis à deux reprises, sans doute pour me décourager de la politique, car à l’époque j’étais considérée comme la mieux placée pour remporter l’élection présidentielle de 2008“, explique-t-elle dans son livre, dont Cyril Hanouna a cité un extrait sur le plateau de son émission. Plus tard, la découverte du plan de son domicile chez un ancien directeur du renseignement a ajouté une nouvelle dimension à ces actes de vandalisme, raconte-t-elle face à un présentateur scandalisé. “On a essayé de m’intimider en saccageant mon domicile, jusqu’à aligner les petites affaires de ma fille sur son lit, comme on le ferait dans la mafia“, confie Ségolène Royal, encore bouleversée par ces événements survenus il y a plus de dix ans. En l’espace de quatre ans, elle a subi trois intrusions dans son logement à Boulogne-Billancourt, ce qui a profondément marqué la femme politique. Et les tentatives d’intimidation ne se sont pas arrêtées là.

Pendant la campagne tous les ordinateurs de toute mon équipe rapprochée ont été volés la même nuit. Ça veut dire qu’il y a eu des barbouzes qui sont spécialistes des intrusions sans effraction et qui font des méthodes de mafieux, d’intimidation. C’est dur parfois la politique“, déplore Ségolène Royal, qui a fait ses débuts en politique en 1978 en tant qu’étudiante à Sciences Po. Malgré les épreuves qu’elle traversait, la femme politique, alors mère de quatre enfants et vivant seule suite à sa séparation d’avec François Hollande en 2007, ne laissait rien transparaître. “Je n’ai rien dit parce que je me suis dit ‘je vais susciter des réactions de dingues qui vont se dire pouvoir rentrer chez Ségolène Royal’. En plus, mon adresse avait été mise partout dans la presse. Je suis obligée de me taire dans ces cas-là pour l’éviter“, conclu-elle.

Source : TV Mag Le Figaro

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox