“The Voice Kids” : Comment Nikos Aliagas et les coachs réconfortent les candidats recalés
Le mardi 25 juillet 2023, les téléspectateurs pourront suivre sur TF1 la quatrième soirée d’auditions à l’aveugle tant attendue de la saison 9 de “The Voice Kids“.
Au fil des semaines, la compétition s’intensifie, et les places au sein des équipes deviennent de plus en plus rares. Alors que les équipes de Slimane, Nolwenn Leroy, Kendji Girac et Patrick Fiori sont pratiquement complètes, TF1 diffusera ce mardi le quatrième épisode très attendu de “The Voice Kids“. Pour cette neuvième saison du concours de chant dédié aux enfants, les équipes de l’émission sont aguerries à faire face à l’émotion des jeunes candidats lorsque aucun fauteuil rouge ne se retourne. “Il y a tout un accompagnement qui est fait pour les enfants et pour les parents. Parce que ce n’est pas simple“, déclare Pascal Guix, le producteur du programme pour ITV Studios France. Les jeunes chanteurs qui montent sur la scène de l’émission bénéficient d’un encadrement attentif pour que leur expérience ne soit en aucun cas traumatisante. Des psychologues veillent à leur bien-être et sont présents pour les soutenir avant, pendant et après leur passage. “On essaye de rendre l’expérience agréable même quand c’est un non“, a confié Slimane, le nouveau coachs, lors de la conférence de présentation du programme le 12 juin 2023.
“C’est comme quand on emmène un enfant jouer à un escape game, si tu perds, tu t’en fiches. T’as joué, t’as eu une bonne expérience. Là, en fait je crois qu’on a essayé de rendre l’expérience la plus jolie possible, même quand c’était un non. Donc il y avait peut-être moins cette sensation de rater quelque chose mais plutôt d’avoir vécu une expérience“. D’après lui, l’expérience des jeunes chanteurs débute dès les premiers castings, qui ne sont pas diffusés à la télévision. Présent en tant que coach depuis huit saisons dans “The Voice Kids“, Patrick Fiori partage qu’il est toujours autant touché lorsque lui-même et ses camarades ne sélectionnent pas un candidat : “À chaque fois, je suis meurtri“. Au-delà de l’émotion ressentie, il estime que l’expérience vécue par les enfants est comparable à celle des adultes, pourvu qu’on leur explique les choses de manière adaptée. “On dit oui à un enfant, pourquoi on dit non à un enfant et on lui dit pourquoi“, insiste celui qui a permis à quatre jeunes chanteurs de remporter l’émission. Patrick Fiori reconnaît qu’il adapte son comportement en fonction de la jeunesse des chanteurs qui se trouvent face à lui. “Il faut essayer d’avoir le comportement adapté pour trouver les mots, se mettre à leur hauteur. On ne va pas se jeter sur les petits, on ne les touche pas tout de suite. Il y a vraiment un espace temps, un respect, une approche qui est psychologique“.
“On fait attention à tout ce qu’on dit et fait“
Nikos Aliagas, animateur de la “Star Academy“, doit jongler avec les émotions des enfants qui retrouvent leurs parents en coulisses, ce qui est parfois un exercice d’équilibre. Heureusement, en tant que père lui-même, il peut s’appuyer sur son expérience parentale, tout comme les entraîneurs, pour gérer ces situations délicates. “Nos propres enfants rentrent de l’école, parfois avec de mauvaises notes, ils ont perdu au match de foot… Donc il faut apprendre de ces échecs mais c’est difficile parce que ça reste un programme télé donc on se pose la question de savoir s’ils vont en pâtir, souffrir. On en parle à chaque fois“. “Comme on est tous papa ou maman, on a cette capacité à se dire que c’est presque nos enfants“, confirme Patrick Fiori. “Donc on fait attention à tout ce qu’on dit, tout ce qu’on fait“. Slimane affirme que le fait d’être recalé n’est en aucun cas un gage d’échec pour l’avenir. “Un ‘non’ n’est pas un frein pour la suite, ce n’est pas négatif, au contraire c’est donner une béquille à l’enfant pour qu’il avance encore mieux. Je trouve que c’est un cadeau quand je dis non à ma fille, quand j’arrive à lui dire non“, explique-t-il. Pour apaiser la peine causée par le sentiment d’échec face aux quatre dossiers des fauteuils du spectacle, les coachs ont plus d’une stratégie à leur disposition. “Quand tu perds, tu n’es pas puni“, lance Nikos Aliagas. “En plus ils chantent en général ceux que vous ne pouvez pas prendre, ils se lèvent ils font un truc. Il y a toujours un souvenir personnel“. Tous ces éléments contribuent à rendre l’échec plus facile à accepter et à intégrer dans l’expérience des participants.
Source : Pure Médias