Faustine Bollaert partage les défis qu’elle rencontre en animant l’émission “Ça commence aujourd’hui”

Faustine Bollaert partage les défis qu’elle rencontre en animant l’émission “Ça commence aujourd’hui”

Après presque sept ans à la tête de l’émission de témoignage, Faustine Bollaert révèle que même si elle continue à en apprécier chaque instant, «Ça commence aujourd’hui» n’est pas exempt de certains inconvénients.

Dans le cadre de la sortie de son nouveau projet, une émission diffusée sur YouTube intitulée “Safe zone“, où elle interviewe des créateurs de contenus, Faustine Bollaert, l’animatrice de France Télévisions, s’est récemment ouverte au Parisien sur son rôle en tant que personnalité publique. À l’âge de 44 ans, elle occupe la tranche horaire de l’après-midi sur France 2 depuis 2017, devenant ainsi la confidente des Français et l’une des dix personnalités télévisées préférées du public. Cependant, le poids et la fatigue engendrés par une telle position « n’est rien par rapport à ce que ça m’apporte. C’est un engagement, cette émission. Au bout de sept ans, j’ai dû écouter plus de 3 500 histoires ». L’établissement d’une frontière entre vie professionnelle et vie privée a pu représenter un défi. « Il y a un certain prix à payer émotionnellement. La seule chose, c’est que je ne peux pas être aussi disponible dans ma vie personnelle que je ne le suis quand je suis face à mes invités ».

« Quand je rencontre des gens dans la rue, qui me racontent des choses très intimes et très fortes, je m’en veux parfois de ne pas pouvoir — parce que je suis avec mes enfants, parce que je dois aller faire mes courses — leur accorder autant d’écoute que je pourrais le faire à la télévision », a-t-elle utilisé comme exemple pour illustrer ses propos, avant d’ajouter : “Je vis un peu avec cette pression de décevoir ». Même si l’émission est diffusée tous les après-midis depuis tant d’années, l’animatrice a reconnu qu’elle ne s’en lasse pas. « J’ai enregistré une émission incroyable avec des nonnes qui ont fait un burn-out au couvent, une autre sur la greffe d’utérus dont a bénéficié une femme qui a pu avoir deux enfants grâce à l’utérus de sa mère, une autre encore sur des personnes qui ont eu un enfant à trois », a confié l’animatrice. Même si tous les thèmes abordés ne peuvent pas toujours être totalement inédits, cela n’affecte pas Faustine Bollaert. « Je n’ai aucun problème à traiter plusieurs fois d’un sujet, parce qu’il y a autant d’émissions qu’il y a d’histoires. Je peux faire 14 fois une émission sur la maladie d’Alzheimer ». Et, pour conclure, l’animatrice ajoute : « Si c’est porté par des gens différents, des émotions différentes, l’émission n’aura jamais la même couleur. Ce qui est important, c’est l’équilibre entre les deux ».

Source : TV Mag Le Figaro

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox