Xavier Niel s’offre le dernier cadeau de Louis XV à sa maîtresse pour près de 40 millions d’euros

Xavier Niel s’offre le dernier cadeau de Louis XV à sa maîtresse pour près de 40 millions d’euros

Le patron de l’opérateur continue d’enrichir son portefeuille immobilier avec encore plus de patrimoine historique.

Xavier Niel vient de s’offrir l’un des lieux les plus emblématiques de l’histoire monarchique française : le Pavillon de musique de la comtesse du Barry, dernier présent offert par Louis XV à sa favorite. Selon Bloomberg, relayé par le Parisien, le fondateur de Free a déboursé environ 37,8 millions d’euros pour acquérir ce bâtiment néoclassique de Louveciennes, dans les Yvelines. Le patron de Free avait déjà réalisé plusieurs acquisitons dans ce style, comme un hôtel particulier à Paris pour 200 millions.

Construit en 1770 pour Madame du Barry, le monument avait été mis en vente en 2019 par la fondation Julienne Dumestre, propriétaire depuis 2005. Avec cette acquisition hors norme, le milliardaire français met la main sur un patrimoine chargé d’histoire, édifié pour servir d’écrin aux réceptions mondaines de celle qui fut la dernière maîtresse officielle du roi.

Édifié sur un coteau dominant le fleuve, le Pavillon de musique était conçu pour éblouir. Ses salons du rez-de-chaussée s’ouvrent sur une terrasse monumentale de 400 mètres carrés offrant une vue panoramique exceptionnelle.
« On voit tous les méandres de la Seine d’un côté, Le mont Valérien, La Défense, Paris et la tour Eiffel de l’autre », explique Xavier Loiseleur des Longchamps, président de la société historique du Vieux Marly. L’ensemble propose 1 355 m² habitables, une quinzaine de pièces principales richement décorées, un pavillon d’accueil de 250 m², un parc à l’anglaise de 4,6 hectares, un court de tennis et un parking pouvant accueillir plus de 70 véhicules.

Le Pavillon ne se trouve plus exactement à son emplacement d’origine. Après la mort de la comtesse sur l’échafaud en 1793, la demeure est devenue bien national, a changé de mains à plusieurs reprises, puis a été rachetée en 1929 par le parfumeur François Coty. Des travaux mal maîtrisés avaient fragilisé les fondations, entraînant sa démolition puis sa reconstruction « pierre par pierre ». Protégé depuis 1994 au titre des monuments historiques, le lieu fut autrefois ouvert au public lors des Journées du patrimoine.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox