Démarchage téléphonique non consenti : ultime coup de pression, UFC-Que Choisir réclame la fin de ce “fléau” dès aujourd’hui

Démarchage téléphonique non consenti : ultime coup de pression, UFC-Que Choisir réclame la fin de ce “fléau” dès aujourd’hui

Alors que le texte de loi visant à interdire le démarchage téléphonique non consenti doit être examiné ce jeudi 6 mars, l’association de consommateur veut faire pression sur les élus pour qu’ils n’acceptent aucune concession.

Le fléau du démarchage téléphonique non consenti pourrait s’arrêter aujourd’hui avec un vote très attendu à l’Assemblée Nationale. Le texte de loi, déjà validé au Sénat, prévoyant d’interdire de solliciter un consommateur sans avoir récolté son consentement au préalable doit être voté aujourd’hui par les députés et UFC-Que Choisir n’hésite pas à les interpeller directement pour qu’ils votent le texte “sans faiblir“.

Nous refusons catégoriquement toute tentative de contournement du texte. Aucune exception sectorielle ne doit permettre aux entreprises de contourner l’interdiction. L’UFC-Que Choisir appelle donc les députés à voter cette loi dans sa version la plus protectrice” affirme l’association de consommateur dans un communiqué publié sur son site web. Sa présidente, insiste en affirmant que la loi est “une avancée cruciale pour les consommateurs, le fruit d’un long combat. Elle apporte enfin une réponse claire et efficace au harcèlement téléphonique, qui empoisonne encore la vie de millions de consommateurs“.

Ce texte propose d’obliger les professionnels à obtenir explicitement l’accord des consommateurs avant tout appel commercial. Ce principe, qui inverse la logique actuelle du démarchage, répond à une demande croissante de protection face à des pratiques souvent perçues comme intrusives et, dans certains cas, frauduleuses. Il prévoit une suspension du versement des aides en cas de soupçons sérieux, un meilleur partage d’informations entre administrations et des restrictions sur la sous-traitance. “L’objectif est simple : agir rapidement pour éviter que des fonds publics ne tombent entre les mains de fraudeurs souvent difficiles à retrouver”, a souligné Thomas Cazenave, rapporteur du texte.

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox