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Les collectivités locales mettent la pression sur les opérateurs pour la couverture des centres bourgs et des zones blanches en 2G/3G
Alors qu’un accord de partage des infrastructures a été signé au mois de février entre Orange, SFR, Free et Bouygues Télécom à Bercy pour la couverture des « zones blanches » dépourvus de réseau mobile, les acteurs locaux ont aussi leurs mots à dire concernant la future mise en place des réseaux 2G et 3G dans les centres bourgs. C’est le cas des collectivités locales, ainsi que des élus locaux, qui souhaitent que le procédé de couverture se fasse le plus rapidement et efficacement possible :
« L’ARCEP est sous pression des collectivités locales, du Parlement et du gouvernement » estime un acteur du secteur au magazine Challenges. « Les administrés viennent voir leur élu en demandant « Pourquoi je n’ai pas la fibre, pourquoi mon magasin est mal couvert ? ». Les élus ont parfois le sentiment qu’une mauvaise couverture par les réseaux implique qu’ils sont mal intégrés au monde du numérique ».
Pour Bruno Retailleu, sénateur (LR) et président de la région Pays de la Loire, certains opérateurs sont la cause de ce retard dans certaines parties du territoire et dans les centres bourgs :
« Au moment où les zones urbaines commencent à être couvertes par le très haut débit et la 4G, le reste du territoire n’est desservi ni par l’un ni par l’autres. La qualité de service s’est affaissée, des opérateurs ont laissé leurs réseaux tels quels, alors qu’ils sont plus sollicités avec la hausse de trafic data »
Isabelle Denervaud, associée télécom à Sia Partners, confirme également que « la couverture des réseaux télécoms est devenue un enjeu énorme pour attirer les entreprises, les commerces, les habitants ». Rappelons que la fin de la couverture des centres bourgs en 2G par l’Etat est prévue pour le 31 décembre 2016 et que 800 zones situées au dela des centre bourgs doivent passer à la 3G entre 2016 et 2020.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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