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Piratage : Maxime Lombardini dénonce une offre légale qui n’est “pas digne”
La chronologie des médias et le piratage des oeuvres cinématographiques font débat depuis de longues années. Si certains veulent protéger des marchés comme celui du cinéma, d’autres plaident pour une licence globale ou un raccourcissement des temps d’attente avant de pouvoir accéder aux oeuvres en vidéo à la demande.
Le rôle d’Hadopi est également en question, cet organisme chargé de promouvoir l’offre légale et lutter contre le piratage des oeuvres (en envoyant des courriers d’avertissements). D’abord privé de pouvoir de sanction, puis annoncé comme allant être démantelée au profit du CSA, quel est l’avenir de la Hadopi, de l’offre légale et de la lutte contre le piratage en France ? Le rapporteur spécial de la commission des Finances du Sénat, François Baroin a ainsi interpelé le gouvernement estiment que ce dernier devait "clarifier sa position sur le rôle qu’il entend assigner à l’Hadopi".
Depuis 2013 et la remise du rapport Lescure, la question d’une offre légale améliorée pour mieux contrer la tentation du streaming illégal et du peer-to-peer fait presque consensus. Certains, comme Netflix ont même été tentés en arrivant en France de contourner cette chronologie des médias très contraignante pour les diffuseurs.
Du côté de Maxime Lombardini, délégué général d’Iliad, l’offre légale proposée en France n’est "pas digne" en particulier sur les séries américaines, dont les Français sont très friands :
"Les gens subissent un marketing très fort des chaînes pour ces séries et se voient répondre : "attendez". Je ne dirai pas qu’ils sont légitimes à pirater, mais un peu tout de même."
Source : Challenges