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Qui à la meilleure 4G : Bouygues répond à Orange et SFR
Après les attaques d’Orange qui estimait la semaine dernière qu’il avait la meilleure 4G en couverture comme en qualité de fréquences, chaque opérateur monte à son tour en tribune pour expliquer comment fonctionne sa 4G et quelle stratégie est adoptée en terme de déploiements.
SFR avait donc vivement répliqué hier, c’est au tour de Bouygues Telecom de passer à l’offensive vie son directeur du réseau, Jean-Paul Arzel interrogé par 01Net.
Le premier point abordé par le responsable de l’opérateur, c’est l’acquisition de ces trois bandes de fréquences qui lui permettent d’avoir une couverture homogène : " les fréquences 1800 MHz sont plus couvrantes que les fréquences 2.6 GHz et pénètrent mieux à l’intérieur des bâtiments. Elles concilient certains atouts des deux autres fréquences."
Stéphane Richard avait en revanche considéré que les fréquences 1800 MHz étaient ni couvrantes, ni pénétrantes soit "le plus mauvais des deux mondes." Encore une histoire du verre à moitié plein ou du verre à moitié vide…
Quant aux attaques en termes de débit, Jean Paul Arzel rappelle que les débits de 100 Mbits et 150 Mbits (pour Orange) ne sont "que des performances théoriques obtenues à proximité d’antennes-relais et sur un réseau vide d’abonnés. Il est évident que les opérateurs ayant le plus d’abonnés auront davantage de difficultés à maintenir un débit moyen élevé." Bien évidemment, le responsable réseau de Bouygues Telecom annoncera un réseau capable de donner "un débit confortable en toute circonstance."
A forciori, Jean-Paul Arzel rappelle que 150 Mbits ne peuvent être encaissés que par des terminaux de "catégorie 4" ne concernant que très peu de Smartphone, le 5S et 5C d’iPhone n’étant pas exemple compatible qu’avec la "catégorie 3".
Si la stratégie de déploiement autour des fréquences 800/1800/2600 MHz semble diverger chez les opérateurs, la stratégie de communication reste la même. Le sempiternel refrain consistant à vanter son produit et descendre la concurrence… Et la joute verbale ne fait que commencer.