Master of Horror : une Exclu Canal Play

 

 
 
 
 
The Masters of Horror comprend 13 épisodes d’une heure qui furent diffusés à la télévision américaine en octobre 2005 sur la chaîne Showtime network.
 
Selon le créateur Mick Garris, les réalisateurs pouvaient donner libre court à leur imagination. Cependant Showtime institua certaines règles : la première étant d’interdire toute nudité masculine frontale et la seconde censure toute violence commise par un enfant sur un autre. Mais il faut noter que toute forme de violence commise par un adulte sur un enfant et vice – versa est permise.
Le casting des metteurs en scène est prodigieux :
 
 Lucky Mckee (Lovindapocalypse)
 Don Coscarelli (Bubba Ho –Tep ) 
 Stuart Gordon (Re-animator) 
 Tobe Hooper (Massacre a la tronçonneuse) 
 Dario Argento ( Phenomena , Zombie) 
 Mick Garris (Virtual Obsession) 
 Joe Dante (Hollywood Boulevard , Haunted Lighthouse)
 John Landis (Blues Brothers 2000)
 John Carpenter (Christine, Halloween , Ghost of Mars)
 William Malone (House on Haunted Hill)
 Larry Cohen (Air Force One : the final mission)
 John McNaughton (Dealers in Death)
 Takashi Mike (Hostel).

Voici un petit résumé de chacun des 13 (pourquoi 13 ? …) épisodes de cette série évenement :

 
 

Kirby Sweetman (Norman Reedus), sait comment trouver de rares copies de films. Cependant rien ne pouvait le préparer à rechercher « La Fin Absolue du Monde » un film ayant était montré seulement une fois et depuis le bruit court que ses spectateurs ont été poussés dans une frénésie meurtrière avant que le cinéma ne prenne feu mystérieusement.
Travaillant pour un mystérieux client, Jimmy est un enquêteur de plus en plus obsédé dans sa recherche cauchemardesque et mortelle. Finalement il découvre que l’infamie de « La Fin Absolue du Monde » est bien méritée..

 
 
 
 
 

 
 
Tiré de la nouvelle de H.P Lovecraft, Stuart Gordon confirmera une nouvelle fois sa place en tant que 1er réalisateur de l’écrivain Lovecraft (ce film étant sa 5ème Adaptation).
Walter Gilman (Ezra Godden) étudiant sur la théorie sur le fil interdimensionnel loue, une mansarde dans un immeuble délabré dans une vieille ville de la nouvelle angleterre. Hanté par de terrifiants cauchemars mettant en scène une sorcière, des rongeurs super naturels et peut-être Satan lui-même, Walter commence à perdre les pédales. Il se met à penser que sa théorie a permis de découvrir le portail d’un univers parallèle, peuplé de forces diaboliques qui se rassemblent pour sacrifier le nouveau né de sa voisine. Comme Walter se bat pour empêcher cette atrocité, le spectateur se demande s’il va sauver l’enfant ou devenir son meurtrier malgré lui.
 
 

 
Basé sur la célèbre BD « Bruce Jones » et illustré par Bernie Wrightson, Jenifer est le conte choquant d’une Lolita des temps moderne qui, sous ses apparences de sirène, détruit les corps et prend les âmes de tout homme assez malchanceux qui croiserait son chemin.
Après que l’officier de police, Frank (Steven Webber), sauve la vie de celle-ci, il l’adopte et voit sa vie basculer.
Jenifer est un conte tordu et terrifiant mené par le grand Dario Argento, qui nous averti tous d’être prudent quand aux personnes que l’on ramènent chez soi.
 
 

 
Jamie (Henry Thomas), un jeune homme divorcé qui crée des goûts artificiels pour l’industrie alimentaire, commence soudainement et inexplicablement à éprouver des sentiments de quelqu’un d’autre. Apprenant qu’il ressent la vie d’une mystérieuse femme à travers les sens : la vue, l’ouie, l’odeur et le toucher, il tombe amoureux d’elle sans même l’avoir rencontré.
 Finalement il découvre un terrible secret qui le lie inexorablement à cette femme parfaite dans une danse de la mort érotique et horrifique..
 
 

 

 
 
Terreur et scandale saisissent la nation lorsque les médias découvrent que les morts vivants ont influencé les élections présidentielles. Cette adaptation de la nouvelle « Death and Suffrage » de Dale Bailey mélange les zombies avec la politique. Les vedettes de ce film sont John Tenney et Robert Picardo.
 
 
 
Une série d’étrange meurtres conduit le cynique détective Dwight Faraday (Brian Benben) à soupçonner le fait qu’une ancienne créature mythologique des Indiens d’Amérique soit réelle. Cet épisode est une comédie d’horreur connotée sexuellement.
 
 

 

 
 
 Tiré de la nouvelle Joe Lansdale, cet épisode oppose Ellen (Bree Turner), une jeune femme apparemment sans défense, à Moonface, un serial killer dément et affublé de dents métalliques. Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, nous découvrons que notre héroïne n’est pas si impuissante et si innocente. Entraînée par son mari Bruce (Ethan Embry) qui lui a appris à manipuler et utiliser les armes, Ellen doit appliquer ses connaissances dans la vraie vie. Par la suite enchaînée au sol de la cabane de Moonface avec un camarade de chambre peu recommandable (Angus Scrimm), Ellen engage une course contre la montre pour se libérer des griffes du Mal incarné..
 

 

 

Adapté de la nouvelle écrite par le père du scénariste, « Dance of the Dead » dépeint un monde post- apocalyptique dans lequel des cadavres réanimés d’anciens amis et ennemis dansent sur la scène du Doom Room pour divertir les quelques survivants d’une catastrophe nucléaire. Trop naïve, Peggy (Jessica Lowndes) s’embarque dans une relation amoureuse avec le rebelle Jak (Jonathan Tucker. Ses rires nerveux se transforment rapidement en cris de panique lorsqu’elle apprend la vérité sur le monde dangereux duquel sa mère l’avait protégée, et les sacrifices qu’elle devra faire pour assurer sa survie.
 
 Ayant réalisé son premier court métrage à l’age de trois ans avec une caméra 8 mm, Tobe Hooper, professeur d’université, se fait connaître dans le monde du cinéma par la réalisation de « Massacre à la Tronçonneuse » (1974), film à petit budget remportant un immense succès aux Etats- Unis et qui est devenu un classique ; censuré en France il ne sortira qu’en 1982. Travaillant avec Spielberg sur Poltergeist (1982), il tournera 4 ans après le deuxième volet de « Massacre à la Tronçonneuse.
 Avec cet épisode « Dance of the Dead » Tobe Hooper réalise un film intelligent et obsédant dont on se rappellera..

 
 

 

 

Tara, une jeune adolescente de 13 ans est kidnappée par un étrange couple. Ils la séquestrent dans leur sous –sol avec leur fils Johnny qui a le même âge. En dehors du fait que ce dernier soit gentil et sensible, il cache un terrible secret.. Entre ces deux enfants s’établie un lien fort qui leur permettra peut être de trouver un moyen de lutter contre la malédiction et de survivre à cette nuit..

 
 
 
Angela Beetis et Erin Brown sont les vedettes de ce film qui relate une histoire d’amour lesbienne entre ces deux femmes ainsi que l’intrusion d’un étrange insecte qui s’immisce dans leur vie de couple.. Cet épisode mêlant la comédie à l’horreur n’est peut être pas le plus représentatif des Masters of Horreur..
 

 

 

Deux légendes urbaine entrent en collision sur une route abandonnée lorsque Wheeler, un meurtrier en série tuant les auto- stoppeurs, propose de conduire Walker, un auto-stoppeur qui tue toute personne qui a la malchance de le prendre en voiture. Pris entre ces deux porteurs de mort et de destruction, notre héroîne, une femme agée de 25 ans devra choisir soigneusement son allié pour pouvoir survivre à ce jeu mortel du chat et de la souris.

 
 
 

Lorsqu’ Ernest Haeckel (Dereck Cecil) cherche un abri pour dans une cabane retirée situé dans un espace sauvage dans la campagne de la Nouvelle Angleterre, on lui a donné une instruction explicite : peut importe ce qu’il entend au dehors, il ne doit pas sortir. Alors que les pleurs d’un bébé se gémissements mêlent à d’horribles, Haeckel désobéis à son hôte et quitte la cabane. Cet épisode est basé sur la célèbre nouvelle de Clive Barker.

 

 

 

Réaliser par le maître de l’horreur japonaise Takashi Miike, « Imprint » raconte l’histoire d’un journaliste américain ( Billy Drago) fuyant un terrible secret. Espérant retrouver l’amour qu’il laissa derrière lui, sa quête le mène sur une île mystérieuse où le seul refuge est un bordel. Passant la nuit avec une femme exceptionnelle ( Youki Kudoh), il apprend que le passé est hanté par de vieux fantômes.
Basé sur le terrifiant roman « Bokkee Kyoutee » de Shimako Iwai, cet épisode permet au réalisateur de démontrer une nouvelle fois son talent en tant que maître de la violence dans le cinéma asiatique. En effet, ce dernier est devenu incontournable dans le genre depuis qu’il réalisa ces trois succès : « Audition » ; « Dead or Alive » ; « Ichi the Killer »..

 

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox