Vente de SFR : Free, Bouygues Telecom et Orange devront faire face à de sérieux concurrents
Les fonds d’investissement seraient aussi de la partie et se positionnent pour une vente de SFR à la découpe.
Les géants du capital-investissement se bousculent autour du dossier SFR. Selon La Lettre, Ardian et InfraVia, côté français, ainsi que KKR, Blackstone et Global Infrastructure Partners (GIP) auraient manifesté leur intérêt, non pas pour l’opérateur dans son ensemble, mais pour une cession « à la découpe » de certains actifs (réseau fixe, SFR Business. Le néerlandais Eurofiber se serait aussi signalé. À ce stade, aucune offre formelle n’a été déposée, Lazard étant pressenti pour orchestrer le processus.
Cette agitation intervient alors que Free (Iliad), Bouygues Telecom et Orange tentent difficilement de structurer un consortium pour reprendre SFR, un scénario qui pourrait se heurter à une surenchère des fonds et complexifier la partie pour les opérateurs historiques. Bercy, de son côté, affiche sa vigilance et rappelle qu’en cas d’offre étrangère, l’État peut activer le contrôle des investissements (article R151-1) pour imposer des conditions.
Le calendrier s’éclaircit aussi pour Altice France : la restructuration de sa dette (d’environ 24 à 15,5 Md€) a été validée par la justice, ce qui ouvre la voie à des cessions, dont SFR et la relance parallèle de la vente d’XpFibre.