Évitez les WiFi publics pour votre sécurité, et privilégiez la 4G/5G, c’est Google qui le dit
WiFi public : Google alerte sur un danger sous-estimé.
Se connecter au WiFi d’un café, d’un aéroport ou d’un hôtel est devenu un geste banal. Mais pour Google, c’est aussi l’un des pires réflexes en matière de cybersécurité. Dans un rapport relayé par Forbes, le géant américain met en garde contre les réseaux WiFi publics, qualifiés de véritables « terrains de chasse » pour les pirates. La plupart des réseaux publics sont ouverts ou mal chiffrés, ce qui permet à des attaquants d’intercepter les données échangées : identifiants, emails ou informations bancaires. Selon Google, 94 % des utilisateurs Android ont déjà été exposés à une tentative d’attaque en ligne.
Le scénario est simple : un pirate crée un faux réseau portant un nom crédible, comme FreeAirportWiFi. Dès qu’un utilisateur s’y connecte, il peut espionner le trafic ou rediriger la victime vers de faux sites de paiement. En 2024, un cas en Australie a révélé la facilité avec laquelle un homme avait collecté des milliers de connexions dans des aéroports via de simples points d’accès factices. Ces connexions gratuites représentent une véritable mine d’or pour les cybercriminels. Elles permettent de récupérer des identifiants, d’analyser les comportements en ligne et de revendre ces informations sur le dark web. Même les connexions HTTPS ne garantissent pas une sécurité absolue : un pirate peut rediriger vers une page non sécurisée ou utiliser un faux certificat.
Un avertissement partagé par les autorités
Google n’est pas seul à alerter. L’ANSSI recommande depuis plusieurs années d’éviter les WiFi publics pour les usages sensibles. Aux États-Unis, la FTC tient le même discours et conseille d’utiliser un VPN en cas de besoin. Une étude de Panda Security estime d’ailleurs qu’un utilisateur sur cinq a déjà subi un incident de sécurité après une connexion publique. L’objectif n’est ainsi pas de bannir le WiFi public, mais de changer ses habitudes :
- privilégier la 4G/5G ou le partage de connexion mobile
- vérifier le nom exact du réseau avant de se connecter
- éviter les sites sensibles (banques, impôts, santé)
- activer un VPN pour chiffrer la connexion
- désactiver le partage de fichiers ou AirDrop en public
- oublier le réseau après usage pour éviter une reconnexion automatique.