De nombreuses interrogations gravitent autour de la bande 6 GHz, une étude commandée par l’Arcep conclut que son attribution aux opérateurs pourrait réduire significativement l’empreinte carbone des réseaux, tout en soutenant la croissance du trafic et la préparation de la 6G.
Alors que la bataille fait rage entre les partisans du WiFi et ceux du mobile pour s’approprier la précieuse bande 6 GHz, une étude commandée par l’Arcep vient rebattre les cartes. Selon ses conclusions, l’attribution de cette portion du spectre aux réseaux mobiles pourrait avoir un effet très positif sur leur empreinte carbone, tout en facilitant la montée en puissance de la 5G et, demain, de la 6G.
La bande haute 6 GHz (6 425 – 7 125 MHz) est au cœur d’un affrontement stratégique. D’un côté, les industriels du WiFi plaident pour l’utiliser afin de répondre à l’explosion des usages domestiques et professionnels, notamment avec le déploiement du WiFi 7 et du futur WiFi 8. De l’autre, les opérateurs mobiles défendent son intégration à leurs réseaux pour absorber la croissance exponentielle du trafic cellulaire et préparer la transition vers la 6G.
Longtemps, un partage de cette bande semblait impossible à cause du risque de brouillage. Mais les travaux de la CEPT avaient ouvert la voie à un compromis inédit : réserver l’utilisation à l’intérieur des bâtiments au WiFi et limiter l’usage mobile à l’extérieur, avec des puissances d’émission adaptées. De son côté, Orange avait pour sa part pris les devants en réalisant des tests en juillet montrant de réelles améliorations de performances pour les utilisateurs.
Dans ce contexte, l’Arcep a mandaté le cabinet Analysys Mason pour évaluer l’impact de l’ajout de la bande 6 GHz sur l’empreinte carbone des réseaux mobiles. Résultat : le bilan est positif dans tous les scénarios étudiés, et peut même s’avérer très significatif dans les cas de forte croissance des usages numériques.
L’enjeu est donc clair : en réduisant le besoin en nouveaux sites, très consommateurs d’énergie et de ressources matérielles, l’intégration de la bande 6 GHz contribuerait à limiter l’empreinte carbone du secteur. L’étude rappelle cependant que, dans tous les scénarios, plus de 85 % des émissions carbone proviennent des terminaux (smartphones, tablettes, objets connectés), et non des infrastructures. L’apport du 6 GHz ne règle donc pas tout : il réduit l’empreinte liée au réseau, mais l’essentiel des efforts devra aussi porter sur la durabilité et le cycle de vie des équipements.
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