Il faut de la pédagogie, aux yeux de Stéphane Richard. Le PDG d’Orange juge en effet la discussion nécessaire et promet que l’opérateur historique ira sur le terrain pour expliquer la 5G et répondre aux inquiétudes.
La 5G suscite des craintes, comme en témoignent l’intense débat dont s’est d’ailleurs emparée la classe politique, l’opposition d’ONG, les vives oppositions de riverains à l’apparition du sigle 5G ou encore les sabotages d’antennes-relais. Les inquiétudes tournent autour des risques sanitaires, sociétaux et environnementaux. Lors d’une interview accordée au Figaro, Stéphane Richard, PDG d’Orange, a évidemment abordé le sujet.
Stéphane Richard en a profité pour rappeler qu“il n’est pas de la compétence des maires d’interdire la 5G”. Pragmatique, Orange compte toutefois endosser son rôle de pédagogue et aller sur le terrain, avec l’organisation de “forums sur la 5G là où les gens se posent des questions”. “Il faut qu’une discussion s’installe dans les villes qui en feront la demande”, a concédé le PDG de l’opérateur historique.
Stéphane Richard se veut rassurant concernant les craintes autour de l’exposition aux ondes : “depuis vingt-cinq ans, plus de 20 000 études portant sur l’impact des ondes sur la santé ont été réalisées dans le monde : aucune n’a jamais mis en évidence de risque sanitaire”. Et d’ajouter que “la bande de fréquence des 3,5 GHz, qui va être dédiée à la 5G, ne présente aucune différence avec les autres fréquences déjà utilisées dans la téléphonie mobile”.
Stéphane Richard invite les villes à ne pas “prendre une position radicale sur la 5G”, au risque d’être pénalisées par rapport à celles qui embrasseront la nouvelle technologie. Il rappelle que la téléphonie de nouvelle génération est la promesse de villes intelligentes, qui sont elles-mêmes l’une des briques de la transition écologique.
À l’antenne d’Europe1, Stéphane Richard répondait précédemment aux accusations concernant les hausses de prix à venir sur les forfaits. Il insistait sur le fait que la 5G ne permettra pas aux opérateurs de faire du cash, au moins dans un premier temps. “Ça va nous coûter très cher”, indiquait le patron de l’opérateur historique, rappelant le “gros chèque pour acheter des fréquences”. Et d’ajouter : “À la limite, on continuerait la 4G, qui est une technologie rodée, ce serait mieux pour nous”. Il rappelait par ailleurs les limites posées par “la concurrence qui fait rage” dans le secteur des télécoms. Sans oublier que les opérateurs vont devoir lancer “des offres qui plairont au public”.
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