Orange dévoile comment il couvrira les jeux olympiques de 2024

Orange dévoile comment il couvrira les jeux olympiques de 2024

En plus d’un sponsoring, Orange devra également s’acquitter d’une tâche assez impressionnante : assurer toute la connectivité des Jeux olympiques de Paris 2024.

C’est “un Everest” pour l’opérateur historique, seul partenaire de l’évènement dans le secteur des télécoms. Orange a en effet signé un partenariat avec le comité d’organisation de Paris 2024. A titre de comparaison, lors des Jeux de Tokyo de 2021, cinq opérateurs étaient sur le chantier.

Les Jeux Olympiques puis Paralympiques devraient réunir 4 milliards de téléspectateurs mais aussi 10 millions de visiteurs. 120 lieux seront connectés, tant des stades et des gares que la marina de Marseille ou Tahiti pour les épreuves de surf. Un chantier important donc pour Orange qui s’il ne chiffre pas officiellement ses dépenses, devrait dépenser une centaine de millions d’euros.

Les complications interviennent dès la cérémonie d’ouverture: 170 barges et 6km de “défilé” des sportifs sur la Seine avec une centaine de caméras connectées pour filmer le tout. La connexion 4G/5G devra ainsi être au rendez-vous et Orange entend s’appuyer sur les réseaux déjà existants en les renforçant avec par exemple une trentaine d’antennes mobile provisoires. Des équipements déjà utilisés pour le Tour de France.

Christel Heydemann, directrice générale de l’opérateur précise que la majorité des équipements mis en place “sont conçus pour durer et resteront après les jeux”. Certains pourront même être réutilisés pour d’autres événements.

Les organisateurs et les services de sécurité n’utiliseront plus de talkie-walkie mais une application dédiée sur les smartphones et utilisant le réseau 5G. A ce sujet, les images diffusées en 5G le seront en 4K et avec une latence inférieure à 100 millisecondes afin d’éviter un décalage entre le direct et sa diffusion. «Les chronométrages, l’affichage des résultats, des performances… tout sera connecté» complète Bruno Marie-Rose, directeur technique pour les Jeux.

Source : Le Figaro

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox