14/12
Orange “dénonce la politique de la chaise vide de Free” dans la FFT
Auditionné par la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale, le PDG d’Orange est revenu sur ses relations avec les autres opérateurs.
Au coeur de l’actualité, la descente de chez SFR-Numericable : Stéphane Richard annonce : "on n’y est pour rien, je tiens à le dire."
Ce n’est pas Orange qui s’est plaint devant l’Autorité de la Concurrence, même s’il reconnait que "certains ont pu trouver étrange que certaines décisions comme certaines nouvelles offres soient prêtes quasiment 24 heures après l’annonce de l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence. Certains ont pu penser qu’il y avait eu une forme d’anticipation."
Pour lui, il est en revanche essentiel de préserver la Fédération Française des Télécoms. Il estime que cette dernière "n’est pas morte" annonçant "faire tout ce qu’on peut pour la sauver."
Pour lui, il est "dommage que dans une secteur ou l’on est pas très nombreux" et pour autant confronté " à des problématiques d’intérêt général très fortes, on ne soit pas foutu de trouver un minimum de ressources pour faire fonctionner cette fédération."
Il renvoie ainsi la balle à SFR-Numericable et Free : "nous on a toujours fait notre devoir, Bouygues aussi. Free a toujours pratiqué la politique de la chaise vide et, jusqu’à présent le système tenait avec SFR mais le nouveau propriétaire de SFR a trouvé que c’était une dépense inutile."
Il estime néanmoins qu’il "faut corriger certains préjugés" sur la FFT qui n’est pas comme le pensait Patrick Drahi et le rapporte Stéphane Richard "la Fédération France Télécom."
Rappelons que Free n’a pas toujours, comme le prétend Stéphane Richard, été absent de la FFT. Free a quitté la FFT en 2008 ne souhaitant plus être "associé à des concurrents qui lui mènent la vie dure." Au coeur de cette rupture figurait l’attribution de la quatrième licence de téléphonie mobile.