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Maxime Lombardini : “sur le mobile, on est encore à la préhistoire de la régulation”
A l’occasion du Colloque de l’ARCEP sur la "Grande Convergence", Maxime Lombardini Directeur Général d’Iliad participait à la table ronde n°3 : "quelles conséquences sur les modèles économiques et sur la régulation ?"
Répondant aux attaques de ce matin de Didier Casas, porte-parole de Bouygues Télécom ce matin, Maxime Lombardini renvoie la balle à Bouygues Télécom sur l’esprit anticoncurrentiel de l’offre quadruple-play.
Pour le directeur général d’Iliad, "si la France est en avance sur la convergence, c’est le fait d’un acteur qui a lancé le quaduple play pour exclure un acteur qui était juste un acteur fixe."
Cette réponse de Maxime Lombardini, fait référence de manière détournée à Bouygues Télécom qui, selon lui, a lancé le quadruple play pour exclure Free qui alors ne disposait pas encore de licence mobile.
SFR et Orange ont suivi le mouvement et se sont donc alignés sur les offres quadruple-play. Aujourd’hui, la possibilité de Free de rejoindre ses concurrents proposer une offre quadruple-play, permet d’avoir "quatre opérateurs fixes/mobiles avec des tarifs attractifs."
Pour lui, si la convergence est en marche, Maxime Lombardini estime qu’il "y a un point sur laquelle la convergence n’a pas encore été faite, c’est le volet de la régulation."
S’il estime que la régulation sur le volet de l’Internet fixe est bien en place, il juge que "sur le mobile, on en est encore à la préhistoire de la régulation. L’accès aux points hauts pour installer des antennes est assez difficile. On préfère multiplier les pylônes plutôt que de favoriser le partage des points hauts."