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Le directeur de l’information de SFR mis en examen pour avoir qualifié Free de “Coucou”
Univers Freebox vous avait rapporté en mai dernier, la convocation, par la police judiciaire, de Nicolas Chatin, le directeur de l’information de SFR. Cette convocation faisait suite à une plainte de Free qui considérait avoir été injurié après que le responsable de SFR ait utilisé les mots "Coucou" et "Caliméro "
WARNING ! COUCOU et CALIMERO sont des injures et peuvent vous valoir une convocation a la PJ. Merci FREE.
— Nicolas Chatin (@nicolaschatin) 22 Mai 2014
Ces mots avait été utilisés par Nicolas Chatin pour commenter la possibilité que Free rejoigne l’accord d’itinérance entre SFR et Bouygues Télécom.
Quand le coucou se pose en calimero @LesEchos : EXCLUSIF #Free s’invite dans le partage de réseaux #Bouygues–#SFR http://t.co/mpls081IN1”
— Nicolas Chatin (@nicolaschatin) 27 Novembre 2013
Une nouvelle étape a été franchie dans cette affaire puisque Nicolas Chatin a annoncé sur Twitter avoir été mis en examen pour « injures envers un particulier ». Une procédure automatique dans ce genre d’affaire. Ainsi que le précise NEXT Inpact, selon l’article 29 de la loi de 1881, l’injure est une « expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ». A noter que dans cette affaire, ce sont à la fois Free et Free Mobile qui ont porté plainte.
Et hop, mis en examen automatiquement pour "injures envers particulier". merci Free.
— Nicolas Chatin (@nicolaschatin) 25 Juillet 2014
Bouygues Télécom avait déjà été condamné pour avoir qualifié Free de « Coucou »
Ce n’est pas la première fois que Free attaque un des ses concurrent spour avoir utilisé le mot « coucou ». L’opérateur de Xavier Niel avait gagné son procès contre Bouygues Télécom en 2010 lorsque ce dernier avait déclaré : « Free est bien plus profitable que Bouygues Telecom. Si l’on veut plus de concurrence et faire baisser les prix pour le consommateur, Free serait donc déjà bien inspiré de réduire un peu ses marges sur l’ADSL avant de penser à venir sur le mobile. Et déployer un réseau 3G pour un milliard d’euros, comme l’affirme Free, me paraît impossible, sauf à faire le coucou sur le réseau des opérateurs en place ». Bouygues Télécom avait alors été condamné à verser 1€ de dommages et intérêts
Source : Next Inpact