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La prochaine Freebox devrait intégrer d’autres objets du salon, comme une chaîne Hifi
Dans son dossier consacré à Free, le magazine Capital a également enquêté sur le développement de la Freebox. Si pour la première Freebox, il n’était que 4 à travailler sur le projet, l’équipe de recherche et développement de Free compte maintenant une centaine de personnes. Cela reste toutefois beaucoup moins que d’autres concurrents, notamment Orange (même si dans ce cas, il s’agit d’une entreprise internationale). C’est grâce à l’internalisation de sa recherche, que Free peut se permettre d’afficher moins de collaborateurs que chez ses concurrents. Cela permet par ailleurs d’être beaucoup plus réactif. « Nous économisons le temps qu’ils [les concurrents] perdent à formaliser des contrats avec les sous traitants, à rédiger des spécifications et à contrôler leur développement » explique Xavier Niel.
C’est ainsi que dans la Freebox Révolution (actuellement, c’est la huitième version de ce modèle qui est distribué), les jeux vidéos n’ont été ajoutés qu’un mois avant sa sortie, en décembre 2010. Autre exemple, l’EAP SIM, que Free a lancé au printemps, devançant SFR qui travaillait pourtant dessus depuis plusieurs mois.
Les ingénieurs de Free ne semblent pas inquiets par rapport à la concurrence des produits d’Apple ou Google dans la télévision connectée. « Si on fait bien notre boulot, la Freebox restera toujours plus innovante qu’une Google TV » affirme Sébastien Boutruche, un des concepteurs historiques de la Freebox. Avec son équipe, il travaille déjà à la prochaine génération de Freebox, ainsi que vous l’avait révélé Univers Freebox il y a un an. Et selon les informations de Capital, après les jeux vidéos, « Free devrait continuer de phagocyter les autres objets du salon, en intégrant une chaîne hi-fi, par exemple »