13/12
Quelques précisions sur le retour de la hotline payante et la suppression de la loi Châtel pour les engaments de 24 mois
La Tribune rapportait ce matin quelques éléments concernant la réunion qui aura lieu demain entre les opérateurs et Arnaud Montebourg. Les Echos apportent davantage de précisions sur les plans du gouvernement quant au détricotage de la loi Châtel.
L’une des dispositions envisagées serait la suppression de la mesure qui permet à un abonné mobile, engagé sur 24 mois, de ne payer que 25% des mois restants à partir de la seconde année (contre la totalité des mois auparavant). La justification de cette suppression serait que le marché a changé et que les offres sans engagement ses sont multipliées. Ce retour en arrière est bien sûr soutenu par Orange, SFR, Bouygues Télécom et la Fédération Française des Télécoms, qui verraient ainsi leurs abonnés davantage prisonniers. Cela compliquerait la tâche de ces derniers s’ils souhaitaient résilier pour choisir un forfait à tarif moins élevé. Un dirigeant d’opérateur mobile, explique d’ailleurs qu’il « s’agit simplement de revenir sur certaines aberrations ». Si cette mesure était supprimée, ce serait un coup dur porté à Free Mobile dont les forfaits sont sans engament et qui aurait plus de difficultés à recruter chez les abonnés engagés durant 24 mois.
Le retour de la hotline payante ?
Une des autres dispositions envisagées par le gouvernement serait le retour de la hotline payante. Le secteur des télécom est en effet le seul à devoir proposer une assistance téléphonique gratuite. Selon les informations des Echos : « le gouvernement souhaiterait que les opérateurs puissent faire payer ce service si celui-ci répond à plusieurs critères de qualité, dont l’implantation du centres d’appels en France et le fait de pas tomber sur un serveur vocal, notamment. Ainsi, certaines hotlines resteraient gratuites et d’autres pourraient devenir payantes. Le but est de faire revenir en France les centres d’appels des opérateurs ou de leurs sous-traitants, largement implantés au Maghreb. »
Source : Les Echos