3G/Free : « Tout n’est pas joué » selon Maxime Lombardini

Alors que les opérateurs mobiles actuels ont gagné hier une bataille importante avec l’annonce du plan Besson qui leur donne la possibilité de postuler à l’acquisition des fréquences 3G, Free semble encore vouloir y croire selon ses dirigeants :

Au premier trimestre, le gouvernement mettra les fréquences de téléphonie mobile de troisième génération aux enchères par bloc. Aucune priorité ne sera donnée au fournisseur d’accès Internet Free, contrairement à ce que préconisait le régulateur des télécoms l’Arcep qui voulait favoriser l’entrée d’un quatrième grand acteur sur le marché des mobiles. Les candidats seront sélectionnés sur trois critères : le prix qu’ils sont prêts à payer, leur capacité à offrir la meilleure couverture du territoire, et leur contribution à la concurrence, notamment à travers de meilleures conditions faites aux opérateurs virtuels (MVNO).

« Si la France ne veut pas créer un nouvel opérateur, on partira, on fera autre chose », a ironisé Xavier Niel, fondateur de Free. « Tout n’est pas joué, cela va dépendre du poids de chaque critère dans la sélection », tempère Maxime Lombardini, directeur général de Free. Ses concurrents se frottent les mains. « Les opérateurs existants ( Orange, SFR et Bouygues Telecom, NDLR) sont enfin autorisés à participer à l’appel d’offres, s’est réjoui Jean-Bernard Lévy, président de Vivendi, maison mère de SFR. Depuis sept ans, ils en étaient exclus. Résultat, ces fréquences ne trouvaient pas preneur. La concurrence est forte en France, les prix sont bas, il n’y a donc pas de marge de manœuvre pour un nouvel entrant. »

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Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox