Grève chez Free : l’opérateur assure qu’il n’y aura aucun impact sur ses abonnés et s’explique sur la pomme de discorde

Grève chez Free : l’opérateur assure qu’il n’y aura aucun impact sur ses abonnés et s’explique sur la pomme de discorde

Free limite un peu plus le télétravail pour ses salariés et cela passe mal auprès de certains syndicats. L’opérateur de Xavier Niel relativise aujourd’hui l’ampleur de sa mesure et se défend.

Free réagit à l’annonce d’un préavis de grève déposé par les syndicats FO et Printemps Écologique à partir du 1er juillet, en réponse à sa nouvelle charte télétravail jugée régressive. Interrogée par Les Échos, la direction affirme que ce mouvement social n’aura « aucun impact sur les abonnés ».

L’opérateur confirme bien l’entrée en vigueur de la charte contestée, tout en relativisant sa portée. Seuls 15 % des quelque 12 000 salariés du groupe seraient concernés, soit ceux dont le métier permet effectivement le télétravail. Free justifie sa position par un besoin de « collaboration, de proximité et de rapidité dans les échanges », critères jugés plus difficiles à maintenir à distance. Free indique également « que 85 % de nos collaborateurs ne télétravaillent pas : tous ceux qui travaillent au contact de nos abonnés en boutique, en Free Proxi, en centres d’appel, sur le terrain ».

Cette nouvelle organisation réduit le télétravail à six jours par mois maximum, interdit les jours consécutifs à distance, et limite à deux les vendredis télétravaillés. Une approche plus stricte que chez les concurrents : Orange autorise selon nos confrères douze jours de télétravail par mois, tandis que SFR et Bouygues Telecom permettent deux jours par semaine, avec une restriction similaire chez ce dernier.

La direction de Free avait déjà supprimé le télétravail dans ses centres d’appels fin 2024, invoquant des enjeux de cybersécurité. Les syndicats dénoncent pour leur part un dialogue social dégradé et un refus de négociation sur le fond.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox