Free prépare de nouvelles Freebox toujours plus compactes, modulaires et performantes

Si un nouveau boîtier TV est attendu depuis l’année dernière, Free planche déjà sur la prochaine génération de Freebox après le lancement fin janvier 2024 de son serveur Freebox Ultra. L’opérateur continuera de mettre l’accent sur plusieurs aspects : une conception encore plus compacte et modulaire afin d’intégrer les technologies les plus performantes du moment pour une durée de vie de plus de 10 ans.
A l’heure où l’impact environnemental des box est au coeur des préoccupations chez les opérateurs français, Free entend marquer sa différence. Dans son document d’enregistrement universel, que nous avons pu consulter, l’opérateur dévoile ses ambitions : concevoir des Freebox plus compactes et modulaires, plus facilement réparables, et plus éco-responsables.
Réduction de la taille et des matériaux
La priorité affichée est claire : réduire l’empreinte matérielle des équipements. « À chaque nouvelle génération de Freebox, le Groupe s’attache à rendre le produit plus compact et à réduire la quantité de matières premières utilisées dans sa production et son emballage », affirme Free. Illustration concrète de cette politique : la Freebox Pop, qui « ne nécessite qu’un quart des matériaux utilisés pour la Freebox Révolution ».
La différence est notable également entre la Freebox Ultra et Delta. La question ne se pose même pas entre le Player Free-Devialet (2018) et le Player TV Free 4K (2020), il faut dire que le second n’intègre pas de hauts-parleurs.
Une conception modulaire pour adapter la Freebox aux dernières évolutions
Autre point clé de la stratégie de Free : l’approche modulaire de ses box. « Nous adoptons une approche de conception modulaire, qui permet de changer certains composants électroniques de façon à pouvoir aligner les équipements sur les derniers standards du marché sans avoir à les remplacer entièrement », précise Free. Par exemple, la carte Wi-Fi peut être facilement retirée et remplacée, permettant à une Freebox de rester à jour technologiquement pendant plus de dix ans. Le FAI a notamment lancé une nouvelle version WiFi 6E de son serveur Delta. La Freebox Pop est passée du WiFi 5 à son lancement, au WiFi 6 puis au WiFi 7 bi-band.
Le choix des matériaux est également réfléchi dès la conception. Free explique privilégier « les matériaux bien contrôlés tels que l’Acrylonitrile Butadiène Styrène (“plastique ABS”) pour les possibilités de recyclage du plastique qu’il offre ». Un parti pris qui doit faciliter le recyclage et limiter la production de déchets électroniques.
Un combat assumé contre l’obsolescence programmée
Parce que les Freebox sont louées aux abonnés et restent la propriété de l’opérateur, leur longévité est stratégique, et ça nous le savons déjà. « Les Freebox sont conçues dès l’origine de façon à être le plus facilement réparables et remises aux standards les plus élevés disponibles sur le marché », souligne l’opérateur. Pour cela, Free préfère des techniques d’assemblage qui facilitent la réparation, comme l’utilisation de vis plutôt que de colle.
Pour mieux contrôler l’impact environnemental de ses produits, Free va plus loin. « Pour contrôler l’impact de ses produits, nous poursuivons notre travail d’analyse de cycle de vie (ACV) de l’ensemble des Freebox afin de dresser un panorama plus précis de leur impact environnemental et d’améliorer l’écoconception des prochaines générations de produits », peut-on lire dans le document.
Cette démarche repose sur les principes de la norme ISO 14040, à l’aide de l’outil EIME développé par Bureau Veritas. Résultat : chaque Freebox bénéficie d’un écopasseport, conforme à la méthodologie européenne lancée en 2013. L’ACV évalue ainsi les impacts environnementaux d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie, selon une approche multicritère.