Pour la fibre optique, Free n’hésite pas à recruter en dehors des sentiers battus

Pour la fibre optique, Free n’hésite pas à recruter en dehors des sentiers battus

La maison-mère de Free se développe, à l’étranger comme en France et pour cela, il faut des employés qualifiés. Thomas Reynaud, le directeur général d’Iliad, revient sur le mot d’ordre de l’opérateur concernant ses recrutements.

Free est connu comme un opérateur innovant dans ses offres, mais pas seulement. Dans la gestion des ressources humaines, Iliad est également fier de sa singularité s’exprimant en un principe simple :  “chez nous, il y a une règle fondamentale : les compétences plutôt que les diplômes“.

Dans une interview donnée au magazine mensuel Management, Thomas Reynaud est ainsi revenu sur l’état d’esprit guidant Iliad dans ses recrutements et dans son fonctionnement. Être un opérateur, c’est “permettre à des millions de Français, aux administrations et aux entreprises d’être connectés”, assène-t-il. Une mission qui confère aux salariés de l’entreprise “un profond sentiment d’utilité”, si l’on en juge par le baromètre social réalisé par l’entreprise en 2021 où 93% des collaborateurs se disaient fiers de travailler pour lui.

Un sentiment d’unité permettant de fédérer des équipes et pouvant attirer de nouveaux talents. “En matière de ressources humaines qu’il s’agisse de promotion interne ou de recrutement, nous sommes très innovants” affirme le directeur général d’Iliad. Free peinait en effet, il y a quelques années, à trouver de nouveaux collaborateurs et a voulu trouver une solution à cette pénurie de nouvelles têtes en les cherchant… là où on ne les attendait pas. “On s’est aperçu qu’on pouvait chercher dans les écoles de plomberie ou d’électricité : les savoirs-faire qu’on y apprend sont immédiatement transférables aux métiers de la fibre optique” explique-t-il. La compétence prime donc sur l’intitulé de votre diplôme.

Thomas Reynaud revient également sur le concept d’inclusion : “Chacun doit avoir sa chance ! C’est aussi une question d’efficacité économique. Nous sommes convaincus que le corps social de Free doit ressembler à nos abonnés et à la société française“. Une force qui permet de “réfléchir différemment” et une logique prouvée, à son sens, par le parcours de Xavier Niel lui même, ayant commencé par une petite entreprise de minitel pour devenir le dirigeant d’un des plus grand groupes télécoms d’Europe.

Source : Magazine Management (version Papier), numéro du premier février 2022

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox