Pourquoi Free peine à déployer son réseau de fibre optique

Pourquoi cette situation ? Comme les autres opérateurs, Free est confronté à l’hésitation des syndics qui reçoivent des propositions difficiles à comparer. Une situation décrite récemment par l’UFC-Que Choisir, qui nous indiquait faire l’objet d’« un grand nombre de demandes d’aide de la part de syndics et de copropriétaires, qui veulent savoir s’il est opportun d’accepter l’installation de fibre dans leur habitation ». L’association leur recommande d’ailleurs à chaque fois de n’accepter aucune proposition pour l’instant, ce qui ferme encore un peu plus la porte des syndics aux opérateurs.
Free n’est pas le seul à être confronté à cette situation. Mais sa stratégie dans la fibre repose sur sa capacité à être le premier à s’installer dans les immeubles pour louer son infrastructure aux autres opérateurs.

La technologie retenue par Free peut aussi être un frein supplémentaire au déploiement. Le groupe Iliad a opté pour un réseau en FTTH de type EFM P2P, « point à point », c’est-à-dire qu’il veut tirer une fibre par abonné, depuis son réseau jusqu’aux prises murales du client.
Ce choix technique est censé offrir le plus de bande passante et surtout, ensuite, une grande facilité pour louer chaque fibre aux autres éventuels opérateurs. Mais il entraîne un plus gros volume de fibres à tirer.
Les autres opérateurs raccordent plusieurs clients sur une même fibre (FTTH GPON avec 64 clients par fibre chez Neuf et Orange) ou tirent simplement de la fibre jusqu’à l’immeuble (FTTB chez Neuf Cegetel en régions ou Numéricâble).

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Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox