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Clip de présentation France THD : L’Internet très haut débit partout en France, ça avance
Le Plan France Très Haut Débit vient de publier son nouveau clip de présentation de ses enjeux. Lancé au printemps 2013, le Plan France Très Haut débit vise à couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit d’ici 2022, c’est-à-dire proposer un accès à Internet performant à l’ensemble des logements, des entreprises et des administrations. Pour atteindre cet objectif, il mobilise un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre les opérateurs privés, les collectivités territoriales et l’État.
Historiquement, les grands projets d’infrastructures ont été déployés dans les grandes villes, avant de s’étendre dans les zones rurales plusieurs dizaines d’années plus tard (réseau d’électricité, réseau téléphonique). Dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, le déploiement de réseaux très haut débit est organisé en même temps sur l’ensemble du territoire grâce à la mobilisation des acteurs privés et publics :
Dans les grandes agglomérations et chefs-lieux de département, les opérateurs privés déploient des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH). Ils s’engagent à réaliser ces déploiements d’ici 2020 dans le cadre de conventions signées avec les collectivités territoriales concernées et l’État. Ces zones dites "conventionnées" concernent 3 600 communes et 57% de la population et représentent un investissement de 6 à 7 milliards d’euros.
En dehors des grandes agglomérations, les collectivités territoriales déploiement des réseaux publics mobilisant plusieurs types de réseaux d’accès à Internet : FttH, amélioration des débits sur le réseau ADSL, satellite, Wimax, 4G. Propriété des collectivités territoriales, ces « réseaux d’initiative publique » proposent, comme les réseaux privés, des services aux particuliers et entreprises par des fournisseurs d’accès à Internet (FAI). Les recettes d’exploitation et le cofinancement issus de ces FAI permettront ainsi de financier la moitié de l’investissement (13 à 14 milliards d’euros). La seconde moitié de l’investissement (6,5 milliards d’euros) est financée par des subventions publiques, dont une enveloppe de subvention de l’État de plus de 3 milliards d’euros.