19/04
SFR veut devenir un “compétiteur de Netflix” en coproduisant ou cofinançant le développement d’oeuvres cinématographiques françaises
SFR aimerait devenir un "compétiteur de Netflix", comme l’a déclaré samedi Michel Combes, PDG de SFR. L’opérateur veut ainsi doper son offre de médias et se développer dans le cinéma, comme le partage La Tribune. Pour ce faire, Michel Combes serait donc "prêt à financer le développement des oeuvres" de cinéma français.
Cette annonce fait en quelque sorte suite à l’annonce de la maison-mère de SFR, Altice, de la création d’un studio pour la création de films et séries.
Ainsi, Michel Combes déclare que dans un an, "je suis convaincu que (…) nous aurons participé en coproduction ou en cofinancement à des oeuvres cinématographiques, et que nous aurons probablement créé des moyens de diffusion un peu nouveaux pour le cinéma, que ce soit du non-linéaire (comme une plateforme de SVOD) ou du linéaire (chaînes)", comme l’a repris la Tribune.
"Prêt à signer des accords avec la profession"
De plus, le PDG de SFR se déclare "prêt à signer des accords avec la profession", et a l’intention de prendre une place plus importante dans la coproduction. Cependant, Michel Combes espère avoir son mot à dire concernant les modalités de distribution des oeuvres, s’il participe au financement ou à la coproduction.
"Si je souhaite financer une oeuvre et la présenter d’abord en SVOD, pourquoi je ne pourrais pas le faire ?", a-t-il demandé. Une question qui fait suite à la demande de Canal +, qui aimerait pouvoir passer les films 6 mois après leur sortie en salle, à la place des 10 mois actuels. Une proposition qui semble intéresser les auteurs et producteurs, par ailleurs.
Aujourd’hui, un film peut être vendu ou loué en VOD 4 mois après sa sortie en salle. 10 mois après il peut passer sur une chaîne payante. 22 mois après, sur un chaîne gratuite et 36 mois après être diffusé en SVOD.