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Xavier Niel explique sa stratégie à l’international, qui n’est pas forcement la même que Free en France
Quand Xavier Niel a racheté Orange Suisse (renommé depuis Salt), ou encore Monaco Télécom, beaucoup pensaient que le fondateur de Free allait reproduire la stratégie qu’il avait adoptée avec Free en France. Mais ce n’est pas la vision de Xavier Niel, qui a expliqué ses ambitions à l’international au journaliste Suisse Xavier Studer. Pour Xavier Niel « chacun de ses opérateurs peut avoir un positionnement différent adapté au pays où il exerce son activité. Il ne cherche donc pas forcément à faire de Salt, un Free Suisse »
Mais si le positionnement et la stratégie commerciale ne sont pas forcement les mêmes qu’en France, une partie de l’ADN de Free est cependant exportée dans les pays où Xavier Niel est présent. En l’occurrence, l’internalisation des services et le développement de ses propres équipements.
Xavier Studer, rapporte « Pour Xavier Niel, il est essentiel qu’il puisse faire son métier d’opérateur pour proposer le meilleur rapport qualité/prix. Il ambitionne ainsi de renforcer son réseau pour qu’il soit plus fort à l’intérieur des maisons et plus fort dans des zones reculées. Les techniciens de Salt reprendront donc la gestion du réseau sous-traitée jusqu’ici. «On a toujours fait comme ça, c’est notre métier», insiste-t-il »
En ce qui concerne précisément la Suisse, Xavier Niel s’est dit également intéressé par le développement d’offres fixes, à condition de se positionner sur le bon produit. Et il ne semble pas craindre duopole Swisscom-UPC Cablecom puisqu’il rappelle que «quand on l’a fait en France, Orange était encore plus étatique qu’aujourd’hui»,