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Pour Emmanuel Macron, les cabines téléphoniques ne disparaîtront qu’avec la fin des zones blanches
Cela fait plusieurs semaines que le projet de loi Macron fait des allers et retours entre Sénat et Assemblée Nationale. Au sein de ce projet de loi, un amendement intéresse tout particulièrement les opérateurs télécoms et les 170 communes encore touchées par le phénomène de "zones blanches."
Cet amendement adopté hier par le Sénat et qui doit retourner devant l’Assemblée Nationale prévoit ainsi "d’améliorer la couverture en téléphonie mobile sur tout le territoire."
Porté par le gouvernement, pour Emmanuel Macron, "il y a une certaine forme d’injustice à voir la 4G se développer dans les villes et constater que certaines communes rurales n’ont toujours pas accès aux réseaux mobiles."
Le dispositif prévu par l’amendement prévoit de contraindre les opérateurs à respecter leurs obligations envers le programme anti-zones-blanches en "actualisant la liste des communes à couvrir."
L’amendement prévoit que "l’ensemble des communes de la zone blanche soient couvertes d’ici la fin 2016 en 2G et en 2017 pour la 3G et la 4G."
L’autre enjeu de la fin de ces zones blanches est de retirer les cabines téléphoniques d’Orange, vétustes, peu utilisées et dont l’entretien au nom du service universel coûte cher. Leur taux d’utilisation est tombé à 1 minute par jour et par cabine. En 2012, leur entretien au nom du service universel avait coûté aux opérateurs près de 30 millions d’euros.
Mais pour Emmanuel Macron, "tant que les obligations de couverture ne sont pas garanties, les opérateurs ne pourront pas réduire leurs investissements dans la publiphonie."