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Sébastien Soriano : “une bonne régulation, c’est d’abord une régulation qui n’oublie personne”
Dans une interview accordée au Club Parlementaire du Numérique, Sébastien Soriano, président de l’ARCEP revient sur sa vision des télécoms et le rôle que doit jouer le gendarme des télécoms.
Pour lui, "une bonne régulation, c’est d’abord une régulation qui n’oublie personne". Le président de l’ARCEP affirme ainsi que l’ouverture de la concurrence a multiplié le nombre d’acteurs concernés par la régulation des télécoms et des communications électroniques : "cela passe par les opérateurs et les consommateurs, bien sûr, mais aussi par les collectivités locales, qui sont devenues des acteurs essentiels, les entreprises, tout particulièrement les TPE/PME qui ont un besoin de numérique fort, les équipementiers, mais aussi par les acteurs d’internet."
Il défend ainsi l’image de l’ARCEP comme étant "un arbitre impartial dont l’objectif premier est la compétitivité du secteur, à travers l’investissement." Pour lui, "la régulation doit pousser les acteurs à investir dans la qualité et la couverture des réseaux, au gré des progrès technologiques." Parmi les chantiers, le dossier de la fibre optique et du déploiement des réseaux FTTH. pour lui c’est un "pari fort ambitieux" qui "n’est pas partie gagnée" et dont il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble des parties prenantes au déploiement d’un réseau entièrement nouveau."