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La France mauvais élève pour le très haut débit selon l’Union Européenne
Même si les progrès sont importants en Europe, la France est un mauvais élève concernant le haut débit en Europe, comme le montre une étude de la Commission Européenne publiée cette semaine. Positionné à la 14ème place en 2014, l’hexagone est passé à la 19ème place en 2015, sur les 28 membres de l’Union Européenne (UE).
Les pays de l’Union Européenne ont des notes divergentes pour le niveau de leur connectivité
Les ménages français ont une couverture intégrale en ce qui concerne le haut débit fixe. Il y a d’ailleurs 74 % des ménages qui ont un abonnement en haut débit fixe et seulement 9.4 % d’entre eux font le choix d’une connexion très haut débit. En effet, ils sont seulement 41 % à avoir un accès au très haut débit ou réseau d’accès de nouvelle génération (NGA), qui est capable d’offrir un débit d’au moins 30 Mbps.
Le DESI, qui est l’indice relatif à l’économie et à la société numérique, est élaboré par la Commission Européenne et permet d’évaluer l’évolution des pays de l’UE vers une économie et une société numérique. L’indice DESI 2015, construit à partir des indicateurs se rapportant principalement à l’année civile 2014, donne une note globale de connectivité de 0.51 pour la France, alors que l’Union Européenne a une note de 0.55.
Dans cette note globale de connectivité, il est pris en compte différents indicateurs. La couverture haut débit fixe est à 100 % pour la France. Le déploiement du haut débit fixe, en recul pour l’hexagone, est à 74 %, pendant que le déploiement du haut débit mobile, à 59 %, progresse sur un an. Mais ce dernier n’atteint pas le taux de l’UE, qui est de 67 %. Pour ce qui est de la couverture NGA, elle reste la même sur les deux dernières années à 41 % de ménages, par rapport à l’ensemble des ménages français, mais elle est de 62 % au niveau de l’UE.
Pour faire face au problème de la couverture pour le haut débit rapide, le gouvernement français a adopté le plan "Très haut débit" et a mis en place la "Mission France très haut débit" en vue d’une couverture intégrale du territoire national d’ici 2022, principalement à l’aide de la connexion fibre optique.