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Maxime Lombardini (Iliad) : “Xavier Niel est un démocrate avec une capacité de convaincre assez forte”
L’homme a été élu par le classement Challenges-Oddo patron le plus performant hors CAC40. Le classement repose sur des critères de performance, croissance, rentabilité et de rendement de l’entreprise du dirigeant. L’occasion pour Challenges de revenir sur les recettes du succès de la maison-mère de Free.
A ce titre, les performances d’Iliad sont impressionnantes avec une rentabilité de 19 % entre 2011 et 2013, des revenus annuels progressant de 22,6 % quand la concurrence perd 3%.
Un titre qui a été l’occasion pour le fondateur de Free et l’actionnaire majoritaire d’Iliad de fanfaronner : "et encore nous n’étions pas là ! Nous avons passé le trimestre à négocier aux Etats-Unis pour le rachat de T Mobile."
Reste le modèle de l’entreprise, stable et sur un modèle de start-up. Depuis 10 ans seuls huit membres composent le comité exécutif d’une entreprise qui ne cesse de grandir. Xavier Niel partage toujours son bureau avec Maxime Lombardini. Côté communication interne, 90 % des échanges passent par mail, clairs, courts et directs. L’ensemble des dirigeants sont sur un pied d’égalité.
Pour Maxime Lombardini, "il n’y a pas de baronnerie, tout est partagé à la mode : un homme, une voix. Xavier est un démocrate avec une capacité de convaincre très forte."
L’absence de sous-traitance dans la R&D, l’intéressement des équipes aux produits qu’ils développent et surtout l’implication des dirigeants dans l’élaboration des produits sont tout autant d’astuces qui expliquent la croissance rapide du groupe. Pour Maxime Lombardini, "chaque dirigeant est profondément dans les produit, dans le code." Seuls Thomas Reynaud directeur financier et Maxime Lombardini directeur général sont "moins geeks que les autres."