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Mutualisation Bouygues-SFR : le 1800 MHz en itinérance ferait “partie du contrat” mais de manière limitée
Alors que l’Autorité de la Concurrence doit donner sa décision finale sur l’accord de partage de réseau entre Bouygues et SFR "juste après l’été", la rumeur démentie par Jean-Ludovic Silicani n’aura pas fait trembler les deux opérateurs concernés.
Certes Bouygues dont on prête l’intention de sortir de cet accord de mutualisation fait grise mine à la suite de la publication de la qualité de service des opérateurs par l’ARCEP ce lundi :
"On découvre que la mariée est moins belle, que la qualité du réseau SFR n’est pas ce que l’on nous avait promis."
Pour autant cet accord de mutualisation ne serait pas menacé. pour Jean-Ludovic Silicani, président de l’ARCEP avait annoncé sur BFM Business que sur seuls "quelques points de détails, nous appelons l’attention de l’Autorité de la concurrence". S’il ne donne pas plus de détails en raison du "secret des affaires", il annonce avoir "toujours soutenu le principe de cet accord de mutualisation."
Du côté de SFR on assure avoir "reçu un lettre de confort de l’Autorité de Concurrence". On précise également que cet accord à fait l’objet de "dizaines de réunions de travail" avec le Gendarme de la Concurrence.
Mais alors quid de l’itinérance de SFR sur la bande de fréquences 1800 MHz ? La rumeur reprend cette fois chez nos confrères de La Tribune. Selon un proche du dossier, l’itinérance de SFR sur la bande 1800 MHz de Bouygues "fait partie du contrat" entre les deux opérateurs "mais pas de l’accord de mutualisation en tant que tel. Il n’y a aucune mutualisation de fréquences. C’est du « roaming » comme Free sur le réseau d’Orange ou celui des contrats des MVNO." L’Autorité de la Concurrence en aurait bien été informée.
Deux sources interrogés par La Tribune, précisent que cette itinérance porterait sur "une zone minuscule" soit 6 à 9 % de la population et serait contractualisé sur "une durée limitée." Cette clause aurait été rajoutée pour compenser le déséquilibre financier entre les deux opérateurs, Bouygues n’opérant que 40 % du parc 2G/3G.