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L’utilisation intensive du téléphone favoriserait le cancer du cerveau
Selon une étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et des chercheurs de l’Université de Bordeaux, l’utilisation intensive du téléphone portable est un facteur aggravant le risque de développer un cancer du cerveau, notamment les gliomes, tumeurs agressives se développant rapidement. Le risque de développer ces tumeurs serait deux fois plus important pour les utilisateurs intensifs. Le risque serait même "réel" au delà d’une utilisation de 30 min/jour."
D’autres types de tumeurs comme les meningiomes et des versions intermédiaires peuvent également être favorisées par une utilisation intensive des terminaux mobiles.
Pour le Professeur Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’ANSES. L’étude du Dr Coureau est "méthodologiquement très solide" et "confirme ce qu’avait dit le Centre International de Recherche sur le Cancer et l’ANSES."
Dans son rapport de l’année passée, l’ANSES avait notamment préconisé :
- De recourir au kit main libre pour les utilisateurs intensifs de téléphone.
- De privilégier l’acquisition de téléphone ayant les DAS les plus faibles.
- De réduire l’exposition des enfants en incitant un usage modéré du téléphone mobile
Néanmoins ce rapport n’avait pas confirmé ou infirmé "d’effet sanitaire avéré" mais suspectait "une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale sur le long terme."
L’étude du Dr Coureau tend donc à confirmer les soupçons de l’ANSES. Voila qui devrait donner du grain à moudre aux associations de défenses contre les ondes électro-magnétiques.
Toutefois, même avec une hausse du risque de tumeur au cerveau, selon l’Estimation Nationale de l’incidence et la mortalité par cancer en France, l’étude estime que pour les personnes nées en 1950, le cancer du cerveau n’atteint que , 0,66% des hommes et 0,43 % des femmes avant 75 ans. En comparaison, le cancer de la prostate ou le cancer du sein atteignent eux près de 10 %
Source : Le Figaro