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Litige Free Mobile : le Maire de Nancy défend un “principe de mutualisation des sites entre opérateurs”
Fraiîchement élu maire de Nancy, Laurent Hénart a décidé de se mêler des déploiements des opérateurs mobiles dans sa ville.
En cause un litige qui dure depuis plus de 18 mois et qui peine à se régler. Quatre antennes-mobiles situées sur l’église Saint-Fiacre à Nancy font l’objet d’un litige persistant entre l’opérateur et les riverains.
Laurent Hénart en avait donc fait une promesse électorale en prenant l’engagement " de suspendre tout déploiement des installations de l’opérateur Free tant que le problème de l’antenne Saint-Fiacre n’est pas réglé."
Depuis plus d’un an les riverains dénoncent l’antenne qui selon eux s’est installée trop près des habitations, d’une école et d’un collège. Ils se sont montés en collectif "Ca Grésille" emmené par un Jean-Louis Vittori virulent et contestant toute avancée dans le dossier.
Le tribunal administratif de Nancy vient d’ailleurs de rendre son verdict sur ce dossier, l’autorisation donnée par la mairie est tout à fait valable, l’édifice religieux mais appartenant au domaine public peut bien accueillir les antennes du 4 eme opérateur, d’autant que le prêtre n’y voit pas non plus d’inconvénient : "les antennes relais installées au sommet du clocher […] ne gênent en rien le culte."
Des mesures d’ondes électromagnétiques ont également été effectuées sous mandat de l’Agence Nationale des Fréquences. Mais rien n’y fait, Jean-Louis Vittori ne veut pas de cette antenne.
Il affirme que "les antennes étaient éteintes lors des mesures", que le rapport officiel de l’ANFR n’a pas été publié sur son site, la théorie du complot va bon train : "La santé passe après les intérêts économiques et financiers."
Il pense déjà faire appel de la décision du tribunal administratif, mais d’ici à ce que le dossier soit rejugé, Laurent Hénart compte bien tenir sa promesse et l’a fait savoir à l’opérateur.
Plus encore, le maire de Nancy préconise un "principe de mutualisation des sites entre opérateurs pour les déploiements à venir." Une idée qui ne fera pas longtemps son chemin, aucune autorisation de la municipalité n’étant nécessaire pour installer une antenne sur un lieu privé et sur 64 sites à Nancy seuls 6 sont des bâtiments publics.
Source : L’Est Républicain