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L’UFC-Que Choisir s’inquiète de la restructuration dans le télécoms, qui aurait déjà un impact sur le déploiement de la 4G de SFR
Au delà du bilan de l’arrivée de Free Mobile, l’UFC-Que choisir s’est inquiété des bouleversements actuels sur le marché des télécoms. Pour l’association de consommateurs si à court terme le rachat de SFR maintient 4 opérateurs, la fragilité de Bouygues Telecom ne garantit pas – et les tractations actuelles le confirment – son maintien sur le marché à moyen terme. Pour éviter que le retour à 3 opérateurs n’occasionne, comme en Autriche où les prix ont bondi de 10% en raison d’une telle restructuration, une inacceptable marche en arrière, il est indispensable de préparer dès à présent ce scénario.
L’UFC-Que Choisir a déjà noté que les investissements de SFR dans le déploiement de la 4G étaient très faibles et se demande comment ne pas craindre pour la qualité de services proposés aux abonnés SFR et si Numéricable, lourdement endetté, sera en capacité de fiancer ces investissements. Interrogé, lors de la conférence, sur les raisons de ce sous invetsissements chez SFR, l’UFC-Que choisir élude le fait que Free Mobile en soit la cause. En effet, si tel avait été le cas, la baisse des investissements se ferait sentir chez tous les opérateurs, or, chez les autres opérateurs historiques, notamment Orange, les investissements dans la 4G ont été forts
L’UFC-Que choisir estime que Bouygues Telecom, est fragilisé par la décision de Vivendi : l’opérateur reste un petit acteur du secteur des télécoms (pdm de 15 % sur le mobile et de 8 % sur le fixe) avec des résultats en chute libre (résultat net de -16 millions d’euros en
2012, de + 13 millions en 2013). Par ailleurs, des discussions en cours avec Iliad laissent entrevoir un retour à trois opérateurs :
– Qui doit être accompagné d’une sauvegarde de l’intensité concurrentielle ;
– Qui doit écarter les consommateurs français des maux rencontrés en Autriche qui en 2013 a connu un tel retour à trois opérateurs avec un impact immédiat sur les grilles tarifaires (indice des prix en croissance du 10 % au T4 2013) ;
– Rien n’assure qu’à trois l’ADN de Free ne subira pas une mutation.
Au vu de ces éléments, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de garantir aux consommateurs le maintien d’un niveau concurrentiel élevé sur le marché de la téléphonie mobile avec des prix compétitifs et une qualité de service satisfaisante, demande aux autorité de régulation (Autorité de la Concurrence et ARCEP), appelées à se prononcer sur la restructuration en cours :
– De se positionner sur le court et moyen terme s’agissant de la restructuration du secteur et notamment de fixer toutes les conditions propres à la sauvegarde d’une intensité concurrentielle au service des consommateurs ;
– De faire baisser dans les plus brefs délais les tarifs de gros appliqués par les opérateurs de réseau aux MVNO pour les orienter vers les coûts réels, afin que les MVNO puissent jouer le rôle d’agitateurs du marché.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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