13/12
« Il pourrait y avoir des rebondissements dans les prochaines semaines » selon un proche de Bouygues
Le groupe Bouygues a regretté lundi le choix de Vivendi qui a préféré entrer en négociations exclusives avec Numéricable. Et d’annoncer que le groupe allait maintenant se projeter dans l’avenir.
Si Bouygues semble donc avoir acté la décision de Vivendi et passer à autre chose, Le Monde économie rapporte qu’il n’aurait pas dit son dernier mot. Le journal explique que dans l’entourage du chef d’entreprise, on assure « ne pas lâcher l’affaire ». « Il pourrait y avoir des rebondissements dans les prochaines semaines », estime même un proche de M. Bouygues. Le Monde indique qu’il n’est précisé s’il « pourrait s’agir d’un retournement dans l’affaire SFR ou d’un rapprochement avec un autre opérateur, en l’occurrence Free. »
L’actionnaire majoritaire de Vivendi semble laisser une porte ouverte
Vincent Bolloré, qui est le premier actionnaire de Vivendi avec 5% du capital, a voté en Conseil de Surveillance pour le projet de reprise de Numéricable. Toutefois, il a indiqué que cette période de négociations exclusives « laisse trois semaines de priorité à Numericable », mais « qu’au-delà, les jeux étaient toujours ouverts ».
Fait plus étonnant, Bolloré apporte même son soutien à Arnaud Montebourg en affirmant « j’aime beaucoup M. Montebourg, homme dynamique, dans son rôle, a-t-il précisé en marge de la présentation d’un tram électrique dans ses usines. Il n’est pas propriétaire des affaires mais il a le droit de donner son avis, je trouve qu’il donne une flamme, et dans une France où on est un peu dans la sinistrose, sa voix est sympathique. »
Si Bolloré ne ferme pas toute les portes, c’est pour ménager l’avenir, au cas où les négociations avec Numéricable n’iraient pas à son terme. En effet, selon un de ses proches cité par Le Monde « Numericable n’a pas totalement bouclé son plan de financement, notamment pour ce qui concerne la cession des 32 % que Vivendi détiendra dans le nouvel ensemble, il faut donc laisser toutes les options ouvertes ». Une affirmation démentie par Numericable, qui assure avoir le soutien total de ses banques.
Source : Le Monde économie