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Accord de mutualisation entre une filiale d’Orange et le dernier opérateur britannique : un modèle pour Orange-Free Mobile ?
Si Bouygues et SFR ont relancé le dossier de la mutualisation de réseau, au Royaume Uni, le sujet de la mutualisation était déjà présent et se relance aujourd’hui. EE, la filiale britannique d’Orange, co-détenue pour moitié par Deutsche Telekom, vient de signer un partenariat avec l’opérateur Three pour la prochaine étape de déploiement de leur réseau 4G.
Cet accord comprend une mutualisation de l’infrastructure des mats de partage, les coûts de transports et les principaux réseaux nationaux. Néanmoins le spectre, le nombre d’antennes et le coeur du réseau resteront différenciés. Cette accord n’est également pas prévu sur l’ensemble du réseau 4G des deux opérateurs qui ont prévu une grande flexibilité de leur accord sur les zones de mutualisation.
Cet accord renégocie également le précédent accord de partage qui ne concernait pas la 4G mais qui faisait en sorte que le réseau 3G de EE et Three était similaire. Cet accord n’est pas sans rappeler l’accord d’itinérance de Free Mobile avec Orange.
Si les deux entreprises, n’en sont pas au même stade de leur développement, un accord a néanmoins été trouvé entre le numéro 1 britannique (EE) et le petit poucet Three. En effet, EE annonce qu’il couvrira 70 % de la population britannique à la fin de ce mois-ci, du côté de Three, l’objectif est d’atteindre 50 villes couvertes d’ici la fin 2014 et 98% de couverture pour 2015. Les deux opérateurs annoncent donc qu’ils investiront conjointement 1 milliard de livres (£).
Cet accord vient également en réponse à l’accord de mutualisation entre les deux autres opérateurs britanniques Vodafone et O2, mis en place à la mi-2013.
Un accord de ce type pourrait-il être trouvé entre Free et Orange ? Quelques jours après l’accord entre Bouygues et SFR, l’opérateur historique pourrait regarder du côté de Free Mobile et appliquer ce même type d’accord de mutualisation très ciblé et ne portant que sur les investissements à venir.
Source : The Financial Times