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Une oreille sensible aux revendications des associations Electro-hypersensibles au Ministère de la Santé
Les associations Collectif des Électrosensibles de France et Priartem ont été reçues, le 5 novembre dernier au ministère de la Sante, pour défendre leur dossier devant la sous-direction de prévention des risques liés à l’environnement et à l’alimentation de la Direction Générale de la Santé.
Les associations ne sont pas reparties bredouilles, mais ne sont pas non plus arrivées à changer vraiment la donne. Ces dernières estiment avoir été reçues "dans un climat de bonne écoute", mais ont également constaté "un manque flagrant de moyens humains" et une absence de réponses " à l’urgence de certaines situations ni au risque d’apparition de nouveaux cas. "
Le Direction Générale de la Santé a néanmoins évoqué plusieurs pistes parmi lesquelles :
- La prise en charge par les Centres de pathologies Professionnelles au sein des Centres Hospitaliers Universitaires, lesquels deviendraient référents en matière de pathologies environnementales.
- Une réflexion et un retour sur expérience autour de création d’outils de référence.
- Initier une sensibilisation autour de l’électro-hypersensibilité auprès des Agences Régionales de Santé
- Réaliser un point sur la veille sanitaire
- Soutenir la charte pour "la recherche et la prise en charge de l’EHS (électro hyper-sensibilité) auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Cette dernière sera également proposée à la signature auprès de l’ANSES, qui avait émis récemment son rapport sur la dangerosité des ondes électro-magnétiques.
Pas de quoi fouetter un chat, ni empêcher les opérateurs de poursuivre leur déploiement ! Néanmoins, le projet de création de centres de convalescence sans ondes a été reconnu. Le projet de zone blanche volontaire à Saint-Jean en Beauchêne a été reconnu par la DGS.
Les collectifs d’électro sensibles ne comptent pas s’arrêter là, mais n’ont pour l’instant pas eu le soutien d’oreilles favorables capable de porter le dossier. La DGS, ne prendra pas le dossier en main, laissant le soin aux collectifs de faire les va-et-vient entre les ministères. Les associations réclament donc toujours la création "d’un plan d’action coordonné et de la nomination d’une référent. "
Une nouvelle rencontre sera organisée au 1er trimestre 2014.