15/10
Pour Maxime Lombardini, les opérateurs français se portent “comme des charmes” et n’ont rien à envier aux États-Unis
A l’occasion de la table ronde de l’ARCEP dont le thème est "comment aboutir à une répartition efficace de la valeur dans la filière ?", Maxime Lombardini s’est montré très critique face aux discours pessimistes des acteurs télécoms sur les télécoms français.
Pour Maxime Lombardini les opérateurs français "se portent comme des charmes", justifiant des chiffres publiés par l’ARCEP sur l’investissement, l’emploi ou encore le cours de Bourse de ses trois concurrents. Maxime Lombardini estime que la réalité "est bien loin des constats qui sont faits" par ses concurrents et par Michel Combes, directeur général d’Alcatel Lucent.
"Ils sont moins rentables que par le passé, mais ils ont néanmoins distribué quatre milliards de dividendes à leurs actionnaires l’année dernière, ce qui est considérablement supérieur aux investissements à faire dans les télécoms."
Le délégué général d’Iliad se dit également choqué "d’entendre que la France est à la préhistoire des télécoms". Pour lui, la France fait partie des réseaux les plus modernes au monde. "Quand on va se promener aux États-Unis, il y a des endroits où on ne trouve même pas de 2G, et la 4G présente dans quelques villes, n’est pas la norme."
Maxime Lombardini dénonce ainsi "la caricature", des 130 opérateurs en Europe contre les 4 opérateurs américains et les trois opérateurs chinois, un discours qui est selon lui une "tromperie profonde."
Maxime Lombardini estime que le discours de ont oublié l’avis du consommateur. Il rappelle ainsi que le forfait pour de "l’illimité" aux États-Unis se situe autour de 120 dollars et que l’accès fixe est entre 150 et 200 $.
"Si c’est le modèle que l’on veut, il va falloir faire un faire référendum, mais je ne suis pas sur que cela soit gagné d’avance !"
Pour Maximum Lombardini, le consommateur a gagné 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat, "lesquels sont réinvestis ailleurs". Pour lui, la juste répartition de la valeur se fait "par la concurrence".