11/12
FTTH Free, le choix technologique!
Le FFTH (Fiber To The Home) est encore à son balbutiement en Europe, mais est déjà très implanté au Japon. Les différentes normes sont bien établie et se diffère.
Première constatation : Plus de paire de cuivre, exit donc le réseau commuté de France Telecom construit depuis 40 ans. On ne parle plus de NRA (Nœud de Raccordement des Abonnés), mais de NRO (Nœud de Raccordement Optique)
Les heureux chanceux seront en priorité les Parisiens, mais Free compte déployer la fibre dans chaque agglomération ou sa part de marché atteint les 15% de ligne ADSL.
Tout d’abord, comme se présente un morceau de Fibre Optique ?
Le cœur est une fibre de verre en silice, il est recouvert par une gaine en fibre de verre et d’une couche de protection.
Document Wikipédia.org
Le tout est illuminé par un laser qui envoi des rafales de photons (de la lumière). Cette lumière, suivant l’angle d’inclinaison, circule dans le cœur et se réfléchit sur les parois en parcourant un trajet en zigzag jusqu’à l’extrémité. Ce qui entraîne un transport de celle-ci sans pertes.
Les férus de technologie peuvent consulter cet article sur Wikipédia.
Quant à la mise en place d’un réseau, il est important d’être rigoureux sur la technologie employée, vu les coûts il sera hors de question de changer de cap en court de route !
Deux structures principales s’opposent :
– Le PON (Passive Optical Network) : Moins coûteuse, sans d’éléments actifs elle ne demande aucune alimentation électrique au sein du réseau.
Décliné en GPON (Gygabyte Passive Optical Network), elle transporte 2,5 Gbit/s en voix descendante et 1,2 Gbits/s en voix montante jusqu’à 60km de distance.
Ces débits, peuvent et seront partagé, par un maximum de 64 clients.
Ces débits, peuvent et seront partagé, par un maximum de 64 clients.
Autre inconvénient, de taille, cette architecture n’est pas ouverte, il est donc impossible au propriétaire du réseau de louer ses fibres à des tierces.
France Télecom, en partenariat avec Alcatel utilise le GPON, qui est donc « non dégroupable ».
Le FTTH par France Telecom. Document Iliad (c) (r)
– Le P2P Ethernet (Point to Point) : Ici la prise de l’abonné final est relié directement au NRO, cela implique des équipements actifs (générateur laser, répéteur, amplificateur). On parle alors d’une architecture Point à Point Ethernet (du Nœud à l’abonné directement).
Pas de partage de débit, une mise en place plus compliquée pour un coût plus élevé, mais sans contrainte.Ici, il s’agit d’un réseau ouvert, ou tout FAI pourra connecter ses équipements (contre rétribution bien sur). Une mutualisation qui permettra de voir les offres et la concurrence se démocratiser rapidement.
Pas de partage de débit, une mise en place plus compliquée pour un coût plus élevé, mais sans contrainte.Ici, il s’agit d’un réseau ouvert, ou tout FAI pourra connecter ses équipements (contre rétribution bien sur). Une mutualisation qui permettra de voir les offres et la concurrence se démocratiser rapidement.
Free a choisi cette solution, certainement avec l’équipementier CISCO, pour apporter un débit garanti de 50Mb/s par abonné uniquement réservé à l’usage Internet, mais en théorie les débit sont quasiment illimité et le double par abonnés peut être apporté pour un usage TV en Haute et très Haute Définition.
Le FTTH vu par Free. document Iliad (c) (r)
Le FTTH vu par Free. document Iliad (c) (r)
Une fois de plus, on peut voir la longueur d’avance qu’ont pris Iliad et Free. Une position d’agitateur et de visionnaire.
Nous attendons avec impatience l’offre commerciale pour tester et juger la qualité du service.
Nous attendons avec impatience l’offre commerciale pour tester et juger la qualité du service.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
Accéder aux commentaires