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Free donne des chiffres concernant le déploiement de la fibre
Dans son document de référence qu’il vient de publier, Free apporte quelques éléments sur le déploiement de la fibre. Il est indiqué qu’Iliad, à travers ses filiales Free Infrastructure, IRE et Immobilière Iliad, est amené à réaliser de nouveaux investissements dans les infrastructures réseaux.
Dans les Zones Très Denses (telles que définies par l’Arcep), le déploiement de ces réseaux est constitué de quatre phases :
– l’acquisition de locaux pour la réalisation de Noeuds de Raccordement Optique (NRO) ;
– le déploiement « horizontal », qui consiste à acheminer de la fibre optique depuis le NRO jusqu’aux pieds des immeubles ;
– le déploiement « vertical », qui consiste à :
- soit poser des fibres optiques dans les immeubles, jusqu’aux paliers s’il s’agit d’immeubles pour lesquels Free Infrastructure est détenteur de la convention de raccordement,
- soit raccorder les immeubles mis à disposition par les opérateurs tiers dans le cadre des accords de mutualisation.
– le raccordement de l’abonné.
Les acquisitions de NRO sont majoritairement financées en leasing sur douze ans, et seulement certains sites sont acquis en nom propre. Au 31 décembre 2011, le Groupe détenait ainsi 225 sites, contre 209 un an plus tôt.
Le déploiement « horizontal », est réalisé soit en propre par les équipes du Groupe, soit par des sous-traitants. Au cours de l’année 2011, le Groupe a poursuivi ses efforts de déploiement horizontal, notamment en dehors de Paris, en utilisant l’offre d’accès aux fourreaux de l’Opérateur historique.
Iliad compte actuellement près de 3,6 millions de prises déployées ou en cours de déploiement dans 100 villes en France. Compte tenu de la mise en oeuvre tardive des accords de mutualisation entre les opérateurs sur la partie « verticale », les déploiements au sein des immeubles ont été légèrement moins importants que prévu au cours de l’année 2011, obligeant ainsi le Groupe à revoir à la baisse son objectif d’environ 100 000 abonnés raccordés en fi n d’année 2011.
Toutefois, Iliad indique qu’il anticipe une accélération progressive de ses déploiements au sein des immeubles sur l’année 2012. À ce jour, le Groupe est opérateur d’immeuble pour plus de 300 000 foyers et a accès à un parc de plus de 1 700 000 foyers raccordés par Orange, SFR ou d’autres opérateurs tiers.
En dehors des Zones Très Denses, le Groupe a conclu un accord de cofinancement avec France Télécom – Orange portant sur une soixantaine d’agglomérations représentant environ 5 millions de foyers. Cet accord s’appuie sur l’offre de cofinancement de France Télécom – Orange, permettant à chaque opérateur d’acquérir et donc de cofinancer le déploiement à hauteur de la part de marché locale souhaitée. Cette mise en commun des moyens permet de déployer un réseau unique et mutualisé entre les répartiteurs optiques et les abonnés, et de desservir ainsi une population plus large.
Dès lors Iliad précise qu’il va se concentrer dans les années à venir sur les investissements sur la partie « verticale » afin d’accélérer les raccordement sd’abonnés dans les Zones Très Denses et co-investira auprès de France Télécom – Orange en dehors de ces zones.
Les investissements d’Iliad en 2011
Au cours des trois dernières années, Iliad indique qu’il a poursuivi le rapide développement de ses activités, en menant une politique d’investissements volontariste dont le détail figure ci-après :
– les investissements dits « ADSL », composés pour l’essentiel (i) des modems Freebox et AliceBox, des DSLAM utilisés dans le cadre de l’offre d’accès à Internet Haut Débit, et des frais de câblage payés à l’Opérateur historique (FAS) et, (ii) des investissements liés à l’extension de la capillarité du réseau et du dégroupage ;
– les investissements liés à l’activité d’hébergement, composés principalement de l’acquisition et de l’aménagement de site et de matériels dédiés ;
– les investissements liés au déploiement d’un réseau FTTH jusqu’à l’abonné, comprenant l’aménagement des sites, les opérations de déploiement de la fi bre et de raccordement des abonnés ;
– les investissements liés à l’acquisition d’une licence 4G et au déploiement d’un réseau radioélectrique de troisième génération.
Les décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations corporelles et d’incorporelles (net des cessions) depuis 2009 se décomposent de la manière suivante :