13/12
Les syndicats de SFR, Orange et Bouygues contestent la méthode utilisée par l’ARCEP pour vérifier le réseau de Free
Malgré l’annonce faite par l’ARCEP confirmant que Free Mobile respectait bien ses engagements de couverture, certains organismes ne sont toujours pas satisfaits. C’est ainsi que les syndicats CFE-CGC et Unsa de SFR, Orange et Bouygues Télécom estiment que ces mesures ne sont pas fiables
Interrogé par Clubic, le président de l’organisation, Sébastien Crozier (par ailleurs Directeur de la stratégie et de l’innovation chez Orange) regrette que « l’Arcep ne procède à aucun test sur un réseau en charge alors qu’une telle structure couvre moins qu’un réseau chargé ». Il ajoute : « après avoir été reçu par l’Arcep, son président Jean-Ludovic Silicani nous a simplement expliqué qu’elle mesurait chaque antenne avec un seul téléphone mais pourquoi l’autorité ne mesure-t-elle pas la couverture avec un ‘hérisson’ doté de plusieurs appareils portables ».
Ces syndicats auraient préféré que soit utilisé « un équipement muni de plusieurs cartes SIM permettant d’envoyer plusieurs appels simultanés vers le même réseau ». Ces syndicats restent donc sur leur position en estimant que « Free Mobile ne prend pas sa part des appels émis par ses clients »
Mardi, devant les députés, Jean Ludovic Silicani avait pourtant dénoncé le procès fait par les autres opérateurs quant à la méthode utilisée par l’ARCEP pour faire ces mesures. Ils s‘agit de la même méthode utilisée depuis 10 ans pour tous les opérateurs, et elle n’avait jamais été contestée jusque là.
Selon la méthode utilisée par l’ARCEP (et par la plupart des régulateurs européens), pour vérifier si une antenne est allumée et utilisable, il faut que 95% des communications passées durent 1 mn sans interruption, à tout moment, de façon statique et devant un bâtiment.
Source : Clubic