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Un revendeur de forfaits mobiles : « On ne vend plus un abonnement traditionnel depuis le lancement de Free Mobile »
Il y a plusieurs moyens de commercialiser des abonnements mobiles : Dans des boutiques ou par correspondance, comme le fait Free. Parmi les boutiques, toutes n’appartiennent pas aux opérateurs, loin de là. Beaucoup sont des revendeurs d’abonnements, qui proposent de s’abonner à une marque unique ou à plusieurs. Et ces derniers commencent déjà à éprouver de grandes difficultés depuis le lancement de Free Mobile.
« On ne vend plus un abonnement traditionnel depuis le 12 janvier, date du lancement de l’offre Free », soupire la gérante d’un revendeur multimarque d’une petite ville de Savoie, interrogée par Channelnews. Et de poursuivre : « les clients qui entrent dans la boutique cherchent avant tout un moyen de baisser leur facture. Malheureusement, à moins de les renvoyer vers leurs offres low cost souscriptibles uniquement en ligne, aucun des trois grands opérateurs n’a encore de réponse à nous proposer. Il nous faudrait au moins une petite formule autour de 20 € pour les clients qui ne sont plus engagés. Cela permettrait à ceux qui le sont encore d’attendre sereinement. »
Les revendeurs multimarques ont eux la possibilité de proposer à leur clients de se tourner vers certains des MVNO qui ont baissé leur tarif, mais cela n’est pas possible pour les boutiques ayant signé une exclusivité avec Orange, SFR ou Bouygues Télécom. Si les opérateurs mobiles historiques ne baissait pas leurs tarifs, cela pourrait entraîner des difficultés de trésorerie, pour certains d’entre eux, dès mars.
The Phone House est de son coté moins pessimiste. Si son directeur réseau, Cédric Hélias confirme une baisse générale des ventes depuis le lancement de Free Mobile, l’enseigne spécialisée voit une progression des ventes en ce qui concerne les offres quadruplay ainsi que les téléphones nus. « Nous bénéficions de l’avantage d’avoir la gamme de téléphones débloqués la plus importante du marché », explique Cédric Hélias. Ce dernier précise également que le trafic reste important dans ses boutiques et que « les clients se renseignent pour savoir si on distribue Free, ce qu’on en pense et ce qu’on peut leur proposer ».