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Free Mobile : Martin Bouygues prédit un coût social et fiscal
« J’avais dit que ce choix aurait un coût social et financier. Nous y sommes. La baisse de rentabilité des opérateurs va affecter les recettes fiscales de l’Etat. Le manque à gagner sera de 1 milliard d’euros par an. Et en termes d’emplois, le quatrième opérateur va en créer très peu tandis que les trois autres vont devoir ajuster leurs coûts. Chez Bouygues Telecom, nous nous y sommes préparés en diminuant nos coûts. » a-t-il indiqué. Et de préciser que lors du lancement de Bouygues Télécom, les conditions étaient moins favorable « En 1996, nous n’avions pas obtenu d’accord de « roaming » par exemple. Au départ, notre service ne couvrait que la région parisienne. Et on nous a imposé la norme GSM 1.800 MHz que nous étions alors les seuls à utiliser. Il y avait peu de matériel et un seul terminal ! ». Le patron de Bouygues oublie cependant de préciser qu’il avait bien d’autres avantages par apport à Free Mobile, notamment une terminaison d’appel très supérieure à SFR et Orange et qui a été maintenue, dégressivement certes, jusqu’en juillet dernier. Bouygues Télécom est également arrivé à un moment où beaucoup moins de français avaient un mobile et où il était donc plus facile d’engranger des abonnés. Sans compter que sa licence comptait trois fois plus de fréquences que celle de Free.
Martin Bouygues s’est dit toutefois confiant quant à l’arrivée de Free Mobile. « Nous sommes prêts et nous ne tremblons pas » a-t-il déclaré, « nous avons déjà été les premiers à réagir dans le mobile avec B & YOU, offre lancée avec succès il y a six mois et distribuée uniquement sur Internet, sans subvention et sans engagement. B & YOU saura rapidement s’adapter à toute nouvelle condition du marché" Des arguments par ailleurs repris dans les voeux envoyés aux salariés par Bouygues Télécom.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox
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