Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom pourraient obtenir de nouvelles fréquences 5G à la fin de l’année
La bande 3,8-4,2 GHz, également appelée bande C, pourrait bientôt rejoindre le spectre de la 5G en France. Sa ratification par la Commission européenne est attendue mi-octobre, ouvrant la voie à une possible attribution dès la fin de l’année. Reste à déterminer si ces fréquences seront destinées aux opérateurs mobiles ou à des réseaux privés.
La France pourrait bientôt élargir le spectre disponible pour la 5G. La bande comprise entre 3,8 et 4,2 GHz, parfois appelée bande C, devrait en effet être ratifiée par la Commission européenne d’ici la mi-octobre, comme l’a indiqué Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, lors de l’Université de la Transition numérique des Territoires 2025.
Une mise aux enchères possible avant 2026
Si la ratification intervient comme prévu, la bande pourrait être attribuée avant la fin de l’année, vraisemblablement via une mise aux enchères, procédure habituellement privilégiée pour ce type de fréquences.
Le spectre disponible représente 400 MHz, ce qui, dans un scénario d’attribution aux opérateurs, pourrait se traduire par 100 MHz supplémentaires chacun. Une telle répartition mettrait les opérateurs sur un pied d’égalité et permettrait, grâce à l’agrégation de fréquences, d’augmenter encore les débits 5G proposés aux abonnés.
Opérateurs ou réseaux privés ?
Reste une incertitude de taille : l’usage final de cette bande. Dans ses interventions, la présidente de l’Arcep a régulièrement évoqué une utilisation possible pour les collectivités ou pour des réseaux privés, sans mentionner explicitement les opérateurs mobiles. Il faudra donc attendre la décision européenne en octobre pour savoir si cette bande sera ouverte aux acteurs grand public ou réservée à des usages spécifiques.
En clair, la réponse définitive sur l’avenir de la bande 3,8-4,2 GHz ne devrait plus tarder : un mois à patienter avant de savoir si elle renforcera l’arsenal des opérateurs ou si elle sera dédiée à d’autres acteurs du numérique.
Source : Alloforfait